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lundi, 19 juin 2023

Après la mort de Berlusconi: quel avenir pour la droite italienne?

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Après la mort de Berlusconi: quel avenir pour la droite italienne?

Source: https://zuerst.de/2023/06/19/nach-berlusconis-tod-wie-geht-es-weiter-mit-der-italienischen-rechten/

Rome. La mort de Silvio Berlusconi, quatre fois Premier ministre italien, ne sera pas sans conséquences sur le paysage politique italien. Les observateurs politiques estiment qu'il est probable que les électeurs de son parti "Forza Italia" se tournent à l'avenir vers les "Fratelli d'Italia" de Mme Meloni, chef du gouvernement actuel.

Actuellement, "Forza Italia", avec lequel Berlusconi a transformé en 1994 les démocrates-chrétiens, qui donnaient le ton depuis des décennies, en un parti dissident, est dirigé par le ministre des Affaires étrangères Tajani, qui est depuis 2018 vice-président du parti et coordinateur national du parti. Les deux autres partis de droite au pouvoir, "Fratelli d'Italia" de Meloni et la Ligue dirigée par l'ancien ministre de l'Intérieur Salvini, pourraient profiter de la migration prévisible des électeurs.

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"Forza Italia risque de disparaître, (...) au profit de la Ligue, mais surtout de Fratelli d'Italia", pronostique le professeur Lorenzo Castellani, politologue. "Si je devais parier aujourd'hui, les 8% de Berlusconi [obtenus lors des dernières élections législatives de septembre 2022 ; ndlr] iraient en grande partie à Meloni et seulement pour une petite partie à Salvini".

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Selon lui, les résultats électoraux et les sondages font de "Fratelli d'Italia" un parti plus attractif pour les électeurs de centre-droit que la Ligue. Cette dernière a beaucoup de mal à atteindre le bassin d'électeurs de Berlusconi, qui est "principalement constitué de classes sociales moyennes et inférieures, concentrées dans le sud de l'Italie", analyse Castellani.

"Si Meloni donne un signe d'ouverture en se déplaçant vers le centre et en donnant du poids à la volonté politique de Forza Italia dans le programme de gouvernement, les électeurs libéraux voteront pour elle", explique le professeur, qui poursuit : "Meloni doit prendre la place de Berlusconi. Si elle ne fait pas ce pas, elle risque de voir les partis du centre reprendre le terrain" (mü).

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Raisonnement à froid sur le berlusconisme

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Raisonnement à froid sur le berlusconisme

par Federico Dezzani

Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/25741-federico-dezzani-ragionamento-a-freddo-sul-berlusconismo.html

La mort de Silvio Berlusconi est l'occasion, pour moi, de procéder à une analyse désenchantée de sa personne et de son impact historique. Grâce à sa descente dans l'arène politique italienne, et surtout à son long "séjour sur le terrain", la politique italienne s'est polarisée en camps opposés, entraînant de facto la paralysie du pays dans un contexte international en pleine mutation. Le poids méditerranéen de l'Italie s'est effondré et la France a acquis de larges pans de l'économie nationale. En retour, Berlusconi a servi de "modèle" à Donald Trump.

S'il n'avait pas été là, il aurait fallu l'inventer

Le 12 juin, Silvio Berlusconi, magnat de la télévision et quatre fois Premier ministre, est décédé à l'âge de 86 ans. Bien que son activité politique ait pris fin en 2011, son parti fait toujours partie de la majorité gouvernementale et, dans l'ensemble, on peut dire que Berlusconi a marqué deux décennies de politique italienne.

Pendant cette période cruciale de vingt ans au cours de laquelle, avec la fin de la guerre froide, une mondialisation éphémère dirigée par les États-Unis a été mise en place, laquelle, au cours des trois dernières années, est définitivement entrée en crise, dans un contexte de régionalisation de l'économie mondiale et de vents de guerre de plus en plus forts. Les vingt années cruciales, en substance, au cours desquelles il a été décidé qui mènerait la prochaine guerre et avec quels moyens.

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Commençons par quelques considérations géopolitiques générales. Après la réunification (inévitable) de l'Allemagne et l'introduction de la Chine dans les circuits du commerce mondial (avec l'explosion prévisible de la richesse et de la puissance chinoises), l'Italie était, aux yeux des stratèges anglo-américains, inutile voire dommageable. Zbigniew Brzezinski, dans son "Grand échiquier" de 1997, ne mentionne même pas l'Italie qui, en théorie, domine la Méditerranée par sa position géographique. Dans le contexte international de l'après-guerre froide, l'Italie aurait en effet pu, en exploitant la renaissance de la puissance allemande et la montée en puissance de la Chine, apparaître comme un trait d'union entre les deux pays (voir les cartes de la Nouvelle Route de la Soie), réalisant des projets qui ne sont pas sans rappeler ceux conçus par les géopoliticiens fascistes (union Europe-Asie à travers Suez et l'Italie). Dans le monde de l'après-guerre froide, les stratèges anglo-américains "condamnent" donc l'Italie à un déclin inexorable, couronné par l'insolvabilité des finances publiques: les industries et les fonds européens doivent converger en abondance vers la Pologne, dans une fonction anti-russe et surtout anti-allemande, tandis que la mer Méditerranée doit être "sous-traitée" à la France. C'est donc précisément la France qui est candidate à l'obtention progressive d'une prééminence sur l'Italie: prééminence économique et militaire (Traité du Quirinal, signé en 2021).

En ce sens, la figure de Silvio Berlusconi est inestimable, à tel point que si le "petit Napoléon d'Arcore" n'avait pas existé, il aurait fallu l'inventer. Le berlusconisme a servi de grande "gueule de bois" collective pendant deux décennies. Une intoxication de masse qui permet de mettre en œuvre sans entrave les orientations géopolitiques décrites ci-dessus. Pendant une vingtaine d'années, le pays est polarisé en partisans de deux camps opposés, est de ce fait entraîné dans un état de guerre civile de basse intensité entre "berlusconiens" et "communistes" et en même temps paralysé, rendu sans défense tandis que, année après année, morceau après morceau, l'appareil industriel et ses meilleurs fleurons sont démantelés et/ou vendus et que l'Italie glisse progressivement vers l'insignifiance méditerranéenne. Les années pendant lesquelles Berlusconi a gouverné ne sont pas différentes de celles pendant lesquelles les partis de gauche qui lui disputent la direction du pays ont gouverné : ILVA démantelée, Telecom pillée, ENI démantelée, les Français se mouvant dans le pays sans être dérangés, accaparant les entreprises, de l'agro-industrie à la finance et à l'énergie. Le "cheval de bataille" de Berlusconi est le symbole de son expérience politique: le cavaliere rêve de construire le pont sur le détroit de Messine mais, entre-temps, les investissements publics dans les infrastructures s'effondrent, de même que les ponts autoroutiers, gérés par ce cercle d'oligarques italiens dont Berlusconi lui-même est issu. Des oligarques qui, rappelons-le, doivent leur richesse aux rentes de situation, qu'il s'agisse des réseaux autoroutiers ou des réseaux de télévision.

Cependant, bien que l'appauvrissement du pays soit visible et touche la vie de presque tous les citoyens, la polarisation du pays entre berlusconiens et antiberlusconiens fonctionne admirablement: personne ne pense au long terme, ni même au moyen terme. Toute l'attention est concentrée sur le procès Berlusconi du moment, le lodo Mondadori, le scandale de la villa Certosa, l'Olgettina, les boutades, l'irrévérence à l'égard de Merkel, la promesse de la retraite à 1000 euros pour tous, le scoop médiatico-judiciaire de la Repubblica. Le bilan en matière de politique étrangère n'est pas moins désastreux: Berlusconi se vante en 2009 d'avoir accompli son "chef-d'œuvre" avec le traité Libye-Italie qui, sur le papier, renforce objectivement les positions de notre pays dans une région clé comme l'Afrique du Nord. Mais lorsque la Libye s'est retrouvée dans le collimateur anglo-français en 2011, Berlusconi n'a eu ni la force ni la volonté de défendre son allié Kadhafi: le colonel a d'abord été tué et, un mois plus tard, le Cavaliere lui-même a été évincé du Palazzo Chigi, inquiet de perdre "le truc" (Mediaset) lourdement attaqué en bourse. À ce moment-là, les "amis" Poutine/Medvedev n'ont pas bougé le petit doigt pour sauver Kadhafi, manifestement plus enclins à satisfaire "leur ami" Sarkozy que "leur ami" Berlusconi : ainsi s'est ouverte cette plaie purulente qui, douze ans plus tard, est toujours l'origine d'un ressac géopolitique. La vulnérabilité de l'Italie est précisément garantie par le maintien au pouvoir pendant vingt ans d'un dirigeant dont la presse anglo-saxonne "emblématique" répète à l'envi qu'il est "inapte", inadapté, à gouverner. Ainsi, les mêmes personnes qui le font tomber, dénoncent ensuite la conspiration par laquelle il a été poussé à tomber afin de sauvegarder sa figure (rappelez-vous les reconstructions d'Alan Friedman sur le "coup" contre Berlusconi). Bien sûr, peut-être qu'après 2011, quelque chose a mal tourné entre Berlusconi et ses "mentors", comme en témoigne également la détérioration progressive des relations avec Giuliano Ferrara, qui l'avait accompagné depuis son entrée en fonction en 1994.

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Le fait que Berlusconi ait été fonctionnel au bénéfice de la stratégie anglo-saxonne au sens large est également attesté par le parcours de Mediaset. Berceau du populisme, les chaînes de télévision du Cavaliere ont progressivement corrodé la politique italienne au point de la vider de sa substance. Cela a commencé au début des années 1990 en montant Tangentopoli (bien que la TV de Berlusconi doive son existence à Craxi !) et s'est terminé avec Big Brother en 2000, où a fait ses débuts un jeune candidat (Rocco Casalino) qui deviendra plus tard l'éminence grise du gouvernement jaune-rouge de 2021. Grillismo et Berlusconismo sont, à y regarder de plus près, des branches différentes du même tronc. Cette antipolitique criarde et fanfaronne qui cache la démolition systématique et scientifique du pays.

Terminons sur une note d'actualité. Berlusconi a si bien rempli son rôle que l'on a pensé à l'utiliser comme "modèle" même aux États-Unis d'Amérique. En effet, il est difficile de ne pas voir en Donald Trump une répétition de l'expérience Berlusconi : même polarisation politique, même climat de guerre civile larvée, mêmes invectives contre les communistes, mêmes scandales judiciaires et sexuels, même intemporalité politique. Si Berlusconi avait eu moins de "choses" à défendre et un tempérament moins petit-bourgeois, il aurait sans doute pu jouer la carte de l'insurrection/subversion devant le Tribunal de Milan telle qu'elle a été "imaginée" dans le Caimano de Nanni Moretti. Là où Berlusconi n'a pas osé, Trump va très probablement s'y essayer.

Attentat contre le Nord Stream: les traces polonaises commencent à émerger

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Attentat contre le Nord Stream: les traces polonaises commencent à émerger

par Fabrizio Poggi

Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/25738-fabr...

Les enquêteurs allemands auraient établi que le navire "Andromeda", qui avait transporté les explosifs HMX (ottogène) dans la zone de l'attentat contre les tracés des gazoducs Nord Stream 1 et 2, avait traversé les eaux territoriales polonaises avant ce moment. Et la Pologne, comme elle l'a proclamé à plusieurs reprises avant même septembre 2022, visait depuis longtemps à devenir une plaque tournante européenne pour le gaz américain, pour lequel le gaz russe acheminé vers l'Allemagne et l'Europe de l'Ouest via le gazoduc Nord Stream n'est qu'un dangereux concurrent.

Cependant, les services allemands estiment, comme le note Andrej Rezcikov dans le journal russe Vzgljad, que Varsovie n'était pas en mesure de mener à bien l'opération seule, même si la capitale polonaise était certainement au courant des plans; techniquement, seuls deux pays disposent des capacités techniques nécessaires. Le Wall Street Journal affirme que la Pologne a servi de "centre logistique" et de centre de financement de l'action.

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L'analyse des données provenant des équipements de radio et de navigation du yacht, ainsi que des données satellitaires et de téléphonie mobile, aurait permis aux analystes allemands de reconstituer en détail les mouvements d'"Andromeda" au cours des deux semaines précédant le jour du sabotage du Nord Stream 1 et 2 sur le fond de la mer Baltique.

Le navire, propriété d'une société allemande, avait été affrété par l'agence de voyage "Feeria Lwowa" (de Lvov/Lviv, qui reste la ville ukrainienne la plus polonaise de toutes), enregistrée au nom de deux citoyens ukrainiens qui, selon les enquêteurs, étaient liés aux services de renseignement ukrainiens. Officiellement, l'Allemagne ne dispose d'aucune donnée concrète sur l'implication de Varsovie dans le sabotage et le bureau du procureur général allemand s'est refusé à tout commentaire.

Pour leur part, la Suède et le Danemark, dans les "zones économiques" où les explosions ont eu lieu (près de l'île danoise de Bornholm), n'ont jusqu'à présent pas défini les responsabilités. Stockholm, qui a clôturé son enquête en octobre dernier, s'est contenté de parler de "soupçons croissants de sabotage grave", sans indiquer de responsabilité. Alors que la Suède et le Danemark avaient initialement convenu avec Berlin d'une enquête commune, ils ont par la suite mis cette idée au placard.

Après une série de dépêches, lancées par les médias américains au printemps dernier, basées sur des rapports américains, qui parlaient de l'implication de "groupes pro-ukrainiens", mais que Moscou qualifiait de "dépêches coordonnées de désinformation", le journal belge De Tijd a révélé ces derniers jours que la CIA, peu de temps après les explosions, avait informé les services belges de fortes suspicions concernant les Ukrainiens.

En tout état de cause, la Pologne a eu tout à gagner à ce que le gazoduc Nord Stream cesse d'exister, estime Vadim Trukhacev, maître de conférences à l'Université humanitaire d'État de Russie. Les gouvernements polonais, actuels et anciens, l'ont combattu et sont allés jusqu'à le qualifier de "second pacte Molotov-Ribbentrop". Varsovie, dit Trukhacev, comme Berlin, Stockholm et Copenhague, ne pouvait pas ne pas être au courant des préparatifs de sabotage; le fait est que la Pologne est un pays "préparé à tout" et, contrairement à l'Allemagne et à la Suède, "a accepté de mettre son territoire à la disposition des Américains et des Britanniques, qui ont mené l'opération". "Et quelque chose s'est également préparé sur le territoire danois".

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Convaincu à la fois de la main des Yankees dans l'affaire et des bénéfices du sabotage pour Varsovie, le directeur de l'Institut d'études ukraino-occidentales, Oleg Khavic, l'est aussi: seul Seymour Hersh, qui avait publié en février dernier les résultats de ses propres investigations et noté la coïncidence de la période du sabotage avec les exercices de l'OTAN "Baltops-2022", a fourni une version cohérente de l'attaque, affirme Khavic. Il estime que la Norvège et la Pologne ont été associées à de probables centres logistiques américains pour parfaire le sabotage. Tout ce qui a été "publié dans la presse occidentale depuis la version de Hersh", affirme M. Khavic, n'est rien d'autre qu'une "tentative de dissimuler ou de détourner l'attention de l'administration américaine et du président Joe Biden en personne, des organisateurs et des auteurs de l'acte terroriste".

Selon M. Trukhacev, ni la Pologne ni l'Ukraine n'auraient été techniquement capables de saboter l'oléoduc. Il y a cependant eu une "tentative de tout mettre sur le dos de l'Ukraine, pour qui, dit-on, c'était particulièrement avantageux". "Je doute de la participation norvégienne", déclare Trukhacev; Oslo ne possède pas "suffisamment de gaz pour que le Nord Stream soit un concurrent dangereux". "Toutefois, les Britanniques et les Américains auraient également pu utiliser des plongeurs norvégiens".

Khavic n'exclut pas non plus la possibilité que l'Ukraine soit finalement reconnue coupable, mais seulement après sa défaite militaire et la réalisation des objectifs déclarés de Moscou pour justifier l'opération spéciale: "Si l'Occident, en cas de défaite militaire, décide d'abandonner l'Ukraine, il proclamera alors qu'il ne savait pas qu'il s'agissait de "si mauvaises gens". Si la Russie, en revanche, se contente d'un résultat plus modeste, le sabotage sera sans aucun doute attribué à Moscou".

Quoi qu'il en soit, si l'on regarde l'Italie, il est désormais évident, même pour les personnes les mieux informées, que les bénéficiaires du sabotage sont ceux qui, au contraire, doivent payer généreusement de leur poche le gaz "libre et démocratique" des Yankees.

 

dimanche, 18 juin 2023

Diego Fusaro: Pourquoi l'Union européenne est-elle une tragédie pour les peuples et les travailleurs?

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Pourquoi l'Union européenne est-elle une tragédie pour les peuples et les travailleurs?

Diego Fusaro

Source: http://adaraga.com/por-que-la-union-europea-es-una-tragedia-para-los-pueblos-y-para-los-trabajadores/

Selon le traité de Maastricht de 1992 (article 104) et le traité de Lisbonne de 2007 (article 123), les États européens ont été privés de la possibilité d'emprunter auprès de leur banque centrale. En outre, l'État a renoncé au droit de battre monnaie. Les États ont transféré ce pouvoir souverain au secteur privé, dont ils sont devenus les débiteurs.

Grâce aux actions par lesquelles la crise de la dette privée des banques a été déguisée en crise de la dette publique des États, la souveraineté monétaire a été neutralisée et, avec elle, la relation entre l'État et l'économie a été complètement inversée. C'est cette dernière qui est souveraine, où l'État, quand il existe encore, devient le pur défenseur du capital et de sa logique, avec pour conséquence la reconfiguration de la politique comme simple continuation de l'économie par d'autres moyens.

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Le chômage par région en Europe.

Depuis le tableau économique avec lequel les physiocrates tentaient de diriger les politiques économiques du roi de France, la modernité est habitée par l'aspiration à substituer la politique à l'économie. C'est, on le sait, l'essence même du capital tel qu'il a été décrit par Marx et la galaxie de ses disciples hétérodoxes.

Depuis l'ère du laissez-faire, la figure du gouvernement frugal s'est imposée, destinée à s'inverser dans la dérégulation et la nouvelle gestion publique de l'État minimal avec une économie dépolitisée post-1989, avec la tyrannie de la dette, la dictature du marché et le chantage à la "confiance des investisseurs" et des gestionnaires du capital financier international.

Telle est l'essence de la nouvelle "démocratie sans peuple", c'est-à-dire du système globocratique qui, dans l'abstrait, se présente comme démocratique et, dans le concret, se détermine comme un plébiscite post-démocratique de marchés dépolitisés.

Dans ce panthéon des fonctions expressives du libéralisme, la figure de l'"État minimal" est centrale (avec le mot d'ordre privilégié par les bardes du cosmomercatisme, "moins d'État et plus de marché") : son but est de contrôler les règles du marché et la concurrence, ainsi que l'établissement d'une politique monétaire articulée sur la stabilité de la monnaie et le contrôle des prix.

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À cet égard, il convient de rappeler que le 2 février 2012, le MES (le Mécanisme européen de stabilité) est entré en vigueur, introduisant la règle de la "conditionnalité".

Selon cette dernière, l'aide financière n'est accordée qu'aux États de l'UE qui, en contrepartie, s'engagent à mettre en œuvre un programme de réformes et - donc dans le texte, avec un lexique nettement orwellien - d'"ajustement macroéconomique" conforme aux tendances néolibérales.

Ces tendances, ça va sans dire, coïncident toujours avec la privatisation des services publics, avec la réduction des salaires, avec la réduction des dépenses publiques, avec l'abolition de toutes les restrictions à la circulation des marchandises.

En d'autres termes, mutato nomine, le programme politique habituel de l'aristocratie financière sans frontières. Le chantage à l'aide financière conditionnelle est ainsi déployé, par lequel le "marché des réformes" voulu d'en haut est activé au profit de ceux d'en haut.

Avec le MES, les Etats "assistés" sont privés de leur autonomie politique : ils sont contraints, sous peine de pauvreté, d'accepter des réformes dictées de l'extérieur, toujours au profit de l'oligarchie financière et au détriment des immenses masses précarisées post-bourgeoises et post-prolétariennes.

La Banque centrale européenne peut, en effet, retenir discrétionnairement les liquidités des systèmes bancaires des Etats membres qui refusent de suivre ses préceptes en matière de politiques budgétaires, de secteurs publics et de structure des systèmes de formation des salaires.

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A cela s'ajoute le "Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance", signé à Bruxelles le 2 mars 2012. Les parlements nationaux sont privés de compétences en matière budgétaire. Ils perdent définitivement l'un des piliers des systèmes démocratiques nationaux.

De plus, sur la base du MES, le poids décisionnel des Etats membres de l'UE est proportionnel aux paiements et à la puissance économique : avec pour conséquence évidente que l'Allemagne peut à nouveau faire valoir ses intérêts face à l'ensemble de l'Europe et sans avoir recours à l'esthétique traditionnelle de la violence guerrière. Le nationalisme guerrier n'est pas vaincu : il est simplement sous une forme modifiée, sous le signe de la primauté de l'économique sur le politique.

Les immenses violences liées aux processus de mondialisation de l'Europe mis en œuvre par l'Union européenne sont, plus communément, désignées comme des "règles" par le néo-langage du cosmomarché. L'Europe est désormais sous la tutelle d'une autorité dépourvue de toute légitimité démocratique.

Le pouvoir est remis aux marchés financiers spéculatifs, libres d'imposer sans limites leurs besoins et leurs orientations. L'économie de marché est désormais la seule réalité concrètement souveraine, le politique devenant quant à lui une simple variable dépendante de l'économie financiarisée.

C'est dire combien le processus d'intégration européenne (qu'il serait plus juste de définir comme un projet d'intégration libérale et de révolution passive des élites financières) a parfaitement atteint son but, à savoir l'affaiblissement des classes populaires au profit des seigneurs du capital sans frontières (alias "les maîtres de la finance mondiale") et, plus généralement, dans la contraction des espaces démocratiques.

post-democratie_F.jpgEn effet, dans son essence même, l'Union européenne apparaît comme un système entièrement post-démocratique à tous les niveaux : un système qui a déconstruit la possibilité pour les masses nationales-populaires de peser sur les décisions politiques et qui remplace le gouvernement démocratique par la gouvernance, c'est-à-dire un gouvernement sans les peuples et orienté vers le seul fonctionnement des marchés libérés des contraintes keynésiennes des Etats-nations.

Les pratiques ordinaires sur lesquelles repose l'Eurosystème le confirment indiscutablement. Elles vont de la création d'États au contournement des parlements, pour aboutir au règne de technocrates non responsables et sans mandat démocratique.

L'union monétaire devient ainsi le pivot de la "nouvelle gouvernance européenne" libérale et post-démocratique, centrée sur des pratiques qui condamnent à terme les classes dominées à "mourir pour l'euro".

La revue de presse de CD - 18 juin 2023

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La revue de presse de CD

18 juin 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

Theodore Kaczynski, dit Unabomber, a été retrouvé mort dans sa cellule le 10 juin 2023. Ci-après un extrait de son manifeste « La Société industrielle et son avenir », que je vous conseille de vous procurer (si ce n’est pas déjà fait), de lire et de faire lire.

« D'un autre côté, il est possible que le contrôle humain sur les machines puisse être maintenu. Dans ce cas, l'homme moyen pourra contrôler certaines machines domestiques, comme sa voiture ou son ordinateur familial, mais le contrôle des gros complexes cybernétiques sera entre les mains d'une élite très réduite - comme maintenant, mais avec deux différences. Du fait du perfectionnement des techniques, l'élite aura un bien plus grand contrôle sur les masses, et comme le travail humain sera devenu inutile, les masses deviendront superflues, un fardeau encombrant pour le système. Si l'élite est sans pitié, elle peut simplement décider d'exterminer la plus grande partie de l'humanité. Si elle est humaine, elle peut user de propagande ou de techniques biopsychologique pour réduire le taux de natalité, jusqu'à extinction des désœuvrés, laissant ainsi le monde à l'élite seule. Ou, si l'élite est constituée de libéraux "au cœur tendre", elle peut décider de jouer le rôle du bon berger pour le reste de la population. Elle fera en sorte que les besoins physiques de chacun soient satisfaits, que les enfants soient éduqués dans de bonnes conditions d'hygiène mentale, que tout le monde ait un hobby prenant pour pouvoir s'occuper, et que celui qui devienne insatisfait se soumette au "traitement" qui le guérira de sa "maladie". Evidemment, une telle vie sera tellement vide de sens que les gens devront avoir été formatés biologiquement ou psychologiquement pour éradiquer leur besoin de processus de pouvoir ou pour le "sublimer au travers de quelques activités sans danger. Ces êtres humains standardisés seront peut-être heureux dans une telle société, mais ils ne seront certainement pas libres. Ils auront été réduits au rang d'animaux domestiques. »

Theodore Kaczynski, dit Unabomber, La Société industrielle et son avenir. Éditions de l’Encyclopédie des nuisances, 1998.

EN VEDETTE

Le harcèlement scolaire, symptôme de l’impossibilité, pour une société despiritualisée, d’éduquer notre jeunesse

Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute, a été interrogée sur CNews (vidéo) à propos du harcèlement scolaire, après une tribune publiée dans Le Figaro du 7 juin, suite aux suicides de deux enfants, l’un de 10 ans et l’autre de 13 ans. Où sont et que sont devenus les parents adultes dans notre monde ?

lesalonbeige.fr

https://lesalonbeige.fr/le-harcelement-scolaire-symptome-...

AFRIQUE

Le sentiment anti-français en Afrique. De quoi parle-t-on ?

Par Jean-Marc Simon, ambassadeur de France. Il a notamment été ambassadeur au Nigeria (2001-2003) et en Côte d’Ivoire (2009-2012). Le mouvement anti-Français en Afrique a connu des précédents qui ont été surmontés. La nature de ces mouvements est aujourd’hui nouvelle et s’appuie sur d’autres ressorts. Il est essentiel de les connaitre afin d’établir les relations africaines sur de bonnes bases. La décision récente des autorités de transition maliennes, rapidement suivie de celle de leurs homologues burkinabés, de mettre un terme à l’opération Barkhane sur leur territoire a profondément marqué l’opinion. Vécue comme une humiliation pour la France, perçue comme le signe d’un recul de l’influence française, d’un échec de notre politique africaine, elle ne cesse depuis d’être commentée dans la presse, sur les plateaux, dans tous les forums. La haine distillée simultanément par les décoloniaux et les wokes, relayée par les réseaux sociaux et exploitée par certaines puissances, a semble-t-il trouvé un terreau fertile pour se propager. S’il est indéniable qu’il existe un certain ressentiment à l’égard de notre pays, il faut, je crois, rappeler que ces réactions de rejet ne sont pas nouvelles et que dans le passé, à de nombreuses reprises, des manifestations d’exaspération, voire même de colère, ont pu se produire. Néanmoins, plus que de la haine, elles me semblent relever davantage aujourd’hui d’une réelle déception, comme l’écume d’une vieille relation qui ne demande qu’à être revivifiée.

revueconflits.com

https://www.revueconflits.com/le-sentiment-anti-francais-...

BELGIQUE

Flandre. Le Vlaams Belang présente son plan vers l’indépendance à partir de 2024

C’est à Lierre, ville flamande située dans la province d’Anvers, que le Vlaams Belang a organisé un congrès dimanche 11 juin. L’occasion pour le parti nationaliste de présenter à ses membres et sympathisants une feuille de route pour parvenir à l’indépendance de la Flandre. Une route sur laquelle l’année 2024 doit marquer un tournant… En Belgique, l’événement a fait grincer des dents dans la presse mainstream. Mais, derrière les sarcasmes et les habituels poncifs sur l’appartenance à une prétendue « extrême droite » du Vlaaams Belang, on sent toutefois poindre une certaine inquiétude chez les tenants du statu quo belge. En effet, lors de cette journée, il a de nouveau été question de l’indépendance de la Flandre, un thème central de la formation politique flamande qui fut un temps mis de côté pour des raisons pragmatiques. Toutefois, si cette indépendance devait advenir, elle acterait en bonne et due forme la fin de la Belgique. Aussi, ce 11 juin, le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken a accueilli les participants et ouvert le congrès en indiquant d’emblée la voie que son parti souhaite désormais emprunter : celle de l’indépendance de la Flandre.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/06/14/221318/vlaams-bela...

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COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Crowdfunding en Allemagne pour aider Soros à financer les médias libéraux en Pologne

Les Allemands veulent-ils donc gagner les élections en Pologne ? C’est la question que posait en titre l’hebdomadaire conservateur polonais Do Rzeczy dans un article de son correspondant en Allemagne, Jan Bogatko, publié le 14 mai. La Pologne aura en effet des élections législatives à l’automne 2023 et la banque « éthique » GLS Bank a choisi cette année pour lancer un « premier emprunt pour la liberté de la presse en Europe de l’Est ». Dans son communiqué du 29 mars dernier annonçant son emprunt, la banque allemande s’inquiète d’une « vague de conquête des médias » par les gouvernements de cette Europe centrale qu’elle appelle « de l’Est », selon l’appellation de l’époque de la Guerre froide, et elle estime que cela met en danger « les faibles structures démocratiques de la région ». C’est pour cette raison que GLS Bank et GLS Crowd ont lancé une souscription d’obligations pour le compte de la société néerlandaise Pluralis BV, elle-même issue du Media Development Investment Fund (MDIF). Ce dernier est un fonds d’investissement sorosien dont nous avons plus amplement parlé dans ces colonnes l’année dernière.

ojim.fr

https://www.ojim.fr/crowdfunding-en-allemagne-pour-aider-...

Dr Martin Zizi : les chasseurs de complotistes sont « intolérants et sectaires »

Martin Zizi est médecin, biophysicien et épidémiologiste moléculaire, ancien conseiller de l’ONU et président d'un Comité de bioéthique. Dans cet entretien au ton chaleureux, mais sans concession sur le fond, il dresse un premier bilan sévère de la gestion de la crise sanitaire. Celle-ci, menée par les gouvernements, leurs administrations et d'autres institutions internationales, a concerné aussi en tant qu'acteurs les cellules de fact-checking et le monde des médias.  Alors que « la crise Covid est terminée depuis l'arrivée d'Omicron », il est temps de s'interroger selon lui sur les moyens employés face au SARS-CoV 2, et notamment à propos des thérapies géniques, un domaine autour duquel Martin Zizi a beaucoup travaillé. « La crise vaccinale est en train de commencer », dit-il, avec l'apparition « d'effets secondaires liés » à l'usage « de la plateforme ARNm ». Une technique à ses yeux « qui n'était pas prête pour un usage massif ». Martin Zizi livre aussi une analyse cinglante sur le fondateur de Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt. Selon lui, ce dernier est « tombé lui-même dans ce qu’il a dénoncé, à savoir les biais de sélection, de confirmation et de généralisation ».

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DÉCONSTRUCTION / SCHIZOPHRÉNIE / DÉBILITÉ

La censure prend ses aises pour s’incruster dans nos mœurs

La censure resserre son étreinte sur la liberté d’expression dans des pays réputés y être attachés de toutes leurs fibres, dont la France. Elle s’exerce au nom du « wokisme », de l’activisme LGBT, d’un féminisme exacerbé, et plus généralement d’une « bien-pensance » lovée au cœur de l’État, des grandes organisations internationales (ONU, UE), des plateformes numériques (GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), et de nombreux médias. Sans oublier les agences de publicité qui rompent avec les médias suspects de dissidence. La censure atteint même l’Assemblée nationale, un lieu où la parole devrait être libérée non certes de la bienséance, mais des diktats de la bien-pensance. Lorsque, par exemple (en octobre dernier), la présidente de l’Assemblée inflige des sanctions à un député RN parce qu’il a qualifié le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye de « communautariste », et à une députée Renaissance parce qu’elle a traité le RN de parti « xénophobe », on frôle la police de l’expression : pour être désagréables et contestables, ces deux termes ne sont pas à proprement parler des insultes. Les lointains prédécesseurs de nos représentants sur les bancs parlementaires s’envoyaient sans vergogne des noms d’oiseaux, mais ils les servaient généralement dans un français dont le bon usage s’est perdu... Aujourd’hui, privés du recul et de l’humour que donne la culture, tout un chacun s’estime offensé pour un mot jugé malsonnant ou pour une expression réputée « incorrecte ». Petit bagage intellectuel, énorme ego victimaire...

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Wokisme et déconstruction

Les phénomènes collectifs qui portent le nom de cultures woke et cancel (ceux qui, par exemple, génèrent l'abattage de statues de poètes et de penseurs au nom de principes contemporains) peuvent apparaître et être quelque peu bizarres et fanatiques. Leur nature s'exprime par quelques éléments très clairs: la victimisation élevée au rang de principe méthodologique; la tendance fortement censurante à l'égard de tout ce que les « éveillés » considèrent comme l'expression du Mal absolu; l'aspiration à faire tabula rasa de tout le passé de l'humanité, dont ils estiment devoir réécrire les vicissitudes comme s'il s'agissait d'une page blanche; une dimension fortement médiatisée, très éloignée du sentiment commun à la grande majorité des gens; l'attention consécutive que le wokisme reçoit des médias et des institutions bien qu'il constitue un phénomène circonscrit à une niche; l'analogie singulière avec le fanatisme de la « révolution culturelle » maoïste, qui voulait elle aussi anéantir toute la culture chinoise; la nature profondément américaniste et puritaine de la cancel culture, qui, tout en se présentant souvent sous un aspect « gauchiste » - comme diraient les Français - est en réalité l'exact opposé des traditions les plus fécondes de la gauche, telles que la liberté d'expression, la libération par rapport à tout fondamentalisme religieux, la primauté des questions collectives sur les désirs individuels.

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Twerker du popotin, la dernière mode afro-américaine en vogue chez nos jeunes

Pour ceux qui ne connaissent pas, le « twerk* » consiste à remuer du popotin, bien cambrée, devant un homme. Ou plusieurs ! Le mieux est d’ailleurs de se coller, toute frétillante, contre tous les chibres qui passent. La performance peut même aller jusqu’à mimer l’acte sexuel. Par terre et avec un parfait inconnu. Plus de 200 lascars à s’exciter autour ! Du sociétal psychiatrique.

breizh-info.com

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DÉSINFORMATION / MÉDIAS / CORRUPTION / CENSURES

Sur la presse policière

Le polar présente volontiers un journaliste qui se lance dans une enquête criminelle en parallèle aux policiers ou aux détectives privés. Le métier de journaliste repose à l’instar de celui de magistrat ou de l’enquêteur de police sur la recherche patiente des indices, l’analyse des preuves éventuelles et des entretiens. Or les journalistes ne travaillent pas pour l’intérêt général ; ils recherchent l’exclusivité de l’information afin que leur employeur bénéficie des retombées financières immédiates. Cette quête du profit se complète de plus en plus de préoccupations morales qui virent vite en moraline quand les journalistes agissent en supplétifs zélés du Régime. Anglo-Saxons, Allemands et Belges sont en pointe dans ce domaine, mais ils ne surpassent pas leurs collègues français. Médiapart et Libération sont deux exemples probants de flicage journalistique.

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Tordons le coup à quatre hypocrisies

Non pas qu'il n'y en ait pas plus, mais il faut bien commencer quelque part. Et sinon niveau hypocrisie ? On en est où ? Empire du mensonge, peut-être pas. Empire de l’hypocrisie, sans doute. Pas signe plus fort de décadence que de présenter comme réalité ce qui n’a qu’une relation très lointaine avec la réalité. 1 - Les « essais cliniques sauvages » du Pr. Raoult ; 2 - La forêt française dégage du CO2 ; 3- Le Rassemblement national-pétainiste ; 4 - L’offensive ukrainienne sera couronnée de succès.

eclaireur.substack.com

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Pour les médias occidentaux, l’Ukraine « déclare » alors que la Russie « ne fournit aucune preuve »

Les récents reportages sur le conflit en Ukraine dans les médias « occidentaux » montrent un système trompeur dans lequel les affirmations sans fondement de Kiev sont considérées comme allant de soi, tandis que tout ce que dit Moscou, même si cela est fondé sur des faits, est mis en doute. Exemples…

lesakerfrancophone.fr

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Au nom du « net-zéro carbone », vers le massacre de 200.000 vaches en Irlande

L’Irlande envisage de faire abattre quelque 200.000 vaches, soit 10 % du cheptel, pour remplir ses objectifs climatiques et parvenir, comme le veut la religion de la lutte contre le changement climatique, au « net-zéro carbone », cet état de nirvana où toutes les émissions carbone anthropiques sont compensées par les « absorptions anthropiques ». Cela s’obtient par la réduction des émissions ou par la « séquestration » des émissions – en plantant des forêts, par exemple. Et c’est là que la vache s’avère être une variable de premier choix. Non par sa capacité à nourrir la population, bien sûr, même si une côte de bœuf angus peut le faire en touchant au sublime. Non, non ! La vache (et le bœuf, le féminin embrassant ici d’une certaine manière le masculin) est l’Usual Suspect en matière de réchauffement, parce qu’elle occupe son espace vital dans les prés et qu’elle émet du méthane au cours de la digestion. Faites-la disparaître et replantez sa prairie en arbres, vous faites coup double !

reinformation.tv

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ÉCONOMIE

La logique tordue du capitalisme de crise - des pandémies aux guerres et à l'argent numérique

« La meilleure façon de comprendre la signification de la nouvelle normalité est peut-être de la décrire comme un changement de paradigme irréversible vers le capitalisme de crise », écrit Fabio Vighi, universitaire italien. Le capitalisme d'aujourd'hui n'a plus besoin de crises pour renforcer sa capacité de croissance, « mais pour masquer son incapacité chronique ». La fonction épistémique de la « crise » a donc changé. « Autrefois, elle conduisait à un nouveau cycle économique, aujourd'hui elle facilite la gestion agressive de la décomposition socio-économique », explique M. Vighi. Aujourd'hui, « la dépendance du capitalisme à l'égard du crédit, financé à l'extrême, exige une contraction de l'économie réelle, principalement par le biais de chocs calculés ». C'est précisément en raison de son impuissance inhérente que le capitalisme de crise est « politiquement autoritaire » et a besoin d'une « industrie d'urgence », insiste M. Vighi.

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La nouvelle banque de développement des BRICS se dédollarise et accueille l’Argentine, l’Arabie saoudite et le Zimbabwe parmi ses membres

Le bloc des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s’étend et construit une nouvelle architecture économique pour contester la domination du dollar américain. L’une des institutions les plus importantes créées par les BRICS est la Nouvelle banque de développement (NDB). Il s’agit d’une alternative orientée vers le Sud à la Banque mondiale, qui est située aux États-Unis et essentiellement contrôlée par eux. En mars 2023, la NDB a inauguré son nouveau chef : Dilma Rousseff, l’ancienne présidente du Brésil, issue du Parti des travailleurs, parti de gauche de la nation sud-américaine. Mme Rousseff a souligné que les objectifs de la NDB étaient de financer des « investissements dans les infrastructures » et « d’aider nos membres à lutter contre la pauvreté, à créer des emplois et à promouvoir un développement durable sur le plan environnemental ». Elle a également salué l’adhésion de plusieurs autres pays à la banque. Les membres actuels de la NDB comprennent les cinq nations BRICS ainsi que le Bangladesh, les Émirats arabes unis et l’Égypte. L’Uruguay est déjà en cours d’adhésion. Le 1er juin, Mme Rousseff a révélé que quatre autres pays avaient été approuvés en tant que nouveaux membres : l’Argentine, l’Arabie saoudite et le Zimbabwe : L’Argentine, l’Arabie Saoudite et le Zimbabwe. À cette occasion, elle a déclaré que la direction de la NDB avait approuvé la demande d’adhésion de ces pays et que la décision serait officiellement annoncée en août, lors du sommet des chefs d’État des BRICS, qui devrait se tenir en Afrique du Sud.

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Le monde des affaires ne peut plus ignorer la géopolitique

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la géopolitique a rattrapé l’économie. Les turbulences des relations internationales affectent de plus en plus les entreprises et les investisseurs. D’après une enquête d’Oxford Analytica publiée en avril, 93 % des multinationales indiquent avoir enregistré des pertes liées au contexte géopolitique, contre seulement 35 % en 2020.

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ÉDUCATION

Comment en est-on arrivé là : reportage de 2004 sur la formation des professeurs

Deux vidéos qui montrent parfaitement l’incapacité du « mamouth » à faire face à l’arrivée d’élèves incultes et fiers de l’être et la préférence pour des méthodes « éducatives » évidemment vouées à l’échec. Vive la France de demain…

fdesouche.com

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Sortie du 3e épisode de votre podcast éducatif

Ce podcast de Créer son école intitulé « Créer son école, c’est mon histoire ! » est disponible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast (Apple Podcast, Spotify etc…). Produit par les Adultes de demain, il raconte l’aventure d’hommes et de femmes de caractère, qui ont osé fonder leur propre école. De la maternelle au supérieur ! Pour cela, ils ont surmonté plein d’obstacles. Vous y découvrirez comment cet acte de créer leur propre école s’inscrit dans leur itinéraire de vie, et dans une recherche de sens qui peut faire des émules. En 15 minutes d’interview, on y voit comment des personnes très variées en viennent à fonder une école indépendante. Créer son école, c’est un sport complet, un parcours entrepreneurial et une aventure intégrale qui engage tout l’humain. 

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ÉNERGIE / SCIENCES

ITER

Année 1944. Il fait chaud dans ce coin désertique du Nouveau Mexique où sont enfermés les plus grands scientifiques afin de mettre au point la première bombe atomique. Sous la direction ferme et visionnaire de Robert Oppenheimer, chacun s’affaire à sa tâche. Cependant, parmi tous les génies réunis à Los Alamos, un chercheur se distingue. Il compose un fort caractère avec une grande gueule à l’accent hongrois. Il sort furieux du bureau d’Oppenheimer, refusant catégoriquement de travailler sur cette « bombinette » comme il l’appelle. Pour lui, la fission nucléaire de l’uranium n’est pas assez puissante. Il préfère s’atteler à mettre au point la vraie bombe, celle inspirée des mécanismes de fusion en jeu au cœur du Soleil, la bombe thermonucléaire. Ce scientifique s’appelle Edward Teller, et sera le père de la bombe H qui explosera le premier novembre 1952, dégageant une énergie équivalente à 1000 fois celle larguée sur Hiroshima…

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ÉTATS-UNIS

Les États-Unis ont vendu des armes à environ 60 % des régimes autoritaires du monde en 2022

« Ces résultats vont à l’encontre de la conception de la politique internationale privilégiée par Biden, à savoir une bataille entre les démocraties et les autocraties », déclare l’auteur d’un nouveau rapport. Le président Joe Biden prétend que les États-Unis sont à la tête des « démocraties » dans une lutte contre les « autocraties » pour établir un ordre international pacifique, mais son administration a approuvé des ventes d’armes à près de trois cinquièmes des pays autoritaires du monde en 2022. C’est ce qui ressort d’une nouvelle analyse réalisée par Stephen Semler, cofondateur du Security Policy Reform Institute, et publiée jeudi dans The Intercept. Depuis la fin de la Guerre froide, les États-Unis sont le plus grand vendeur d’armes au monde. Des données publiées en mars ont montré que les États-Unis représentaient 40 % des exportations mondiales d’armes entre 2018 et 2022.

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L’hégémon va se lancer dans une guerre hybride totale contre les BRICS

Par Pepe Escobar. La guerre hybride 2.0 contre le Sud mondial n’a même pas commencé. États pivots, vous êtes tous prévenus. Les spécialistes des think tanks américains ne sont pas vraiment familiers avec Montaigne : « Sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul ». L’orgueil conduit ces spécimens à présumer que leurs culs flasques sont placés au-dessus de ceux de n’importe qui d’autre. Le résultat est qu’un mélange caractéristique d’arrogance et d’ignorance finit toujours par démasquer la prévisibilité de leurs prévisions. Les think tanks américains – enivrés par l’aura de pouvoir qu’ils s’attribuent – annoncent toujours à l’avance ce qu’ils préparent. Ce fut le cas avec le projet 9/11 (« Nous avons besoin d’un nouveau Pearl Harbor »). Ce fut le cas avec le rapport RAND « Over-extending and unbalancing Russia ». Et maintenant, c’est le cas avec la future « guerre américaine contre les BRICS », telle qu’elle est décrite dans le rapport de la RAND, telle qu’elle est décrite par le président de l’Eurasia Group, basé à New York.

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La diplomatie coercitive des États-Unis et ses dégâts

Ce document, jamais mentionné dans nos médias de grand chemin, a été publié le 18 mai 2023 par l’agence de presse officielle chinoise Xinhua. Il analyse les stratégies utilisées par les États-Unis dans l’application de la diplomatie coercitive contre leurs rivaux et alliés. Vous trouverez ci-dessous la traduction intégrale en français (d’après la version italienne). En voici l’introduction. Les États-Unis ont l’habitude d’accuser les autres pays d’utiliser leur statut de grande puissance, leurs politiques coercitives et leur coercition économique pour forcer des pays tiers à obéir et à s’engager selon une diplomatie coercitive, mais en réalité, ce sont les États-Unis qui sont les instigateurs de la diplomatie coercitive. Les droits d’invention, les droits de brevet et les droits de propriété intellectuelle de la diplomatie coercitive appartiennent tous aux États-Unis. Pendant longtemps, les États-Unis ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour contraindre les autres pays, et ils présentent une très honteuse « histoire sombre » en matière de diplomatie coercitive. Aujourd’hui, la diplomatie coercitive est un outil standard dans la boîte à outils de la politique étrangère américaine, et l’endiguement et la répression dans les domaines politique, économique, militaire, culturel et autres ont été utilisés pour mener une diplomatie coercitive dans le monde entier, dans le pur intérêt des États-Unis. Les pays du monde entier ont souffert, les pays en développement étant les plus touchés, mais les alliés et partenaires des États-Unis n’ont pas été épargnés. Basé sur une multitude de faits et de données, ce rapport vise à exposer les actions malveillantes de la coercition américaine dans le monde et à fournir à la communauté internationale une meilleure compréhension de l’intimidation hégémonique et de la nature de la diplomatie américaine, ainsi que des dommages sérieux causés par les actions américaines au développement de la diplomatie de tous les pays, à la stabilité régionale et à la paix dans le monde.

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15 raisons pour lesquelles les employés des médias agissent comme des propagandistes

Si vous observez les médias occidentaux d’un œil critique, vous finirez par remarquer que leurs reportages s’alignent systématiquement sur les intérêts de l’empire étasunien, de la même manière que vous vous attendriez à ce qu’ils le fassent s’ils étaient des organes de propagande dirigés par le gouvernement. L’existence de cette partialité extrême est évidente et indiscutable pour quiconque y prête attention, mais le pourquoi et le comment sont plus difficiles à percevoir. L’uniformité est si complète et si cohérente que lorsque les gens commencent à remarquer ces schémas, il est courant qu’ils supposent que les médias doivent être contrôlés par une petite autorité centralisée, à l’instar des médias d’État des gouvernements plus ouvertement autoritaires. Mais si l’on cherche à comprendre pourquoi les médias agissent comme ils le font, ce n’est pas vraiment ce que l’on constate.

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Mensonges américains

Par Dmitry Orlov. Le 24 février 2022, en plein lancement de l’opération militaire spéciale, Poutine a lâché une bombe de vérité : « Les politiciens américains, les analystes politiques et les journalistes eux-mêmes écrivent et disent qu’un véritable empire du mensonge a été créé aux États-Unis ces dernières années. Il est difficile de ne pas être d’accord avec cela, c’est vrai. » La seule partie de cette déclaration avec laquelle je pourrais être en désaccord est « ces dernières années ». Ce qui a définitivement attiré l’attention de Poutine, c’est la déclaration publiée par la Maison Blanche le 2 septembre 2020, à l’occasion du 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, dont une partie se lit comme suit : « La victoire américaine du 2 septembre 1945 a marqué la fin de la guerre la plus dévastatrice de l’histoire, assurant la paix et la liberté dans le monde entier” » Quoi ? Les Américains ont gagné la Seconde Guerre mondiale ? Qui l’aurait cru ?

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Corruption de la société américaine et la courroie de transmission vers l’UE

Une analyse sur la corruption de la gouvernance et de la société américaine et sur la courroie de transmission de cette corruption vers l’Union européenne signalé par le général Delaware. L’auteur, Thierry Daclin-Goyatton est un expatrié de longue date aux USA, qui a eu tout le temps d’étudier le sujet dont il traite. Son propos est d’autant plus crédible qu’il est confirmé dans un article de Jean Luc Baslé, ancien directeur de City Group New York.

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FRANCE

Annecy : les Français ne sont plus en sécurité nulle part. Marion Maréchal sur BFMTV

« J'étais l'invitée de l'émission ‘’BFM Politique’’ pour revenir notamment sur l'attaque d'Annecy commise par un migrant syrien. Mais également sur le procès de l'affaire Shaïna, une jeune femme violée par plusieurs hommes à 13 ans et brûlée vive enceinte à 15 ans. » Marion Maréchal face à trois roquets dans le deux poids deux mesures de la médiacratie. Chapeau pour le calme ! Un bel exemple pour ses élèves de l’ISSEP qui sont vraiment à bonne école : idées claires, bien dans sa tête et ne jamais rien lâcher.

Marion Maréchal

https://www.youtube.com/watch?v=leY0A97yRQE

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L’inflation normative en France : un fléau croissant sous la présidence de Macron

La complexité croissante des normes françaises nuit aux entreprises et appelle à une simplification radicale. Inventer de nouvelles normes est un sport national. Selon les chiffres gouvernementaux qui viennent d’être publiés, 93.899 articles législatifs et 253 118 articles réglementaires étaient en vigueur au 1er janvier 2023, en hausse presque chaque année depuis 20 ans. Au total, cela représente respectivement 14,1 millions et 31,1 millions de mots, soit 45,2 millions ! Si quelqu’un avait pour job de les compter manuellement, au rythme d’environ 1000 mots par heure, soit 35 000 mots par semaine de 35 heures, soit environ 1 645 000 mots par an, il mettrait 27 ans pour arriver au bout ; sauf qu’entretemps, des millions de nouveaux mots auraient probablement surgi… Et ce n’est pas fini !

contrepoints.org

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Justice politisée : le risque de l’arbitraire

L’arrêt de la Cour d’appel de Paris condamnant Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert dans la fameuse affaire des écoutes a provoqué une certaine émotion, dans la sphère politique bien sûre mais également dans la sphère médiatique. Beaucoup des journalistes qui avaient assisté aux audiences de première instance et d’appel, et par conséquent constaté le vide du dossier poser la question d’une décision directement politique.

Certains magistrats se sont émus du fait que la décision de la Cour ait été largement critiquée. L’un d’entre eux a écrit sous pseudonyme un article dans la revue juridique professionnelle « l’Actualité juridique ». Il faut lire cet article qui à mon sens ne fait que confirmer mon analyse concernant la politisation du corps. La justice française est confrontée aujourd’hui à toute une série de problèmes. Le premier d’entre eux est évidemment le manque criant de moyens, le service public de la justice étant plus que jamais le parent pauvre budgétaire de notre pays. Mais cette question de la politisation du corps des magistrats devenue problématique en est le second. Cette dérive a une histoire et des causes. C’est le fruit d’un processus qui a vu, depuis une quarantaine d’années, le corps prendre une autonomie vis-à-vis de sa traditionnelle et séculaire dépendance vis-à-vis de l’exécutif. Malheureusement cette autonomie au lieu d’assurer son impartialité en a fait une force politique qui semble aujourd’hui vouloir utiliser ce nouveau pouvoir. Rendant boiteuse la séparation des pouvoirs et installant vis-à-vis du peuple au nom duquel sont rendues les décisions de justice une coupure qui peut s’avérer dangereuse. Il y a une règle qui ne se dément jamais, si l’on assigne à la justice des fins et des objectifs qui ne sont pas les siens, cela ne peut se faire que par la violation des principes fondamentaux et par conséquent exposer aux risques de l’arbitraire

vududroit.com

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Les gouvernements néfastes ?

Pourquoi sont rejetés les comptes 2022 de la Sécurité sociale par l’Assemblée nationale ? Très peu a été dit. Encore moins argumenté et réfléchi. Voici, afin d’amorcer un large débat, les chiffres qui manquaient. Ce qui nous fera découvrir, entre autres, la procédure irrationnelle d’endetter à fond tous les services publics, dont la Sécurité Sociale- retraite. Et ce afin d’empêcher cette autonomie financière qu’ils ont déjà démontrée maitriser. Et, à la place, de ne plus dépendre que de l’argent-dette des marchés. Peut-être, comprendrons-nous mieux ce qui se cache derrière tous ces montages. Montages que parasites ! Donc dont nous pouvons tant nous passer !

imagiter.fr

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GAFAM / IA

La noosphère, le nuage de pensées qui doit alimenter le cerveau du Léviathan.

Le terme « noosphère » a été inventé par le philosophe et prêtre jésuite français Pierre Teilhard de Chardin au début du XXe siècle pour décrire la sphère de la pensée et de la connaissance humaines qui entoure la Terre, qu’il considérait comme une extension naturelle de la biosphère, la sphère de la vie. Selon lui, la Noosphère est la prochaine étape de l’évolution de la Terre, suite à l’émergence de la vie et au développement de la biosphère. Il croyait que la Noosphère finirait par devenir un réseau mondial de conscience et de communication humaines, créant un nouveau niveau d’intelligence collective et une « couche de pensée » autour de la planète. Nous avons parlé abondamment des bases du Nouveau Monde au travers de la Cybernétique, de la Dépossession, du Coup d’État planétaire, du transhumanisme, etc. Voici une introduction à la noosphère qui sert de base métaphysique à la réorganisation de la planète qui passe très certainement par la destruction de l’humain, appelé au gré des circonstances Homo Sapien, faisant référence à ses supposées origines animales. Ça vous rappelle des choses ? Les références incessantes de Harari au statut animalier de l’homme. L’enjeu pour ces gourous du Nouveau monde est de faire oublier à l’humain tout référentiel à une quelconque Genèse où Dieu dit qu’il créa l’homme à son image. C’est de là que provient la sacralité de l’être humain qui a été plus ou moins garantie par le droit des États, jusqu’à présent. Je vous invite à lire les textes ci-dessous pour voir que ce n’est pas un projet de quelques illuminés, mais de gens qui appartiennent au gotha de la bien-pensance. Et il y a consensus. L’Université de Toulouse vous présente ci-dessous le design de la collecte des données orientée vers la noosphère. Vous constaterez au passage le graphisme des 2 0 qui ressemble au logo de Meta (Facebook) et de bien d’autres

Le blog de Liliane Held Khawam

https://lilianeheldkhawam.com/2020/10/21/de-la-revolution...  https://lilianeheldkhawam.com/2021/02/06/qui-est-klaus-sc...

GÉOPOLITIQUE

La guerre entre les États-Unis et la Chine pourrait-elle démarrer aux Philippines ?

La tentation de Washington d’approfondir les alliances militaires en prenant des risques, conjuguée à l’aventurisme chinois, menace la paix en Asie. Le sommet des dirigeants de l’ANASE (en anglais ASEAN : Association des nations de l’Asie du Sud-Est) s’est achevé cette semaine dans la pittoresque ville balnéaire de Labuan Bajo, en Indonésie, et la crise du Myanmar a été au cœur des discussions. La guerre civile brutale qui sévit au Myanmar est en effet le plus grand défi auquel le groupement régional, par ailleurs particulièrement couronné de succès, ait été confronté depuis la crise financière de la fin des années 1990 dans la région. L’ANASE s’est jusqu’à présent efforcée de mettre un frein à la répression brutale de la junte, et l’attaque perpétrée avant le sommet dans l’État de Shan contre les travailleurs humanitaires du groupe n’a pas arrangé les choses. Le sommet de l’ANASE a également appelé à « faire preuve de retenue dans la conduite d’activités qui compliqueraient ou aggraveraient les différends et affecteraient la paix et la stabilité » en mer de Chine méridionale, ce qui constitue une allusion claire aux actions agressives de la Chine dans ses revendications maritimes excessivement ambitieuses. Toutefois, l’évolution récente de l’alliance entre les États-Unis et les Philippines complique et aggrave également la dynamique de la sécurité dans la région. Des signes inquiétants montrent que les États-Unis ont effectivement intégré les Philippines dans leur stratégie d’encerclement de la Chine.

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Ordre international : la charte des Nations unies reste la base

Jean-Pierre Page est une figure du syndicalisme CGT dont il a longtemps été l’un des responsables des relations internationales. Il a également été membre du comité central du PCF à l’époque où celui-ci représentait encore quelque chose. Il vient de participer les 14 et 15 juin au colloque international qui s’est déroulé à Pékin sur le thème : « Coopération internationale et gouvernance mondiale des droits de l’homme ». Nous reproduisons ci-dessous son intervention portant sur le thème suivant : « La Charte des Nations-Unies comme but et moyen de la coopération internationale ». La recomposition du droit international sur les bases de 1945 pour mettre fin à la volonté hégémonique des États-Unis d’un ordre international « fondé sur des règles » qu’ils sont les seuls à connaître, est un impératif pour faire advenir une « multi polarité » fondée sur la souveraineté des états.

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Conférence du Colonel Hogard : Du Rwanda à l’Ukraine en passant par le Kosovo

« Pourquoi ce pont audacieux du Rwanda à l’Ukraine en passant par le Kosovo ? Parce que je retrouve dans ces trois conflits saillants qui nous interpellent à des titres divers et sur lesquels on peut souvent avoir des idées fausses, un certain nombre de constantes ». Passionnant témoignage d’un spécialiste militaire qui connaît bien des terrains d’opérations.

place-armes.fr

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IMMIGRATION

Caméra cachée : La directrice d’une ONG européenne dit enseigner aux migrants à mentir et à faire semblant d’être « des chrétiens persécutés »

Par Lauren Southern. La directrice d’une importante ONG européenne explique en 2018 à notre équipe d’infiltrés comment elle enseigne aux migrants à mentir et à faire semblant d’être des chrétiens persécutés à la police des frontières. L’année dernière, ils ont travaillé avec 15 000 migrants. L’ONU a répondu à notre enquête en la qualifiant « d’alarmante. » La directrice d’une ONG qui aurait aidé plus de 15 000 migrants à entrer illégalement en Europe a été filmée en train d’admettre que son organisation incite systématiquement les demandeurs d’asile à mentir et à faire semblant d’être traumatisés et persécutés. Ariel Ricker, directrice exécutive de Advocates Abroad, une importante ONG qui fournit une aide juridique aux migrants, a été filmée en train de discuter de la façon dont elle apprend aux migrants à mentir aux agents frontaliers. Dans ces images, Ricker décrit comment l’organisation organise des sessions de formation pour les migrants cherchant à entrer en Europe, au cours desquelles on leur apprend à mentir lors des entretiens avec les agents aux frontières : « Je leur dis que c’est de la comédie, tout cela, c’est de la comédie… pour qu’ils réussissent, ils doivent jouer leur rôle au théâtre. » Elle dit enseigner aux migrants cette méthode suivante : exploiter les sympathies chrétiennes de la Grèce (porte d’entrée pour les migrants), majoritairement orthodoxe, en prétendant avoir été persécuté en raison de sa foi chrétienne. Elle explique même aux migrants comment prier pendant les entretiens. Au début, l’organisation a réagi à la sortie initiale de la vidéo en envoyant un tweet. Depuis, cependant, les pages Twitter et Facebook du groupe, qui comptent plus de 140 000 adeptes, ont toutes deux été supprimées à la suite des révélations.

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Immigration. La Tunisie refuse de jouer les « gardes-frontières » pour l’UE malgré une aide de plus d’un milliard d’euros

L’Italie et l’Union européenne, moyennant une aide dépassant le milliard d’euros, comptaient sur la Tunisie pour lutter contre l’immigration illégale vers l’Europe. Cependant, le président tunisien Kaïs Saïed a fait savoir qu’il refusait que son pays joue le rôle de « garde-frontières » pour les Européens. Voilà des propos qui ne vont pas rassurer le Premier ministre italien Giorgia Meloni ! Cette dernière, accompagnée du Premier ministre néerlandais Marc Rutte et de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a rencontré dimanche 11 juin à Tunis le président tunisien Kaïs Saïed. À l’issue de l’entrevue, Giorgia Meloni s’était dite « très satisfaite » de la déclaration conjointe de l’Union européenne et de la Tunisie. Ces échanges entre le pays du Maghreb et l’Italie ne sont pas nouveaux : lors d’une rencontre diplomatique en Tunisie au mois de janvier dernier, le ministre italien des Affaires étrangères avait déclaré que l’Italie était disposée à accueillir davantage de migrants tunisiens « réguliers ». À la condition que Tunis fournisse davantage d’efforts pour lutter contre l’immigration clandestine par voie maritime tandis que très nombreuses furent les embarcations de clandestins à s’élancer de ses côtes au cours des derniers mois.

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ITALIE

La réforme fiscale en Italie : un besoin urgent

Une vraie réforme italienne de la fiscalité n’a pas encore abouti. Toujours promise, toujours repoussée, elle est pourtant une nécessité pour accroître la compétitivité du pays.  On peut diviser cette Réforme en quatre étapes.

revueconflits.com

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LECTURE

Patrick Buisson et la Grande Rupture anthropologique

Pier Paolo Pasolini a décrit les années 1960 comme une « rupture anthropologique », pareille au passage de l’Homme de Néandertal à Homo sapiens, mais aujourd’hui en sens inverse. C’est cette évolution/involution que Patrick Buisson a magistralement analysé dans « La fin d’un monde » et plus encore dans « Décadanse », tous deux parus aux éditions Albin Michel. Bruno Racouchot l’a interviewé dans « Communication & influence ».

Décadanse, de Patrick Buisson. Albin Michel, 2023.

comes-communication.com

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Georges Sorel, entre le mythe de la révolte. Entretien avec Arthur Pouliquen

Sociologue, défenseur du syndicalisme révolutionnaire, passeur de Karl Marx en France mais aussi contempteur du positivisme et de l’anticléricalisme, George Sorel (1847-1922) est un homme complexe, à la pensée bouillonnante, dont l’influence en France et en Italie fut grande. Entretien avec Arthur Pouliquen pour décrypter sa pensée.

Georges Sorel. Le mythe de la révolte, par Arthur Pouliquen. Le Cerf, 2023.

revueconflits.com

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MAGHREB

L’Algérie devient le pays le moins riche du Maghreb

Pour la première fois depuis son indépendance en 1962, et chose passée largement inaperçue, l’Algérie a affiché le PIB par habitant le plus faible des trois pays du Maghreb en 2021, avant la hausse exceptionnelle et brève du cours des hydrocarbures observée l’année suivante. Les gigantesques richesses naturelles de l’Algérie ne suffisent donc plus à masquer la réalité économique du pays, très en retard par rapport à ses voisins francophones du Maghreb, et qui devrait connaître de graves difficultés vers 2028. Selon les données de la Banque mondiale, le PIB par habitant de l’Algérie s’établissait à 3 691 dollars en 2021, dernière année pour laquelle les statistiques sont disponibles, contre 3 807 dollars pour la Tunisie et 3 795 dollars pour le Maroc, qui avait jusque-là toujours occupé la dernière place parmi les trois pays du Maghreb, depuis leur indépendance

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«Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi !». L’Algérie lui vomit dessus, la République française en redemande !

Le président de l’Algérie Abdelmadjid Tebboune a signé un décret (n° 23-195 du 21 mai 2023) rétablissant un couplet anti-français dans l’hymne national de l’Algérie. Le voici ci-dessous. « Ô France ! Le temps des palabres est révolu - Nous l’avons clos comme on ferme un livre - Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, notre révolution le rendra - Car nous avons décidé que l’Algérie vivra - Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! » Datant de 1955 et adopté en 1963 comme hymne national, Kassaman a été écrit par le poète algérien Moufdi Zakaria (1908-1977), militant indépendantiste plusieurs fois incarcéré par les autorités françaises. Pour rappel, près de 25 600 militaires français sont morts et 65 000 ont été blessés durant la Guerre d’Algérie.

breizh-info.com

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MONDIALISME

BlackRock et d’autres gestionnaires d’actifs contrôlent de plus en plus nos vies

Complexes d’appartements, canalisations d’eau, écoles et routes à péage ; combustibles fossiles et infrastructures d’énergie propre. A travers le monde entier, ces ressources sont en train de passer dans les mains d’entités presque invisibles : les gestionnaires d’actifs, tels que BlackRock, Vanguard et State Street. Au cours des dernières décennies, ces administrateurs de comptes de retraite, souvent oubliés, ont cessé d’investir dans des actifs financiers tels que les actions et les obligations pour devenir propriétaires de certaines des infrastructures les plus fondamentales de notre vie quotidienne.

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Chroniques du totalitarisme : L’OMS et les enfants

La sexualisation précoce des enfants est dans les agendas des gouvernements de tous les pays occidentaux, chapeautée par l’OMS. Synchronisés, ils déploient drag queens et autres manuels pour la vie affective et sexuelle dans les écoles. Mais sur quelles bases se fondent ces incursions précoces dans la vie psychique de l’enfant ? Amandine Lafargue, psychologue clinicienne et sociale, et Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie et philosophe, nous expliquent en quoi ces politiques sont délirantes et procèdent de manière exactement inverse de ce que nous savons de la psychologie de l’enfant.

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OTAN

Stefano Vernole à l'agence TASS : « L'OTAN joue un rôle négatif dans les Balkans et mène une guerre hybride contre la Serbie à travers le Kosovo »

Les États-Unis souhaitent miner la situation dans les Balkans afin d'affaiblir l'Europe en général, tout en menant une guerre hybride contre la Serbie au Kosovo en raison de son attitude positive vis-à-vis de la Fédération de Russie. Ce point de vue a été exprimé dans un entretien avec le correspondant italien de TASS, Stefano Vernole, vice-président du Centre d'études eurasiennes et méditerranéennes. « L'OTAN a joué un rôle très négatif [au Kosovo], surtout au début, en encourageant un nettoyage ethnique contre les Serbes du Kosovo. Bien sûr, les États-Unis profitent de l'instabilité en Europe, qui affaiblit la grande puissance économique que représente cette dernière, et leur permet d'attirer les investissements aux États-Unis, où le climat semble plus stable », a-t-il déclaré. Selon M. Vernole, le point commun entre les situations au Kosovo et dans le Donbass réside dans la politique de deux poids, deux mesures à laquelle l'Occident a recours. « Le référendum albanais de 2008 sur l'indépendance du Kosovo a été reconnu, mais le référendum de 2014 sur l'indépendance d'une partie des territoires ukrainiens n'a été reconnu par personne, référendum auquel s'ajoutent ceux de l'Ossétie du Sud, de l'Abkhazie et de la Transnistrie. Tout cela n'a fait qu'accentuer le fossé géopolitique entre les pays occidentaux et l'Eurasie (la Russie et la Chine) », a-t-il déclaré, mentionnant également qu'un certain nombre de pays européens n'ont pas reconnu le Kosovo.

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

« Cohabitation » avec les rats, barbecue inclusif et pochettes d’ordinateur en tenues d’égoutiers : Paris, capitale des fous ? [Vidéo]

Est-ce un café-théâtre ou le Conseil de Paris ? En moins d’une semaine, la municipalité d’Anne Hidalgo a annoncé la mise en place d’un comité pour étudier la « cohabitation » avec les rats, l’installation de barbecues électriques publics pour les « jeunes » dans le 18e arrondissement et le recyclage des tenues d’égoutiers en pochettes d’ordinateur. Ne riez pas !

breizh-info.com

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Reporters Sans Frontière : une farce journaliste ?

Enfin une bonne nouvelle ! Dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse 2023, publié le 3 mai dernier par Reporters sans frontières (RSF), l’Ukraine effectue un bond prodigieux de 27 places, passant de la 106e à la 79e position sur 180 pays étudiés. « Malgré la désorganisation des rédactions et les difficultés liées à la couverture d’un pays en guerre, ainsi que des restrictions de reportage, en général proportionnées à la situation, les journalistes bénéficient d’une plus grande liberté, explique l’association. La guerre et l’esprit d’union nationale ont réduit l’emprise des oligarques sur les médias et les pressions dues aux clivages. » Rien continuer à rire, lisez la suite…

monde-diplomatique.fr

https://www.monde-diplomatique.fr/2023/06/RIMBERT/65824

Le voisin, ce connard

À l'occasion des vacances, nombre d'entre vous vont quitter leur foyer pour se rendre, le temps de quelques jours ou semaines, dans un lieu où les attendent détente et loisirs. Du moins, sur le papier. Car on l'oublie trop souvent, mais même en vacances, un parasite bien connu de nombre d'entre vous guette le touriste malheureux : le voisin. En effet, s'il est autorisé d'envoyer du Bayon en direction des frelons, mouches et autres moustiques venus pourrir votre séjour, pour des raisons qui m'échappent, la phrase « Passe-moi la bombe, je vais gazer le voisin » provoque encore des exclamations indignées. Afin de bien vous préparer à affronter ce parasite bien connu des peuplades urbaines, faisons le point sur les différents types de voisins…

unodieuxconnard.com

https://unodieuxconnard.com/2023/06/12/le-voisin-ce-conna...

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PROCHE-ORIENT

Les très riches heures des cheikhs : un « printemps arabe » inattendu

« Dans l’ombre chaude de l’Islam » et loin des regards focalisés sur l’Ukraine et la Chine, la péninsule arabique se réveille. La vitesse des changements en cours en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis (É.A.U) annonce un bouleversement géopolitique. Et pas seulement, laisse entendre l’enquête du magazine juif américain Tablet (voir l’article en lien) : alors que la terre d’origine de l’Islam connaît une certaine libéralisation, c’est l’avenir du libéralisme qui est concerné.

laselectiondujour.com

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Derrière le chaos au Soudan, la main des Émirats arabes unis

La lutte pour le pouvoir au Soudan révèle l’influence grandissante des Émirats arabes unis, à travers notamment leur soutien au général Hemeti.

contrepoints.org

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RÉFLEXIONS

Terres de France

Le problème que nous avons dans ce pays (il n’est pas le seul rassurez-vous) c’est le décalage entre ce que nous impose un ersatz d’idéologie officielle où se mêlent droits de l’homme, féminisme, wokisme, anti-racisme de pacotille, pro-islamisme et la réalité, celle du peuple et de quelques élites éclairées qui trouvent encore, de ci de là, quelques espaces pour s’exprimer. Emmanuel Todd, fait comme nous, et avec tout son talent, il regarde le monde tel qu’il est sous nos yeux. Sans pour autant nous dire qu’hier c’était mieux, il compare avec bon sens ce qu’était le monde d’hier au regard de celui d’aujourd’hui. De nous dire que l’on est sorti d’un monde avec des repères, acceptées par tous, à aujourd’hui où ils brillent par leur absence. Et comme lui, on se pose la question de savoir comment nous allons sortir de ce marasme. Très remarquable tribune d’Emmanuel Todd parue dans Marianne du 15 juin 2023.

synthesenationale.hautetfort.com

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Les populismes européens : derniers spasmes des vieilles nations ou agents de transformation de l’UE ?

Quand on considère les crises présentes qui ne font que commencer,  quand on observe la carence conceptuelle, stratégique et politique des États européens face à la guerre, et que l’on s’interroge sur la crédibilité politique des populismes européens sous un angle systémique, c’est-à-dire quant à leur raison d’être et quant à leur capacité à agir sur le système mondial dans lequel les peuples et les individus se retrouvent tous désormais inclus, la question se dédouble ainsi : sont-ils les derniers spasmes des vieilles nations européennes ? Pourraient-ils être les agents de la transformation, et de la renaissance, de l’Europe ?

polemia.com/

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Un reclassement chaotique : Le « tournant décisif » de l’Europe va (globalement) dans le même sens que la politique américaine

Par Alastair Crooke. Il semble que l’Europe évolue (globalement) dans la même direction que la politique américaine. Le retour de bâton a commencé. Il a été lent à émerger et est en retard par rapport à celui des États-Unis, mais il a commencé pour de bon. Il s’agit, comme l’a observé Wolfgang Münchau, ancien journaliste du Financial Times et rédacteur en chef d’EuroIntelligence, d’un « changement décisif (pour l’Europe), avec des conséquences importantes ». Il est probable qu’il remodèlera la politique le long d’une nouvelle ligne de faille : Il ne s’agit plus des questions banales de la politique « unipartite » (pro-establishment) : les taux d’imposition marginaux, les « solutions » monétaires faciles et la dette qui s’accumulerait en conséquence. Elle s’exprimerait plutôt dans la confrontation entre ceux qui souhaitent un bouleversement vert de la société humaine, un monde « trans » pour les enfants, une immigration facile, une réorganisation radicale du pouvoir entre les groupes « identitaires » de la société, et ceux qui s’opposent viscéralement à tout ce qui précède.

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RUSSIE

Juin 2023 : Satan rit de plaisir

Le dimanche 4 juin, jour de la Pentecôte chrétienne orthodoxe, les forces de Kiev ont enfin lancé leur offensive « printanière ». Après deux mois d’attente impatiente, le printemps se transformant en été, les bailleurs de fonds occidentaux de Kiev n’en pouvaient plus d’attendre un retour sur leur investissement de plus de 100 milliards de dollars. Le régime de Kiev a dû obéir et a commencé son offensive suicidaire par des « attaques de sondage ». En d’autres termes, il a d’abord envoyé ses réserves dans la gueule du loup, comme chair à canon. Mais dans la nuit du 9 au 10 juin, Kiev a lancé une offensive massive avec ses meilleures troupes et les équipements de l’OTAN. Le résultat est le même. En quelques jours, Kiev a perdu plus de 8000 soldats tués et quelque 400 véhicules blindés, dont de nombreux chars occidentaux tant vantés, qui ne font pas le poids face aux missiles, aux drones et à l’artillerie russes. Les trains arrivent à Kiev, remplis de morts et de blessés… Selon les médias occidentaux étroitement contrôlés, le président Zelensky a ordonné à tout le monde de ne pas croire les histoires négatives, car il s’agit de « propagande russe ». Il est intéressant de noter que les médias occidentaux ne recommandent jamais à leurs clients zombifiés de ne pas croire ce que dit Zelensky parce que c’est de la « propagande ukrainienne ». Est-ce parce que ses lignes sont écrites par les mêmes médias occidentaux qui écrivent sa propagande ukrainienne?

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SANTÉ

Christian Vélot : « Les anti-sciences ne sont pas ceux que l’on pense, il y a une vraie inversion »

Christian Vélot, maître de conférences en génétique moléculaire, biologiste, explique les dissensions à l’intérieur Comité de recherche indépendante et d'information sur le génie génétique (CRIIGEN). Il évoque aussi les effets secondaires liés aux vaccins anti-Covid-19 et la question des perturbateurs endocriniens. Le CRIIGEN a pour mission d'informer le grand public, de façon indépendante, à propos des produits issus du génie génétique. Initialement, tous les membres étaient d'accord pour aborder l'ensemble des questions relatives aux vaccins ARNm, « qui sont au cœur de nos préoccupations, ce sont des produits issus du génie génétique ». Hélas, selon Christian Vélot, plusieurs membres du Comité « n'ont pas supporté les attaques » et autres procès en complotisme faits contre la CRIIGEN. La pression médiatique, issue de la doxa du Covid relayée par les autorités gouvernementales, qui présente un vaccin au-delà de tout soupçon et qui ne doit pas être l'objet de critiques, a été déterminante dans l'apparition de cette discorde. Un nouveau groupe a donc été créé. Il réunit désormais les membres du « CRIIGEN atterré » (nom inspiré par le collectif des Économistes atterrés). Ces derniers se sont affranchis du Comité original et veulent poursuivre le projet d'offrir au public une information de qualité, dénuée de conflits d'intérêts. Christian Vélot explique ce qu’il aurait fallu faire, hors de toute corruption…

francesoir.fr

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Covid et mesures liberticides en France et en Italie : de la disproportion d'une réponse sanitaire

Le philosophe du droit Alessandro A. Negroni propose un bilan de la gestion sanitaire du Covid et pense notamment le concept de disproportionnalité de la réponse des autorités politiques et administratives face au SARS-CoV 2. Une réponse dont les mesures ont mis à mal l'exercice de nos droits fondamentaux et réduit la liberté à un état de « non-valeur ». Un schéma qui s'est produit en France comme en Italie alors que d'autres pays, comme la Suède, ont su davantage raison garder vis-à-vis de l'intensité des moyens employés, généralement de force.

francesoir.fr/

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Covid : retour en Inde

Il paraît que l’hydroxychloroquine serait moins efficace sur les derniers variants omicron que sur les premiers Sars-Cov-2. Qu’en est-il alors de l’ivermectine ? En ce qui concerne le mode d’action principal, on ne voit pas bien pourquoi il en serait ainsi, car l’ivermectine agit d’abord sur le transport des virus vers les cellules, alors que les mutations portent sur la spike, l’ivermectine n’ayant pas d’action sur celle-ci. Pour le savoir, on ne peut se baser sur les prescriptions ici et là, mais il y a un moyen de le savoir en regardant comment omicron s’est comporté dans les pays dont on sait qu’ils ont utilisé l’ivermectine à grande échelle. On peut aussi comparer les États traitant et les États ne traitant pas, comme nous l’avons fait avec leur vague delta, qu’ils ont éradiqué en 3 fois moins de temps qu’ailleurs, avec autant de décès en moins. Les pays occidentaux avaient prédit une catastrophe de grande ampleur vu leurs infrastructures sanitaires, ils ont fait mieux que nous en traitant. Nous avons donc trouvé intéressant de revoir ces mêmes États. Premier constat, global, si chez nous omicron a fait plus de morts que delta, en Inde c’est l’inverse. Ils ont trouvé le bon traitement et l’ont gardé, le résultat est là. Certains avanceront qu’ils sont maintenant vaccinés, 67 % contre 3 % à l’époque du delta, mais l’argument ne tient pas, la vaccination, plus personne ne le conteste et la France le démontre avec ses chiffres, ne protège pas de la contamination. Quant à la protection des formes graves, nous avons autant de morts les années avec vaccins que l’année sans vaccin (2020)

covid-factuel.fr

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SERBIE

Conflit au Kosovo : « L'OTAN est le seul responsable de cette crise ! »

Interview et explications géopolitiques de Slobodan Despot qui revient sur le problème de la légitimité du Kosovo, appelé « plateforme de la corruption organisée » par le créateur de l’indispensable site Antipresse, « état » issu d’une guerre de 80 jours en 1999 provoquée par les États-Unis et l’OTAN.

Ligne droite/Radio Courtoisie

https://www.youtube.com/watch?v=EG9roeh8a78

UKRAINE

Ukraine SitRep. Destruction de la troisième armée. Clauses à négocier

Au cours du printemps et de l’été 2022, les forces russes ont détruit l’armée ukrainienne régulière d’avant-guerre. Elle a été remplacée par du matériel de l’ère soviétique provenant d’États d’Europe de l’Est et des conscrits ukrainiens. En début d’année, cette seconde armée a également été détruite.

lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/ukraine-sitrep-destruction-...

Les conflits internes s'intensifient en Ukraine

Sur fond de tensions croissantes et de campagne militaire désastreuse, aucun responsable ne semble être absolument sûr de sa position au sein du régime. Des rumeurs circulent sur le remplacement du président Vladimir Zelensky lui-même, le commandant en chef des forces armées Valeri Zaluzhnyi étant le principal candidat au poste de chef de l'État. La mauvaise situation de l'Ukraine sur le champ de bataille génère un mécontentement collectif au sein de l'équipe dirigeante, ce qui nécessite des changements et des réarrangements. En ce sens, Zaluzhnyi est généralement considéré comme un fonctionnaire peut-être plus compétent que l'actuel président pour gérer le conflit. Toutefois, le poste actuel de Zaluzhnyi, à savoir celui de chef des forces armées, fait également l'objet d'un différend.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/06/13/l...

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Barrage de Nova Kakhovka : l’hypothèse de l’accident

Le mardi 6 juin, le barrage de Nova Kakhovka s’est rompu. Chacun a cru alors à un sabotage effectué par l’un ou l’autre des belligérants. Puis, les heures passant, des doutes ont commencé à surgir au vu des éléments observés. Peu à peu, une hypothèse alternative a émergé : celle d’une rupture accidentelle du barrage. C’est cette hypothèse que nous vous proposons, grâce au travail très fouillé et en sources ouvertes de Pierre Ranvier (pseudonyme), ingénieur de l’École Centrale Paris avec plus de 15 ans d’expériences dans les infrastructures hydrauliques. Nous le remercions très vivement d’avoir pris le temps de produire cette étude. Nous observons d’ailleurs que les services occidentaux restent désormais très prudents quant à l’analyse de cet événement. La note originale a été publiée sur le site de La Vigie (vous trouverez le lien de l’intégralité de la note ci-dessous). Il s’agit bien de l’étude d’une hypothèse, non d’une certitude. D’autres enquêtes doivent être menées pour mieux comprendre ce qui a pu se passer. L’étude de cette hypothèse se veut donc, d’abord et avant tout, un apport au débat.

lettrevigie.com

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UNION EUROPÉENNE

Qu'est-ce que l'Europe aujourd'hui ? Emmanuel Todd face à Alain Minc

L’Europe et les États-Unis, que fait l’Allemagne ?, la dissolution de la France, l’écroulement des États-Unis, l’avenir de l’Europe. Une discussion déséquilibrée entre un européen avant d’être français et un chercheur qui réfléchit à l’avenir. Reste la guerre, par procuration pour les états européens et le « méchant » Poutine.

Les débats Esprits Libres

https://www.youtube.com/watch?v=ofHwtdpdihc&t=12s

« Pacte européen sur la migration et l’asile ». L’immigration clandestine en voie de sanctuarisation ?

Loin d’un souverainisme juridique désincarné, l’enjeu des élections européennes de juin 2024 sera la constitution de puissants groupes de députés hostiles au Grand Remplacement. Il reste du chemin à accomplir au moment où par petites touches successives les ONG imposent une véritable sanctuarisation de l’immigration clandestine. Un expert de Polémia fait ici le point sur la négociation du Pacte européen sur la migration et l’asile. Des mesures techniques inaptes à faire face efficacement à la submersion migratoire.

polemia.com

https://www.polemia.com/pacte-europeen-sur-la-migration-e...

L'ascension de partis « pro-russes » en Autriche et en Slovaquie : un « désastre » pour la Commission européenne, qui pénaliserait l'aide à Kiev

L’Union européenne, qui tente tant bien que mal de conserver un front uni contre la Russie avec les positions ambiguës de la Hongrie et la Bulgarie, doit faire face à la montée en puissance de partis « pro-russes » en Autriche et en Slovaquie. Pour des responsables à la Commission européenne relayés par Politico, une éventuelle victoire de ces partis politiques serait un « désastre » qui pénaliserait l’aide à Kiev et faciliterait la lutte contre les sanctions imposées à Moscou.

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/politique-monde/ascension-partis-pro-russes-autriche-slovaquie-desastre-UE

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Comment l'Union Européenne veut contrôler l'information grâce aux Big Techs. Partie 3) Algorithmes et dépendances

Enquête en plusieurs parties - Comment l'Union Européenne veut contrôler l'information grâce aux Big Techs. Du fact-checking aux agences de renseignements américaines : aux origines d’une prison digitale. Retrouvez la partie 1. Politique et info, un vieux couple français ; partie 2. La toute-puissance financière des Big Techs. Introduction : Pendant la crise du Covid-19, les principaux médias français ont relayé, sans réelle distanciation, la communication gouvernementale et les positions de l'industrie pharmaceutique. La défense des confinements et du « tout-vaccin » est devenue un axiome inattaquable, défiant toute approche scientifique raisonnable et équilibrée. Au lieu d'enquêter, de vérifier et de varier les sources afin de nourrir un débat contradictoire, des cellules de « fact-checking », intégrées au sein des rédactions de presse et financées par les Big Techs, ont court-circuité le rôle du journaliste et ont torpillé tout débat critique et complexe. Sous prétexte de lutte contre la désinformation, ces partenariats invasifs ont été appuyés par l'Union Européenne, y compris avec des subventions. Ils font apparaître un nouveau mécanisme capable d’influencer les opinions publiques sur n’importe quel sujet. En coulisses, d’autres acteurs troubles modèlent l’information, des think-tanks mais aussi diverses agences internationales du renseignement. Au sein de ce décor, le journalisme se transforme peu à peu en un inquiétant outil de contrôle et de surveillance des idées, avec des velléités de museler la liberté d’expression. L'Europe est-elle en train de devenir une prison digitale de l'information ?

francesoir.fr

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samedi, 17 juin 2023

Jusqu'au dernier Ukrainien! La doctrine de Biden et l'avenir de l'Ukraine

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Jusqu'au dernier Ukrainien!

La doctrine de Biden et l'avenir de l'Ukraine

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/06/13/viimeiseen-ukrainalaiseen-bidenin-doktriini-ja-ukrainan-tulevaisuus/

"Joe Biden a créé pour les États-Unis une guerre comme on n'en avait jamais vu auparavant : une guerre dans laquelle d'autres meurent et où les États-Unis se contentent de rester assis et de payer une énorme facture", écrit Peter Van Buren.

Les Américains n'essaient même pas d'intervenir dans la guerre par la diplomatie, tandis que les propositions de paix d'autres pays, comme celles qu'ont formulées les Chinois, sont rejetées et considérées comme des tentatives d'accroître leur propre influence.

Van Buren estime que l'administration Biden a tiré les leçons de la guerre froide et compare la "doctrine Biden" à l'idée d'une "guerre sans fin, sans fin, et encore sans fin, qui n'est jamais censée être gagnée", comme dans le roman dystopique d'Orwell, 1984.

Après plus d'un an d'une nouvelle phase chaude du conflit ukrainien, la stratégie de Biden est devenue assez claire : en quinze mois, l'"aide" envoyée à l'Ukraine est passée de casques et d'uniformes à des chasseurs F-16 et à d'autres armements, sans qu'aucune fin ne soit en vue pour cette exportation d'armes.

Bien sûr, les armes américaines ne sont jamais suffisantes pour gagner, mais elles sont toujours "juste assez" pour poursuivre le combat jusqu'au prochain round. "Si les Ukrainiens pensent qu'ils jouent avec les États-Unis pour obtenir des armes, ils feraient mieux de vérifier qui paie vraiment tout avec leur sang", suggère M. Van Buren.

D'une certaine manière, Poutine joue ce jeu lui-même, en veillant à ne rien déployer de trop puissant, comme des bombardiers stratégiques, et à ne pas rompre l'équilibre qui donnerait à Biden une excuse pour intervenir directement dans la guerre.

L'avantage supplémentaire de l'aide à l'armement à l'Ukraine est, bien sûr, qu'après avoir envoyé du matériel obsolète, le Pentagone peut utiliser les fonds approuvés par le Congrès pour reconstituer son stock épuisé en achetant à nouveau de nouvelles armes aux entreprises de défense.

"La stratégie américaine semble être basée sur la création d'une sorte de tirage au sort terrifiant, avec deux camps alignés de part et d'autre du terrain qui se tirent dessus jusqu'à ce que l'un d'eux abandonne pour la journée", estime M. Van Buren.

Une stratégie similaire a été utilisée pendant la guerre civile américaine et la Première Guerre mondiale, mais en Ukraine, les armées s'affrontent avec des lance-roquettes, des mitrailleuses et d'autres armes mortelles du 21ème siècle, bien plus efficaces que le mousquet ou la mitrailleuse Gatling.

À la question de savoir combien d'Ukrainiens devront encore mourir, M. Biden a déjà répondu clairement : "probablement tous", affirme M. Van Buren. "Pour toute autre réponse, il faut croire cyniquement que M. Biden pense qu'il peut simplement acheter la victoire".

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Depuis que la Russie a commencé son opération spéciale en Ukraine, les États-Unis ont envoyé plus de 40 milliards de dollars d'aide militaire à Kiev, ce qui représente le plus important transfert d'armes de l'histoire des États-Unis. Faut-il détruire toute la région dans ce jeu de grandes puissances ?

Une profonde tragédie humaine est inévitablement aussi une énorme opportunité économique pour certaines parties. L'Ukraine est déjà considérée comme "le plus grand chantier du monde". Le New York Times a répété une prédiction selon laquelle la reconstruction coûtera 750 milliards de dollars, créant ainsi une "nouvelle ruée vers l'or".

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Les pertes humaines de la guerre en cours sont énormes, aussi chez les adversaires des Ukrainiens de Zelenski. Ici, un cimetière militaire ossète à Vladikavkaz.

C'est dans cette optique que plus de 300 entreprises de 22 pays se sont inscrites à l'exposition et à la conférence Rebuild Ukraine à Varsovie. À Davos, le Forum économique mondial a également discuté des "opportunités d'investissement" qui s'ouvriront plus tard en Ukraine.

"Il est clair que les entreprises américaines peuvent devenir le moteur de la croissance économique mondiale", a déclaré M. Zelenski au début du mois de février, faisant l'éloge de BlackRock, JP Morgan, Goldman Sachs et d'autres "investisseurs providentiels" avec lesquels un "protocole d'accord" a déjà été signé pour reconstruire l'Ukraine, après la défaite supposée de la Russie.

La ruée vers l'or potentielle pour la reconstruction est un ajout intéressant à la stratégie de M. Biden, qui semble ignorer le bilan humain. Plus les infrastructures détruites par la guerre seront nombreuses, plus il faudra en reconstruire, ce qui augmentera les revenus des grandes entreprises américaines. Est-ce là l'objectif du slogan de campagne de M. Biden, "Build back better" (reconstruire en mieux) ?

La "doctrine Biden" est d'une simplicité cynique. Les États-Unis évitent de s'impliquer directement dans les combats, mais ils incitent les autres à le faire. D'énormes quantités d'armes sont envoyées au régime fantoche créé en Ukraine pour que les combats se poursuivent jusqu'à la mort du dernier Ukrainien. Lors de la phase de reconstruction, les entreprises américaines devraient engranger d'énormes bénéfices, ce qui favorisera l'économie américaine et le dollar.

"Washington compte sur le fait qu'à long terme, nous nous contenterons d'un résultat qui ramènera la situation à ce qu'elle était avant 2022", affirme M. Van Buren. D'ici là, l'administration Biden est "censée saigner les Russes à blanc, comme une répétition de la guerre d'Afghanistan dans les années 1980".

Le Kremlin est certainement au courant du plan américain, mais quel est le plan des Russes ? L'épuisement des arsenaux des pays occidentaux de l'OTAN ? Qu'arrivera-t-il au régime fantoche de Zelenski si la "contre-attaque" précédemment annoncée échoue et que le brouillard de la guerre de l'information se dissipe ?

La guerre contre le monde multipolaire

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La guerre contre le monde multipolaire

par Hauke Ritz*

Source: https://www.sinistrainrete.info/geopolitica/25572-hauke-r...

D'éminents hommes politiques laissent entendre qu'il existe un risque d'escalade continue de la guerre en Ukraine parce qu'une victoire russe serait pire qu'une troisième guerre mondiale. Quelle est la raison de cet énorme désir d'escalade ? Pourquoi ne semble-t-il pas y avoir de plan B ? Pourquoi les élites politiques américaines et allemandes ont-elles lié leur destin à l'imposition d'un ordre mondial dirigé par l'Occident ?

Monde multipolaire

On ne peut ignorer que le monde occidental est en proie à une sorte de frénésie guerrière à l'égard de la Russie. Chaque escalade semble conduire presque automatiquement à la suivante. Dès que la livraison de chars à l'Ukraine a été décidée, il a été question de la livraison d'avions de chasse. Alors qu'un drone américain venait d'être abattu près de la frontière russe par le passage rapproché d'un avion de chasse russe, la Cour pénale internationale de La Haye a lancé un mandat d'arrêt à l'encontre de Vladimir Poutine. En criminalisant le président russe, l'Occident a délibérément détruit la voie d'un règlement négocié et porté l'escalade à un niveau supérieur. Mais comme si ce niveau n'était pas assez élevé, la Grande-Bretagne a annoncé la livraison de munitions à l'uranium, considérées comme des armes "conventionnelles" qui laissent une contamination radioactive sur le site de l'explosion. La réponse de Moscou ne s'est pas fait attendre et a consisté en la décision de placer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie, à proximité immédiate.

L'abandon du contrôle de l'escalade

D'où vient cette disposition quasi automatique à l'escalade de la part des hommes politiques au pouvoir aujourd'hui ? S'agit-il d'un phénomène de décadence ? Il en va de même lorsque l'adaptation au Zeitgeist (l'esprit du temps) est devenue plus importante que l'adaptation à la réalité. Ou bien la volonté d'escalade peut-elle être expliquée rationnellement ? S'agit-il peut-être de l'expression d'un certain objectif politique qui a été menacé mais qui ne peut être abandonné par la classe politique au pouvoir et qui, par conséquent, ne semble pouvoir être atteint que par le biais d'un pari ?

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Une déclaration très significative du secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, le 18 février, lors de la conférence de Munich sur la sécurité, suggère cette dernière hypothèse : Stoltenberg a admis dans son discours qu'en continuant à soutenir l'Ukraine, il y avait un risque d'escalade militaire entre l'OTAN et la Russie qui ne pouvait plus être contrôlé. Toutefois, il a fait suivre cet aveu d'une précision immédiate : il n'y a pas de solution sans risque et "le plus grand risque serait une victoire russe". D'une certaine manière, Stoltenberg a légitimé le risque d'une escalade militaire entre les deux superpuissances nucléaires. En d'autres termes, on peut prendre le risque d'une escalade en toute sécurité, car une victoire russe en Ukraine serait potentiellement pire qu'une troisième guerre mondiale.

On pourrait considérer la déclaration de Stoltenberg comme irrationnelle si elle ne s'inscrivait pas dans la lignée d'autres déclarations alarmantes faites par des hommes politiques, des militaires et des personnes qui gravitent dans ces univers. Pensez, par exemple, à la remarque confiante de Rob Bauer, président du Comité militaire de l'OTAN, qui s'est dit certain que Poutine n'utiliserait pas d'armes nucléaires, même en cas d'escalade (1). Le fait que d'autres dirigeants de l'OTAN pensent de la même manière a été récemment révélé par une prostituée (Hanna Lakomy dans le "Berliner Zeitung") qui fréquente ces cercles. Même le chef du gouvernement hongrois, Victor Orban, a récemment averti que les pays occidentaux étaient sur le point de discuter sérieusement de l'envoi de leurs propres troupes en Ukraine. Deux jours plus tard, le célèbre journaliste d'investigation Seymour Hersh, connu pour ses sources dans la bureaucratie de Washington, a lancé des avertissements très similaires. Selon Hersh, le gouvernement américain envisage d'envoyer ses propres troupes en Ukraine sous le couvert de l'OTAN. Le président serbe, quant à lui, a commenté la nouvelle du mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre le président russe en ces termes : "Et je suis prêt à vous dire que je crains que nous ne soyons pas loin de l'éclatement de la troisième guerre mondiale". Car une situation s'est créée "où les deux parties parient sur le tout ou rien et risquent gros". En décembre dernier, le légendaire secrétaire d'État américain Henry Kissinger avait exprimé des sentiments similaires. Dans son article intitulé "Comment éviter une autre guerre mondiale", il a décrit comment les positions absolutistes s'affrontent dans cette guerre, ce qui pourrait effectivement conduire à l'éclatement d'une guerre mondiale.

De telles déclarations soulèvent la question de savoir ce qui se passe réellement en Ukraine : quel est le véritable objectif de cette énorme volonté d'escalade ? Les bassins miniers du Donbass ? Probablement pas. Mais alors, de quoi s'agit-il ?

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Le contraste entre l'ordre mondial unipolaire et l'ordre mondial multipolaire

La thèse de travail de cet essai est que deux concepts d'ordre mondial sont confrontés dans le conflit ukrainien, à savoir le contraste entre un ordre mondial unipolaire et un ordre mondial multipolaire. Les caractéristiques des deux principes de l'ordre mondial seront développées et comparées dans ce qui suit.

Si l'on examine les documents de politique étrangère publiés au cours des deux dernières décennies par les principales revues occidentales de politique étrangère (par exemple, aux États-Unis, "Foreign Affairs", une revue du Council on Foreign Relations, ou en Allemagne, "Internationale Politik", une revue de la DGAP - German Council on Foreign Relations), une circonstance est particulièrement frappante : dans ces publications, l'objectif d'un monde normativement gouverné par les États-Unis ou l'OTAN n'est pas remis en question, mais toujours supposé. L'échec potentiel de la domination occidentale n'est même pas envisagé, pas même comme une possibilité. La situation est similaire à celle de presque tous les autres groupes de réflexion américains ou allemands et de leurs publications sur la géopolitique et la politique étrangère. Pour ces institutions, la validité de l'ordre mondial centré sur l'Occident est irréfutable, tandis que le déclin de la Russie est considéré comme acquis.

En d'autres termes, il ne semble pas y avoir actuellement de "plan B" dans la planification politique occidentale. C'est précisément l'absence d'un tel plan qui pourrait expliquer l'énorme empressement de l'Occident à l'escalade. Pour une raison ou une autre, l'élite politique des États-Unis, mais aussi de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne et de nombreux autres pays, a lié son destin politique à l'imposition d'un ordre mondial dirigé par l'Occident. Les Occidentaux semblent dominés par l'idée que la guerre en Ukraine pourrait conduire à un changement de régime à Moscou et donc à une restauration de la puissance occidentale. Mais maintenant que, contre toute attente, la domination de l'Occident a commencé à s'effriter, les réactions hystériques susmentionnées se produisent.

Pour aller au cœur du conflit, nous devons donc répondre à la question de savoir ce qu'est réellement un ordre mondial dirigé par l'Occident, pourquoi on l'appelle aussi ordre mondial unipolaire, entre autres, et quel est son contre-concept.

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Caractéristiques de l'ordre mondial unipolaire

Un ordre mondial unipolaire est un ordre mondial structuré de telle sorte qu'une seule région du globe est réellement assez développée pour être le pôle de pouvoir qui façonne toutes les sphères du monde moderne. Dans un ordre mondial unipolaire, par exemple, une grande partie de la puissance militaire serait concentrée entre les mains d'une seule superpuissance ou d'une alliance d'États. En raison de cette concentration du pouvoir, il y aurait également une norme unique en matière de politique étrangère qui structurerait la politique étrangère de tous les pays. Une politique étrangère souveraine serait, pour ainsi dire, façonnée uniquement par le centre, le pôle unique ; le reste du monde, c'est-à-dire la périphérie, devrait suivre.

Dans un monde unipolaire, le pôle de puissance façonnerait les conditions-cadres des relations économiques mondiales, par exemple en propageant la théorie économique généralement acceptée et en contrôlant des institutions importantes telles que la Banque mondiale, le FMI ou même les gestionnaires de grands fonds. Le pôle de puissance exercerait également un contrôle sur une part importante des produits de base mondiaux, des routes commerciales terrestres et maritimes et de la facturation mondiale. En raison de ce monopole économique, la croissance économique des autres régions du monde pourrait être affectée, ce qui réduirait considérablement la possibilité d'émergence d'un second pôle de puissance.

Dans un ordre mondial unipolaire, même les tendances à long terme du développement technologique seraient conçues et façonnées par un seul pôle de puissance, qui dominerait simultanément le développement et la conception du système financier mondial et la réglementation juridique des relations économiques.

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Tout cela conduirait le droit international à prendre la forme d'une politique intérieure mondiale. Enfin, dans un ordre mondial unipolaire, le développement de la culture serait également orienté vers le centre mondial : toutes les tendances décisives prendraient naissance au centre et se propageraient de là à la périphérie. Cela influencerait des aspects aussi divers que la forme du système éducatif, l'émergence de modes, de tendances esthétiques et de styles, et même la question des critères selon lesquels les artistes et les écrivains, ainsi que les scientifiques et leurs théories, obtiennent ou non une reconnaissance internationale. En bref, toutes les questions relatives au développement de la civilisation seraient déterminées par une puissance centrale dans un ordre mondial unipolaire.

En un sens, un ordre mondial unipolaire créerait un monde dans lequel l'extérieur ou l'autre disparaîtrait. Dans un monde unipolaire, il n'y aurait qu'un seul pôle de pouvoir et donc un seul modèle de civilisation. Un ordre mondial unipolaire serait à terme un empire dont la sphère de pouvoir engloberait, pour la première fois dans l'histoire, l'ensemble du globe : le monde prendrait une structure totalement immanente.

De 1991 à 2022 - Un ordre mondial unipolaire en devenir

Cette liste de caractéristiques d'un monde unipolaire a été délibérément rédigée à l'image et à la ressemblance de cet ordre mondial pour bien souligner son caractère présomptueux, voire anti-humaniste. Il faut cependant garder à l'esprit qu'un ordre mondial unipolaire existe déjà sous une forme latente depuis la dissolution de l'Union soviétique en décembre 1991, et que nombre des critères énumérés décrivent déjà notre monde d'aujourd'hui. La situation des trois dernières décennies n'est pas le résultat d'un processus de développement naturel, mais plutôt le résultat imprévu de l'effondrement chaotique de l'Union soviétique, qui a pris presque tous les contemporains par surprise. C'est donc un tournant historique difficilement prévisible qui a conduit les États-Unis à jouer le rôle de pôle de puissance unipolaire dans les années 1990.

Au cours de la première décennie et demie qui a suivi l'effondrement de l'URSS, les États-Unis ont été en mesure de déterminer presque seuls la forme de la politique mondiale. Ils ont dominé toutes les institutions internationales, telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ainsi que de nombreuses fondations actives au niveau international et, depuis les années 1990, de plus en plus d'organisations non gouvernementales qui, dans de nombreux cas, peuvent certainement être considérées comme des organisations semi-gouvernementales. Enfin, les États-Unis ont également exercé une grande influence dans le domaine de la culture (soft power), dans la mesure où les tendances et les modes apparues aux États-Unis ont influencé le développement de la culture mondiale dans son ensemble. En outre, ils ont pu déterminer de manière indépendante la normalisation de nouvelles technologies telles que l'internet et les téléphones portables et les utiliser à des fins d'influence culturelle et d'espionnage.

On peut donc dire que l'ordre mondial unipolaire a été en suspens de 1991 jusqu'à la crise financière de 2008. Bien que le monde ait déjà eu une structure unipolaire à cette époque, les critères décisifs pour la mise en œuvre complète de l'unipolarité manquaient encore. Cependant, les États-Unis étaient si forts dans leur nouvelle position de puissance qu'ils ont mal évalué le risque lié à l'établissement définitif d'un tel ordre. À partir du mandat de George W. Bush Jr., l'ordre mondial unipolaire a été ouvertement proclamé par les États-Unis, divisant le monde en États amis et ennemis (les "États voyous").

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Les premiers signes de crise de l'ordre mondial unipolaire après 1991

L'euphorie a été de courte durée. Trois facteurs principaux ont provoqué l'érosion progressive du rôle des États-Unis en tant que pôle de puissance unipolaire dans la politique mondiale : tout d'abord, à partir de 2003, les États-Unis ont mis en jeu leur réputation politique mondiale en adoptant un comportement ouvertement impérialiste en Irak. L'impérialisme affiché a suscité une nouvelle prise de conscience dans une grande partie du monde arabe, de l'Amérique latine et de l'Asie du Sud et du Sud-Est. La subordination à long terme de ces pays à l'hégémonie américaine est devenue de plus en plus difficile.

Deuxièmement, à partir du milieu des années 1990, la montée en puissance de la Chine, de l'Inde et d'un certain nombre de petites économies émergentes a commencé à modifier l'équilibre économique mondial. Le déficit commercial des États-Unis a révélé la dépendance de l'économie américaine à l'égard de l'économie financière, le secteur productif, nécessaire à la stabilité du secteur financier, ayant disparu au fil des ans. Depuis la crise financière de 2008, les déséquilibres structurels de l'économie américaine sont devenus généralement visibles. Depuis lors, le rôle du dollar en tant que monnaie mondiale et de réserve est de plus en plus ouvertement remis en question.

Le troisième facteur qui a remis en question l'ordre mondial unipolaire dans la seconde moitié des années 1990 est le fait que la Russie a progressivement réussi à restaurer sa souveraineté et son potentiel militaire après l'effondrement de l'URSS dans les années 1990. Le discours de Poutine à la conférence de Munich sur la sécurité en 2007 peut être considéré comme un tournant symbolique, dans lequel la Fédération de Russie a assumé une contre-position différenciée aux yeux de l'opinion mondiale pour la première fois depuis la chute du mur de Berlin.

Héritière directe de l'Union soviétique, la Russie dispose d'un potentiel d'armes nucléaires égal à celui des États-Unis, qui fait obstacle à un ordre mondial unipolaire. En effet, un ordre mondial unipolaire nécessite un monopole sur l'utilisation de la force pour être réalisé et, en ce sens, il ressemble à un État qui ne peut exister sans un monopole sur l'utilisation de la force. C'est pourquoi les États-Unis ont élargi l'OTAN vers l'est pendant le mandat de Bill Clinton, en violation d'accords antérieurs avec Moscou, et ont commencé à développer un bouclier antimissile pendant le mandat de George W. Bush Jr. L'intention de neutraliser la capacité de frappe de la Russie a toutefois été contrecarrée par le développement de nouveaux missiles russes. Bien qu'il n'y ait pas encore d'alliance officielle entre la Russie et la Chine ou entre la Russie et l'Inde, le potentiel nucléaire de la Russie reste un facteur qui protège indirectement l'essor économique de ces pays.

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Depuis les années 1990, le rôle de Moscou en tant que deuxième puissance nucléaire a été complété par son rôle de fournisseur de systèmes de défense modernes. En vendant des systèmes de défense aérienne, par exemple, Moscou a pu limiter massivement la portée militaire des États-Unis. Des pays riches en pétrole et souverains comme l'Iran ou le Venezuela ont pu se protéger des actions militaires américaines, en partie grâce à l'achat d'armes russes.

En raison de ces trois facteurs, les intellectuels parlent de la fin de l'ordre mondial unipolaire au plus tard depuis la crise financière de 2008 : dès qu'il a été proclamé, il semblait déjà faire partie du passé. L'ensemble des livres, articles et essais écrits sur tous les continents à propos de ce changement de pouvoir depuis le milieu des années 1990 pourrait remplir des bibliothèques entières. (2) Cela soulève naturellement la question de savoir pourquoi Stoltenberg et ses compagnons d'armes semblent aujourd'hui prêts à accepter une escalade imprudente, y compris le risque d'une guerre mondiale, simplement pour faire passer quelque chose qui est essentiellement irréalisable. N'ont-ils pas connaissance des nombreuses analyses qui, dans les bureaux du département d'État américain et dans les couloirs de l'OTAN, traitent de l'impossibilité d'un ordre mondial unipolaire ?

Il est vrai que la souveraineté et la puissance militaire de la Russie sont l'un des trois facteurs qui rendent impossible un ordre mondial unipolaire. Si la Russie réussit à défendre sa zone d'influence en Ukraine, elle aura aussi indirectement défendu la souveraineté de nombreux autres pays en dehors de l'Occident. Aux yeux du monde, une victoire russe en Ukraine équivaudrait donc à la mise en œuvre de l'ordre mondial multipolaire. Toutefois, il ne s'agirait que d'une étape évolutive qui se produira dans les années à venir. En effet, l'énorme développement économique de la Chine, de l'Inde, mais aussi du Brésil, de l'Iran, de l'Indonésie et de nombreux autres pays émergents ne peut plus être arrêté et conduira de toute façon à un monde multipolaire. Le réveil intellectuel et politique qui a lieu dans de vastes régions de l'hémisphère sud et de l'hémisphère est, au cours duquel les crimes de l'impérialisme occidental sont également rappelés, va également dans ce sens et rend impossible une centralisation permanente de l'ordre mondial en Occident. (3)

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Unipolarité et valeurs occidentales

Historiquement, un ordre mondial multipolaire est "la norme" : presque tout au long de l'histoire de l'humanité, le monde a toujours été constitué de différents pôles de pouvoir. Même au cours des derniers siècles de domination européenne, différents centres de pouvoir ont toujours existé en Europe même, se contrôlant et se limitant mutuellement. La tentative de la France sous Napoléon d'unifier l'ensemble de l'Europe par la force militaire a échoué à cause de la Russie. La tentative du "Troisième Reich" de soumettre à nouveau l'Europe par la force militaire a également échoué à cause de Moscou. Et la tentative des États-Unis, initiée après l'effondrement de l'URSS, d'étendre leur pouvoir de l'Europe au monde entier a également échoué à nouveau à cause de la résistance russe.

Est-ce à cause de ce schéma constant dans l'histoire du monde que l'OTAN tire aujourd'hui littéralement sur la Russie et néglige les autres facteurs qui rendent impossible un ordre mondial unipolaire ? Quoi qu'il en soit, à l'aube d'un ordre mondial multipolaire, le monde reviendra à un schéma ancien. Il n'y a aucune raison de qualifier ce retour à un ordre ancien de "plus grand risque de tous", comme l'a fait Stoltenberg lors de la dernière conférence de Munich sur la sécurité.

Au contraire, un ordre mondial unipolaire monopoliserait le pouvoir à l'échelle mondiale. Une telle évolution irait non seulement à l'encontre des intérêts de la Russie, de la Chine, de l'Inde et de nombreux autres pays de l'hémisphère sud et de l'hémisphère est, mais une telle concentration de pouvoir serait également en contradiction fondamentale avec les valeurs de l'Occident lui-même.

Les valeurs occidentales ont émergé d'une série de révolutions qui ont commencé avec les aspirations à l'autonomie des cités-états italiennes de la Renaissance, se sont poursuivies dans la Confédération suisse, à travers la guerre des paysans allemands, la révolte hollandaise, les révolutions anglaise et américaine, et ont finalement culminé dans la grande Révolution française. (4) Les valeurs occidentales sont donc des valeurs révolutionnaires, totalement incompatibles avec l'idée d'une concentration mondiale du pouvoir. Elles reposent sur la possibilité d'un renversement des rapports de force existants, qui peut être initié à tout moment. Elles désacralisent le pouvoir et sont donc capables de l'engager pour le bien commun. Cette idée a été institutionnalisée dans la République. L'idée de la séparation des pouvoirs joue un rôle décisif pour assurer des équilibres stables, rendre visibles les abus de pouvoir et corriger les mauvaises politiques.

Le fait que l'Occident, parmi tous les pays, ait fait de l'idée d'un ordre mondial unipolaire et donc du concept de concentration globale du pouvoir la base de sa politique étrangère dans l'ère qui s'est ouverte après la chute du mur de Berlin montre à quel point le monde occidental s'est éloigné de ses fondements intellectuels. Bien sûr, l'Occident a toujours été divisé entre ses traditions impériales et républicaines. Souvent, les deux ont existé en parallèle, même si leurs principes philosophiques s'excluaient mutuellement. Un exemple célèbre est la révolte des esclaves en Haïti, que le gouvernement français a tenté en vain de réprimer par la force des armes, alors que les esclaves révoltés invoquaient les valeurs de la Révolution française. Par ses actions, Paris a fait comprendre que les valeurs de la Révolution française - à savoir la liberté, l'égalité et la fraternité - ne devaient s'appliquer qu'aux citoyens français, mais pas à ceux des colonies. (5)

Cependant, quelque chose a dû se passer en Occident même pour que l'ambivalence qui existait encore à l'époque entre la république et l'empire, et qui a peut-être existé en parallèle pendant longtemps, se soit clairement dissoute à notre époque en faveur de l'impérialisme sous la forme d'un ordre mondial unipolaire. Un Occident désireux de professer ses valeurs politiques pourrait au contraire aspirer à un monde multipolaire, en accord avec la Russie et les grandes civilisations d'Asie. Un ordre mondial multipolaire transférerait au monde l'idée de la séparation des pouvoirs et donc l'effet bénéfique de l'équilibre des puissances ; la compétition entre les civilisations demeurerait.

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La concurrence entre les civilisations

La concurrence entre les civilisations est un facteur important pour le développement futur de l'humanité. C'est précisément parce que les nouvelles technologies du 21e siècle permettent d'interférer avec les droits naturels des individus à une échelle beaucoup plus grande qu'au 20e siècle que la concurrence entre les civilisations doit être maintenue à tout prix. Les droits naturels sont des droits qui précèdent le droit positif établi par un État. Ces droits existent "par nature" et sont considérés comme acquis, comme le droit de disposer de son corps, les droits fondamentaux de la liberté humaine ou le droit des parents d'élever leurs enfants.

Sur le plan technologique, il est désormais possible de surveiller une personne tout au long de sa vie, de stocker et d'évaluer en permanence ses traces numériques et, sur cette base, de réglementer et de restreindre individuellement son accès à la société. Il est ainsi possible d'intervenir dans l'ordre du droit naturel, ce qui était impensable auparavant. Le développement futur du génie génétique s'ajoute à tout cela et pourrait, par exemple, remettre en question le droit à l'intégrité corporelle et à l'autonomie de l'individu de manière beaucoup plus radicale que les dictateurs du passé n'ont pu le faire. Tant que les civilisations peuvent être comparées entre elles, ces évolutions indésirables des différentes civilisations peuvent être reconnues et nommées. Dans un monde déterminé par différentes civilisations, aucune d'entre elles ne pourrait interférer avec les droits naturels de ses citoyens pendant longtemps sans subir un désavantage structurel par rapport aux autres civilisations.

Dans un monde unipolaire, en revanche, la comparabilité et la concurrence latente des civilisations disparaîtraient. Dans un tel monde, il serait beaucoup plus facile de définir de manière exhaustive les implications de la technologie moderne en termes de pouvoir et de limiter, voire d'abolir, les droits naturels. Il s'ensuit que ceux qui rêvent d'un monde technocratique dans lequel l'homme est asservi à la technologie ne peuvent éviter de lutter pour un monde unipolaire afin de réaliser cet objectif. Au contraire, si l'on veut que la liberté et la dignité de l'homme soient protégées au XXIe siècle, il faut lutter pour un monde multipolaire. On voit donc que les deux concepts d'ordre mondial, l'unipolarité et la multipolarité, représentent des ordres de valeurs différents.

Un autre inconvénient de l'ordre mondial unipolaire est qu'il ne tient pas compte de la diversité culturelle du monde et de la diversité des civilisations qui ont émergé au cours de l'histoire. Puisque l'ordre unipolaire cherche à gouverner le monde selon un principe unique, il doit inévitablement voir une menace dans la diversité culturelle et tendre à unifier culturellement le monde. Mais cela provoquerait inévitablement des résistances, auxquelles le gouvernement mondial unipolaire ne peut répondre que par la propagande, la manipulation ou la violence. C'est pourquoi un ordre mondial unipolaire ne serait possible que sous la forme d'une dictature mondiale.

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Les partisans d'un ordre mondial unipolaire affirment souvent que seul un gouvernement mondial peut abolir la guerre et garantir la paix dans le monde. Cependant, n'importe quel conquérant du passé aurait pu dire la même chose, selon la devise : "Quand je vous aurai tous conquis, alors...". Il doit y avoir d'autres moyens de garantir la paix mondiale que la réalisation d'un monopole mondial du pouvoir. Car le chemin vers cet objectif est pavé de sang et de violence, comme l'a récemment rappelé le musicien Roger Waters dans son discours aux Nations unies. (6)

Il est vrai que même dans un ordre mondial multipolaire, le risque de guerre existe en raison de la multitude d'acteurs. Cependant, il faut d'abord dire que les guerres au sein d'un ordre mondial multipolaire ne prendraient probablement pas le caractère absolu qui caractérise la quête d'unipolarité, à laquelle Roger Waters a également fait référence dans son discours à l'ONU. Deuxièmement, ce n'est pas seulement l'équilibre des forces qui protège de la guerre, mais aussi la culture. Dans une certaine mesure, le niveau de culture détermine la capacité d'une société à vivre en paix. Étant donné que le niveau de culture dans un monde multipolaire pourrait être inégalement plus développé que dans un ordre mondial unipolaire orienté vers l'unification, la paix dans un ordre mondial multipolaire pourrait être garantie de deux manières, d'une part par l'équilibre des pouvoirs et d'autre part par le niveau de culture le plus élevé possible.

L'argument selon lequel certains problèmes, tels que la réglementation des armes de destruction massive, le changement climatique ou la prévention des pandémies, ne peuvent être résolus qu'au niveau international est également inefficace, car le pôle de puissance unipolaire ou le "gouvernement mondial" essaierait de transformer ces problèmes internationaux en une source de légitimité pour son propre pouvoir. Au lieu de résoudre les problèmes, ils craindraient leur détournement. Un pôle de pouvoir unipolaire n'aurait aucun intérêt à résoudre les problèmes internationaux ou mondiaux, car il en aurait besoin comme prétexte pour exercer son propre pouvoir. Quiconque a suivi avec une certaine distance les débats publics en Occident ces dernières années peut facilement voir les signes d'un tel détournement de pouvoir. Ceux qui veulent vraiment résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus devraient donc s'efforcer de conclure des traités entre États souverains, plutôt que de mettre en place un "gouvernement mondial" qui serait au-dessus de tout le monde et ne pourrait donc plus être contrôlé par personne.

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Unipolarisme, guerre et échec politique de l'Europe

Il est dans la nature de notre monde d'être composé de plusieurs civilisations très importantes et anciennes. Nombre de ces civilisations ont produit d'importantes réalisations culturelles dans le passé, qui ont également posé des jalons pour l'avenir de l'humanité. Toutefois, ces civilisations sont nées de religions, de philosophies et d'histoires très différentes. Bien que des valeurs et des idées communes puissent être trouvées, les approches choisies sont souvent basées sur des principes opposés entre lesquels un compromis ne semble pas toujours possible. Par exemple, les limites de la honte, l'ordre des sentiments et des affections, la relation de l'individu à la famille, à la société et à l'État, le sens du temps et de l'histoire ou la relation à sa propre subjectivité sont codifiés très différemment selon les cultures.

Le pôle de puissance unipolaire ne peut donc pas être culturellement neutre et mondialisera inévitablement l'ordre des valeurs de sa culture d'origine - dans le monde d'aujourd'hui, celle des États-Unis. Les autres cultures en dehors du pôle de puissance pourraient donc difficilement être représentées culturellement. Leur diversité culturelle représenterait une source constante d'instabilité au sein de l'"État mondial", que l'ordre mondial unipolaire devrait contrer par une homogénéisation toujours plus grande. La propagande et la violence devraient être constamment utilisées à cette fin, ce qui entraînerait à son tour de nouvelles résistances. Mais ce mécanisme supprimerait, affaiblirait et peut-être même dissoudrait les acquis culturels dont l'humanité a tant besoin pour retrouver son avenir.

Il est clair que nombre des civilisations les plus anciennes ne peuvent consentir sans résistance à leur dissolution dans un ordre mondial unipolaire dominé par la culture consumériste américaine. La tentative d'établir un monde unipolaire doit donc nécessairement conduire à une situation dans laquelle les revendications d'un ordre unipolaire et les revendications d'un État souverain plus grand, représentant éventuellement aussi sa propre sphère culturelle, entrent en conflit existentiel l'une avec l'autre. Dans ce conflit, soit le concept de gouvernement mondial s'effondre, soit l'État en question perd sa souveraineté. D'une certaine manière, c'est exactement un conflit de ce type qui est apparu entre les États-Unis et la Russie : comme aucun compromis n'est possible entre les États-Unis, en tant que représentants de l'ordre mondial unipolaire, et la Russie, en tant que représentante des pays émergents luttant pour leur souveraineté, la menace d'une guerre entre les deux puissances nucléaires est désormais bien réelle.

Quiconque réfléchit à ces questions avec un peu de connaissance historique et de sens des responsabilités doit, pour toutes ces raisons, rejeter l'idée d'un monde unipolaire ou d'un gouvernement mondial. Puisque le concept d'établissement d'un gouvernement mondial conduit nécessairement à un conflit existentiel entre les puissances nucléaires, ce concept n'aurait jamais dû être poursuivi par les Européens. Lorsque, à partir des années 1990, il est devenu évident que les États-Unis ne pouvaient plus se détacher de ce projet, les Européens auraient dû se séparer des États-Unis.

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Le fait que les États-Unis aient été réceptifs à ces fantasmes de puissance est également dû au fait qu'il s'agit d'un pays très jeune qui s'est développé presque continuellement depuis sa fondation. Dans le même temps, les États-Unis n'ont pas connu le genre d'expériences historiques drastiques que l'Europe a endurées à plusieurs reprises sur son sol, de la guerre de Trente Ans aux deux guerres mondiales. Ceux qui ont été aussi gâtés par l'histoire que les États-Unis ont eu du mal à apprendre la maturité et la maîtrise de soi. Il aurait donc fallu que les Européens fassent preuve de sagesse et de clairvoyance et qu'ils opposent à l'euphorie de la puissance américaine une réflexion sur le bien commun de l'humanité. Une réflexion, d'ailleurs, qui aurait dû être conçue en dialogue avec les autres grandes civilisations.

On le voit, les arguments en faveur d'un ordre mondial multipolaire sont évidents. Ils auraient pu être développés sans peine dans les ministères des affaires étrangères de l'Allemagne, de la France ou de l'Italie. La raison pour laquelle cela ne s'est pas produit, pourquoi l'Europe n'a pas suivi une voie indépendante et s'est ralliée à une "grande stratégie" américaine qui aurait pu faire de l'Europe, une fois de plus, le champ de bataille d'une grande guerre, est déconcertante. Le fait que pratiquement aucun des milliers d'experts travaillant dans les ministères des affaires étrangères des différents pays européens ne se soit exprimé publiquement en tant que voix critique et d'avertissement indique soit un énorme manque de sens des responsabilités, soit que les représentants de l'intelligentsia ont été activement exclus de ces institutions.

L'échec de l'Europe et la véritable peur des élites

Le fait qu'aujourd'hui, 33 ans après la réunification, l'Europe soit confrontée au danger réel d'une guerre nucléaire est l'expression d'un échec fondamental de la politique étrangère allemande, française et italienne qui peut difficilement être décrit avec des mots. En 1989, l'Europe a été bénie par les circonstances de l'histoire. Elle avait la possibilité d'instaurer un ordre de paix durable, susceptible de durer des générations, sous la forme d'une unification allemande et européenne. L'Europe d'aujourd'hui, en revanche, qui lâche à nouveau les chiens de guerre sur son continent en pensant à l'avenir et même avec une certaine ruse (7), s'est montrée indigne de ce cadeau. Le pouvoir de politique étrangère d'au moins deux décennies a été gaspillé pour un objectif discutable.

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La séparation de l'Ukraine de la Russie était un vieil objectif de guerre de l'Empire allemand pendant la Première Guerre mondiale, imposé par la force dans le traité de paix de Brest-Litovsk. Le "Troisième Reich" a réactivé cet objectif de guerre et l'a encore élargi, cherchant non seulement à s'emparer de l'Ukraine, mais aussi à exterminer une partie considérable de tous les Russes. La campagne d'Hitler contre l'Union soviétique est en effet ouvertement conçue comme une guerre d'extermination raciale et idéologique. Dans l'ancienne République fédérale et la RDA, mais aussi dans l'Allemagne réunifiée sous Kohl et Schröder, il existait encore un consensus sur le fait que les anciens objectifs de guerre allemands avaient échoué et que, par conséquent, un futur conflit avec la Russie au sujet de l'Ukraine devait être évité à tout prix. Le fait que cette conviction ait perdu sa validité inconditionnelle sous les mandats de Merkel et Scholz n'est rien de moins qu'une catastrophe intellectuelle et morale pour notre pays et pour l'Europe dans son ensemble.

Revenons à la déclaration du secrétaire général de l'OTAN : Jens Stoltenberg estime qu'une victoire russe serait pire qu'une poursuite de l'escalade qui pourrait conduire à une véritable guerre mondiale avec des milliards de morts. Les déclarations de nombreux politiciens et témoins contemporains cités au début indiquent qu'un tel pari pourrait effectivement être planifié. Quelle crainte sous-jacente a pu conduire Stoltenberg à appeler à l'escalade?

Peut-être craint-il que l'irrationalité de 30 ans de politique étrangère occidentale ne soit révélée au grand jour, que les citoyens ne soient informés de ce qui a été réellement tenté au cours des trois dernières décennies ? À savoir que les hommes politiques occidentaux ont cherché à instaurer un ordre mondial qui, d'une part, mène nécessairement à la guerre ? Et qui, d'autre part, contredit fondamentalement l'ordre des valeurs occidentales.

Cependant, si cette révélation est connue, elle pourrait être le début d'une remise en question qui, au fur et à mesure qu'elle progresse, pourrait se transformer en un second Siècle des Lumières. Le premier Siècle des Lumières a remis en cause le pouvoir illégitime de l'Église et du clergé, ainsi que de la noblesse et de la société de classes. Aujourd'hui, nous vivons à nouveau dans un monde où le pouvoir s'est énormément développé - comme dans la France absolutiste - mais perd de plus en plus sa base de légitimité au cours de cette expansion.

Un deuxième siècle des Lumières, à l'instar de la critique du clergé, devrait aujourd'hui remettre en question le pouvoir des médias et dénoncer leurs techniques sophistiquées de manipulation psychologique. Et, dans la lignée de la critique de l'aristocratie et de la grâce divine de la monarchie, elles devraient éclairer aujourd'hui le pouvoir de l'oligarchie et l'économie mondiale de plus en plus dominée par les monopoles. Bien entendu, si ces secondes lumières s'amorçaient, une dynamique émergerait qui irait bien au-delà d'une simple réforme de notre système politique. S'agit-il de l'évolution que Stoltenberg appelle "le plus grand risque de tous", à savoir le retour de l'Occident à ses valeurs originelles ?

* multipolar-magazin.de

Traduction par oval.media

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Hauke Ritz. Docteur en philosophie, il publie principalement sur des sujets de géopolitique et d'histoire des idées. Livres : "Der Kampf um die Deutung der Neuzeit" (2013), "Endspiel Europa" (2022, avec Ulrike Guérot).

Source originale : https://www.oval.media/it/lanalisi-del-filosofo-tedesco-hauke-ritz/

Source de la traduction : https://www.oval.media/it/lanalisi-del-filosofo-tedesco-hauke-ritz/

NOTES

(1) Rob Bauer, président du comité militaire de l'OTAN, entretien avec la chaîne de télévision RTP, 29.01.2023.

(2) Chalmers Johnson, An Empire in Decline : When Will the American Century End ? Munich 2001 ; Peter Scholl-Latour, Weltmacht im Treibsand - Bush gegen die Ayatollahs, Berlin 2004 ; Emmanuell Todd, Weltmacht USA - Ein Nachruf, Munich 2003

(3) Voir : Hauke Ritz, Geopolitischer Gezeitenwechsel, in : Carsten Gansel (ed.), Deutschland Russland - Topographie einer literarischen Beziehungsgeschichte, Berlin 2020, pp. 427-442.

(4) La révolution russe de 1917 fait également partie de cette série, mais d'une manière particulière, qu'il n'est pas possible d'aborder ici de manière exhaustive.

(5) Voir Susan Buck-Morss, Hegel und Haiti - Für eine neue Universalgeschichte, Berlin 2011.

(6) "...et la marche hégémonique de tel ou tel empire vers la domination mondiale unipolaire. Rassurez-vous, ce n'est pas votre vision, car il n'y a pas d'issue positive sur cette voie. Cette route ne mène qu'au désastre, tout le monde sur cette route a un bouton rouge dans sa mallette et plus nous avançons sur cette route, plus nos doigts irrités se rapprochent de ce bouton rouge et plus nous nous rapprochons tous de l'Armageddon". Roger Waters, discours au Conseil de sécurité de l'ONU, New York, 08.02.2023

(7) Voir : Ulrike Guerot, Hauke Ritz, Endspiel Europa - Warum das politische Projekt Europa gescheitert ist und wie wieder davon träumen können, Frankfurt a. Main 2022, p. 118 et suivantes.

jeudi, 15 juin 2023

Silvio Berlusconi: libéral, fasciste ou simple Italien moyen?

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Silvio Berlusconi: libéral, fasciste ou simple Italien moyen?

par Patrizio

Source: https://www.bloccostudentesco.org/2023/06/15/bs-berlusconi-liberale-fascista-o-italiano-medio/

La mort de Silvio Berlusconi a été la principale nouvelle de ces trois derniers jours en Italie; depuis l'annonce de sa récente ré-hospitalisation, quelques jours seulement après sa sortie de l'hôpital San Raffaele, on avait le sentiment que cette fois-ci, il lui serait très difficile de s'en sortir. Et c'est bien ce qui s'est passé: l'ancien Cavalieri s'est éteint le 12 juin à 9h30. Une date destinée à devenir historique, comme le point final de la vie troublée d'un homme très controversé. 

Un homme. Il s'agit de Silvio Berlusconi qui, au cours de ses 30 années d'activité politique, a été dépeint de manière diamétralement opposée selon qu'on l'aimait ou qu'on le détestait: un saint, un monstre, le sauveur de la patrie, un mafioso, un homme juste, un homme corrompu. Analysons donc sa figure qui, qu'on le veuille ou non, a été au centre de la scène politique mondiale, la modifiant peut-être à jamais.

Berlusconi, en effet, est entré en politique à un moment où les politiciens commençaient à être dégoûtés par l'électorat : l'arrestation de Mario Chiesa, Mani Pulite, la fin des partis de la première république et la réorganisation ultérieure de la gauche communiste en PDS, tout cela a accru le sentiment d'anti-politique chez les Italiens. Berlusconi, dans ce contexte, fait donc figure de pionnier "grillinamente", se présentant comme l'entrepreneur "honnête", défenseur des travailleurs, qui n'a pas d'intérêts, à une époque où la politique est perçue par l'Italien moyen comme "un moyen de s'enrichir", un milliardaire avec des entreprises sur la crête d'une vague passe pour quelqu'un de crédible, parce que "à quoi bon ? De toute façon, il a déjà de l'argent". C'est ainsi que l'entrepreneur de Brianza réussit à gagner la confiance et le consensus de la majorité des électeurs, en vivant surtout sur des thèmes tels que la liberté d'entreprise, les impôts trop élevés, le chômage et en utilisant le cheval de Troie (très fructueux) du "danger communiste". 

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Oui, car comme nous le savons, pour Berlusconi, les communistes ont été une mine d'or: combien de mèmes, combien de blagues, combien de moments folkloriques dans lesquels Silvio les a jetés en pâture? Sa rhétorique, en revanche, est libérale: Berlusconi fait grand usage de concepts tels que la liberté, la démocratie, la réduction de l'État, mais dans une optique populiste, en proposant comme objectif générique vague la mystique "révolution libérale" qui, toutefois, ne se produira jamais. En remportant les élections en 1994, puis en 2001, Berlusconi s'est imposé comme le nouveau "sauveur de la patrie" et le champion de la liberté contre le "communisme".

En bon "archi-italien", comme le définit à juste titre la chaîne YouTube "Progetto Razzia", Berlusconi s'est fait un nom en matière de politique étrangère: célèbre bataille de "pacification" entre les États-Unis de Bush et la Russie du nouveau président Poutine, avec la fameuse poignée de main qu'il a sympathiquement "accompagnée", le terme de "kapò" épinglé à Schulz lors du Conseil européen, l'évocation grivoise du "gros cul de Merkel", les "pauvres communistes", le "excusez-moi", la chaise de Travaglio, autant de scènes extrêmement folkloriques qui ont permis au cabinet du Premier ministre italien de se faire remarquer lors des sommets internationaux. Une véritable star, un showman prêté à l'institution, avec des gaffes et des moments drôles désormais bien connus et devenus cultes des vingt ans de la période berlusconienne. Ses propositions (la baisse des impôts, le million d'emplois, le pont sur le détroit de Messine) sont devenues une rengaine politique, et sa figure extrêmement polarisante (anticipant, là aussi, la montée de Donald Trump aux États-Unis), comme la rhétorique du "mauvais État" qui ne laisse pas tranquilles les bons travailleurs, sont en fait des choses purement populistes, qui n'ont rien à voir avec les idéaux libéraux, mais avec le ventre démagogique de l'Italien moyen. 

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Les poursuites elles-mêmes, pour fraude fiscale, bunga-bunga, etc., pour lesquelles Berlusconi a déboursé plus de 800 millions d'euros en frais de justice, ont été mal perçues par la partie de la population la plus hypocritement bornée, mais d'un autre côté, une grande partie de ses fidèles a toujours réagi positivement parce que, à leurs yeux, Berlusconi était quelqu'un qui admettait ses vices (femmes, revenus non déclarés), qui plaisantait à leur sujet. En revanche, il était perçu de manière beaucoup plus hypocrite comme un personnage qui, par ailleurs, avait toujours tu ses liens avec la mafia et qui prenait de l'argent au noir (comme l'a montré le récent scandale du Qatargate). Ce sont ses erreurs géopolitiques (abandon de Kadhafi), stratégiques (soutien à Monti, Draghi, Letta et à divers gouvernements de coalition), ses dernières sorties et le compromis dû au fait de n'avoir jamais réalisé concrètement les propositions qu'il avait avancées, qui ont érodé son consensus, le réduisant au soutien des groupes de pouvoir et des lobbies qui l'ont soutenu et qui ont déplacé des votes, en plus de ses loyalistes.

Outre le fait qu'il ne s'inscrivait pas dans leur dynamique, le Cavalieri était détesté par la gauche principalement pour une raison: au fil du temps, il a été le seul à avoir réussi, à sa manière et pour ses propres intérêts, à construire des structures alternatives (télévision, journaux, maisons d'édition à grand tirage), même si, plus récemment, elles ont été diluées dans des thèmes libéraux-progressistes et modérés. En revanche, Berlusconi ne s'est jamais posé en politicien identitaire, il a été détesté parce qu'il a réussi, parce qu'il a été un pionnier dans des domaines qui ont toujours été considérés comme exclusifs aux élites de gauche. En conclusion : Silvio Berlusconi n'a jamais été un fasciste, il n'a jamais vu l'État de manière organique et la nation dans un sens spirituel, et il n'a même jamais été un libéral, terme toujours utilisé de manière impropre en opposition à la gauche "communiste" qui ne laissait pas tranquilles les petits entrepreneurs honnêtes, et aux magistrats corrompus (ainsi que communistes) qui le "persécutaient" pour l'empêcher d'atteindre ses objectifs. Au contraire, il était une représentation exquise du tissu social sur lequel reposait l'Italie de l'après-boom économique : bourgeois, populiste, anti-politique, un homme "comme tant d'autres", qui s'est "construit lui-même". Il était donc, par essence, le parfait "rêve italien" auquel tout homme de la rue, quelle que soit son origine, pouvait se référer : l'Italien moyen qui, parmi de nombreuses tentatives de Fantozzi pour s'élever socialement, a réussi.

mercredi, 14 juin 2023

Les experts en énergie mettent en garde contre la pénurie d'électricité: "Les premiers signes de désindustrialisation"

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Les experts en énergie mettent en garde contre la pénurie d'électricité: "Les premiers signes de désindustrialisation"

Source: https://zuerst.de/2023/06/14/energie-experten-warnen-vor-strommangel-erste-anzeichen-einer-deindustrialisierung/

Berlin. Il y a quelques années, on se serait moqué de quiconque aurait prévenu que l'Allemagne pourrait un jour manquer d'électricité. Mais aujourd'hui, le danger devient réel. Markus Krebber, le patron du groupe énergétique RWE, a exprimé publiquement ses craintes de voir l'Allemagne manquer d'électricité à moyen terme, ce qui serait catastrophique pour le site économique qu'est l'Allemagne.

Dans une interview accordée au journal Bild, M. Krebber a déclaré : "La prospérité de l'Allemagne repose sur une industrie forte. Une offre énergétique limitée entraîne des prix élevés - ce qui met en danger la compétitivité du site industriel allemand. Nous voyons les premiers signes de désindustrialisation".

Dans le magazine Focus, le responsable de l'énergie a été encore plus clair : "Nous n'avons pas autant d'énergie à disposition que ce dont nous avons besoin". Selon lui, cette lacune entraîne des prix de plus en plus élevés, ce qui suscite des inquiétudes légitimes quant à la compétitivité.

Le fait est que depuis la fermeture des trois dernières centrales nucléaires à la mi-avril, l'Allemagne doit importer plus d'électricité qu'elle ne peut en vendre à l'étranger.

Christian Kullmann, PDG du groupe chimique Evonik, met en garde contre un "désastre énergétique". Les produits de masse ne seront plus fabriqués en Allemagne à l'avenir. Conséquence : "A terme, nous allons probablement dire adieu à ces industries ici - et cela ne durera pas trop longtemps". Le site allemand est donc "sous pression".

Au total, 132,8 milliards de kilowattheures d'électricité ont été produits en Allemagne au premier trimestre et injectés dans le réseau, une quantité "inhabituellement faible", selon l'Office fédéral des statistiques (se).

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Vulnérabilité du système politique de l'UE

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Vulnérabilité du système politique de l'UE

par le groupe de réflexion Katehon

Source: https://www.geopolitika.ru/en/article/vulnerability-eu-political-system

La première vulnérabilité est que l'UE n'est pas un système politique complètement unifié. Au contraire, elle est composée de 27 États membres indépendants, chacun ayant ses propres intérêts et priorités. Cela peut conduire à un blocage du processus décisionnel et à un affaiblissement de l'influence de l'UE sur la scène internationale.

L'idée d'une politique étrangère européenne commune a été évoquée pour la première fois en 1987 elle a ensuite été confirmée par le traité de Maastricht de 1993 puis élargie par le traité d'Amsterdam de 1997. Les objectifs de la politique étrangère commune ont été définis plus précisément dans le traité de Lisbonne de 2009.

Pour la Russie, les trois dimensions régionales de la politique étrangère de l'UE sont les plus intéressantes : l'espace post-soviétique, l'espace asiatique et l'engagement de l'UE avec les États-Unis.

Dans l'espace post-soviétique, l'UE a lancé de vastes programmes de coopération avec l'Ukraine, la Géorgie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Moldavie et le Belarus (ils sont actuellement en suspens). Malgré les vicissitudes du conflit ukrainien, Moscou a manifesté son intérêt pour la poursuite du dialogue avec l'UE, mais souhaite le renouveler non pas sur la ligne Moscou-Bruxelles, mais par le biais de liens bilatéraux avec les États membres de l'UE.

La politique étrangère de l'UE dans l'espace post-soviétique est principalement mise en œuvre par le biais du projet dit "Partenariat oriental", en place depuis 2009 dans le cadre de la politique de voisinage élargie.

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Déficit démocratique

La deuxième vulnérabilité est liée à ce que l'on appelle le déficit démocratique de l'UE. La société des citoyens, qui représente directement les intérêts de la population, existe sous une forme très limitée. Seul le Parlement européen (PE) est un organe élu dans l'UE, mais de nombreuses décisions politiques sont prises par des fonctionnaires non élus, aux pouvoirs discrétionnaires et nommés.

Dans l'UE, le poids des votes varie en fonction de la taille de la population et des pays, de sorte que l'égalité politique des citoyens n'est pas réalisée dans la pratique. En raison de l'opacité de l'information, le contrôle de la prise de décision n'est pas non plus pleinement exercé. L'UE dispose d'un ensemble d'institutions ostensiblement démocratiques: le Parlement européen, dont les membres sont élus au suffrage direct, l'exécutif (la Commission européenne) et le législatif (la Cour de justice des Communautés européennes). Toutefois, le Parlement outrepasse constamment son pouvoir législatif et la plupart des décisions de l'UE sont prises à huis clos au sein du Conseil de l'UE. Par conséquent, les processus démocratiques dans l'UE sont en proie à un certain nombre de difficultés et ne peuvent pas être pleinement réalisés.

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Absence de politique étrangère commune

La troisième vulnérabilité est l'absence d'une véritable politique étrangère commune de l'UE. Cela peut conduire à des conflits dans les relations avec les pays tiers et à l'incapacité de protéger les intérêts communs de ses citoyens.

La raison principale est que l'UE, qui avait l'ambition de créer un centre de pouvoir autonome, n'a pas été en mesure de mener à bien ce processus, principalement en raison de problèmes internes. Il n'y a pas de voie commune dans les pays de l'UE, il n'y a pas de vision commune des buts et des objectifs, et pour élaborer une solution cohérente, la barre doit être considérablement abaissée.

En outre, le processus décisionnel lui-même est extrêmement lent. Si nous prenons les problèmes les plus graves auxquels l'Europe a été confrontée récemment, la crise de la zone euro, la question des réfugiés, nous constatons que les décisions sont retardées pendant longtemps, ou qu'elles sont prises à mi-chemin et qu'il s'avère ensuite qu'elles ne fonctionnent pas. Jusqu'à présent, l'Europe n'a pas surmonté ces problèmes ; au contraire, en raison des tensions internes croissantes dans la société, ils ont été exacerbés.

Il y a le Royaume-Uni, qui se concentre presque exclusivement sur les États-Unis, il y a l'Allemagne, le plus grand pays de l'UE, mais qui n'agit pas comme une force indépendante en matière de politique étrangère. La France commence parfois à se manifester, mais cela dépend en grande partie de la situation politique intérieure du pays. Depuis l'époque de Charles de Gaulle, la France a fait preuve de moins en moins d'indépendance en matière de politique étrangère.

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L'OTAN domine désormais la politique étrangère de l'UE, et l'orientation de l'Union est presque entièrement déterminée par l'influence des États-Unis. L'idée d'une communauté européenne de défense a été proposée depuis les années 1950, mais n'a pas abouti. Des propositions similaires ont été faites dans les années 1990, elles ont été inscrites dans les traités de Maastricht instituant l'Union européenne, mais ces projets sont restés en l'état. Et l'élargissement ultérieur de l'Union européenne n'a pas permis de parvenir à un accord sur ces questions.

L'Europe s'est jointe aux sanctions contre la Russie, dictées non seulement par la dépendance de l'Europe à l'égard des États-Unis, mais aussi par certaines valeurs et certains intérêts qui unissent les États européens.

Alors qu'en paroles, l'UE est devenue l'entité qui garantit un état de paix en Europe et exclut toute agression contre une quelconque partie du monde, en réalité, l'UE, par le biais de l'OTAN, a participé à l'agression contre la Yougoslavie et la Libye, et finance aujourd'hui la poursuite de la guerre en Ukraine. Cette contradiction apparaîtra tôt ou tard au grand jour.

Attitude des citoyens

Une quatrième vulnérabilité concerne l'attitude des citoyens à l'égard de l'UE. Certains citoyens estiment que l'UE est trop éloignée de leur vie et qu'elle n'accorde pas suffisamment d'attention à des questions importantes telles que la santé, l'éducation et la sécurité. Cela peut conduire à une perte de confiance des citoyens dans le système politique de l'UE. Dans de nombreux États, les citoyens se sont déjà exprimés contre les politiques de l'UE en matière d'accueil des réfugiés et des immigrants.

Une cinquième vulnérabilité concerne la montée du sentiment anti-UE et du nationalisme dans certains États membres. Cela provoque des tensions entre les pays et peut entraver le bon fonctionnement du système politique de l'UE dans son ensemble.

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Cette menace interne à l'UE est la montée des sentiments anti-UE, nationalistes et de plus en plus xénophobes au sein de l'Union. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a déclaré dans une lettre adressée aux dirigeants de l'UE à la veille du sommet de Malte.

"L'égoïsme national devient une alternative attrayante à l'intégration. De plus, ces tendances sont alimentées par les opinions erronées de ceux pour qui l'idéologie et les institutions sont devenues plus importantes que les intérêts et les émotions des gens", peut-on lire dans la lettre.

Tusk a également noté que la confiance dans l'intégration politique et les valeurs fondamentales de la démocratie libérale s'effrite parmi les élites pro-européennes.

"Dans un monde plein de tensions et de confrontations, le courage, la détermination et la solidarité politique des Européens sont nécessaires. Sans eux, nous ne survivrons pas. Si nous ne croyons pas en nous-mêmes, dans les objectifs profonds de l'intégration, pourquoi quelqu'un devrait-il le faire ? Montrons notre fierté européenne. Si nous faisons semblant de ne pas entendre et de ne pas voir les décisions prises à l'encontre de l'UE et de notre avenir, les gens cesseront de considérer l'Europe comme une grande patrie. Il est tout aussi dangereux que les partenaires mondiaux cessent de nous respecter", a souligné M. Tusk.

"Il existe un sentiment antisystème en Europe, et pas seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis et dans d'autres parties du monde. Ce n'est pas qu'ils montrent de l'hostilité envers l'UE, mais ils montrent un sentiment anti-système dans notre opinion publique", a déclaré Mme Mogherini lors d'une conférence de presse en Finlande, retransmise par le site Internet de la présidente finlandaise.

"Les institutions, qu'elles soient locales, nationales, régionales, continentales ou mondiales, doivent analyser ces sentiments de toute urgence", a-t-elle ajouté.

"En ce qui me concerne, nos concitoyens ont le sentiment que les institutions ne travaillent pas dans leur intérêt", a déclaré le chef de la diplomatie européenne.

Un sondage réalisé en mai par l'Institut français d'opinion publique a montré que les Français âgés de 25 à 34 ans penchent en faveur de Marine Le Pen, chef du parti nationaliste Rassemblement national. On peut donc supposer que la politicienne a de bonnes chances de remporter le premier tour de scrutin.

Mais malgré le soutien croissant à Mme Le Pen, le président français sortant Emmanuel Macron l'emportera au second tour avec 54 % contre 46 % pour Mme Le Pen, selon le sondage.

En outre, selon Charles Grant, directeur du Centre for European Reform à Londres, Paris utilisera la présidence de l'UE au premier semestre de l'année prochaine, à l'approche des élections présidentielles, pour "promouvoir sa vision de l'Europe". La victoire de Macron.

"Les fonctionnaires français affirment que les trois premiers mois de la présidence de l'UE devraient produire des 'résultats concrets' qui favoriseront la réélection de Macron", a déclaré M. Grant, cité par le Daily Express.

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Monnaie et système de paiement

L'euro est le cinquième point faible de l'UE. Pourquoi l'UE dispose-t-elle de peu d'outils pour juguler l'inflation ? La situation économique actuelle fait planer la menace d'une crise mondiale, de l'effondrement de l'euro et du retour des pays de l'UE à leur monnaie nationale.

La croissance des prix dans la zone euro a battu un record, atteignant un taux annuel de 7,5% en mars, selon les estimations provisoires de l'Office statistique de l'Union européenne.

Le mois dernier, l'inflation annuelle a atteint 5,9%. L'énergie (44,7%) et l'alimentation, l'alcool et le tabac (5%) ont été les principaux facteurs de la hausse des prix.

Parmi les pays de l'UE, les taux d'inflation les plus élevés ont été enregistrés en Lituanie (15,6%), en Estonie (14,8%), aux Pays-Bas (près de 12%), en Lettonie (près de 11%) et en Espagne (9,8%).

L'inflation est également en hausse au Royaume-Uni : elle devrait atteindre 8% dans les prochains mois. En Russie, l'indice des prix à la consommation devrait augmenter de 20% d'ici la fin de l'année, selon les prévisions des analystes interrogés par la Banque centrale.

L'affaiblissement de l'euro pourrait être une condition préalable à l'abandon de la monnaie unique par les pays de l'UE, voire au retour aux monnaies nationales.

Les pays de l'UE se divisent grosso modo en deux camps : ceux de la zone euro, où l'euro est la principale monnaie, et ceux qui continuent d'utiliser leurs monnaies nationales. Les premiers comprennent les principales économies de l'UE, notamment l'Allemagne et la France. Les seconds sont la Pologne (zloty), la République tchèque (couronne tchèque), le Danemark (couronne danoise) et d'autres pays.

Il y a actuellement plus de membres de la zone euro que de pays ayant des monnaies nationales.

"La désintégration de la zone euro est un long processus, mais les conditions sont déjà visibles. La Banque centrale européenne tente actuellement d'amorcer un resserrement de sa politique monétaire en raison d'une inflation élevée. En conséquence, les taux d'intérêt sur les euro-obligations des pays en difficulté - la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Italie - ont immédiatement augmenté. L'écart de rendement sur les obligations de ces pays a augmenté par rapport aux investissements sans risque en Allemagne. En conséquence, la fragmentation de la zone euro a commencé", a déclaré l'économiste Tatiana Kulikova.

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Le désaccord de l'UE avec la Russie

La vulnérabilité et le désaccord de l'UE s'expliquent en grande partie par l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine et par les problèmes liés à l'adoption de paquets de sanctions à l'encontre de notre pays.

Jeudi, les dirigeants polonais et tchèques ont critiqué le premier ministre hongrois Viktor Orban pour sa position critique sur les sanctions contre la Russie. La Hongrie s'oppose au renforcement des sanctions de l'UE à l'encontre de la Russie, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en énergie. Contrairement à la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie s'opposent à la Russie.

"Ce n'est pas le meilleur moment pour le format (de Visegrad), et la position différente de la Hongrie affecte et complique considérablement la situation", a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala avant la réunion du groupe de Visegrad en Slovaquie. "Je ne cache pas que les opinions du premier ministre hongrois, dont certaines peuvent même être qualifiées de provocatrices, n'aident pas la coopération à se développer comme par le passé".

La Pologne est également devenue plus critique à l'égard d'Orban en raison de sa position sur l'Ukraine. Malgré ces relations tendues, le groupe de Visegrad reste un forum important au sein de l'UE, a déclaré M. Morawiecki, ce que les dirigeants ont prudemment souligné lors d'une conférence de presse commune à l'issue des entretiens. "Nous avons des points de vue différents sur certaines questions, mais il y a de nombreux sujets sur lesquels nos positions coïncident et sur lesquels nous pouvons coopérer", a déclaré Piotr Fiala.

Ces vulnérabilités et ces défis pourraient compromettre la capacité de l'UE à relever les défis actuels et affaiblir l'influence de l'Europe sur la scène internationale.

mardi, 13 juin 2023

Les conflits internes s'intensifient en Ukraine

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Les conflits internes s'intensifient en Ukraine

Lucas Leiroz

Source: https://novaresistencia.org/2023/06/08/disputas-internas-aumentam-na-ucrania/

Apparemment, des conflits internes sévissent à Kiev.

Sur fond de tensions croissantes et de campagne militaire désastreuse, aucun responsable ne semble être absolument sûr de sa position au sein du régime. Des rumeurs circulent sur le remplacement du président Vladimir Zelensky lui-même, le commandant en chef des forces armées Valeri Zaluzhnyi étant le principal candidat au poste de chef de l'État.

La mauvaise situation de l'Ukraine sur le champ de bataille génère un mécontentement collectif au sein de l'équipe dirigeante, ce qui nécessite des changements et des réarrangements. En ce sens, Zaluzhnyi est généralement considéré comme un fonctionnaire peut-être plus compétent que l'actuel président pour gérer le conflit. Toutefois, le poste actuel de Zaluzhnyi, à savoir celui de chef des forces armées, fait également l'objet d'un différend.

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L'une des options pour remplacer Zaluzhnyi serait l'actuel commandant en chef des forces terrestres Alexander Syrsky (photo), qui devient une personnalité de plus en plus populaire parmi les autorités. Syrsky est une personne très controversée. Il est le principal responsable du "hachoir à viande" de Bakhmout. C'est lui qui a convaincu les autorités ukrainiennes de la prétendue viabilité du maintien des positions dans la ville malgré l'avancée russe, qui a entraîné la mort (inutile) de milliers de soldats de Kiev.

Le problème est que les actions de Syrsky ont en quelque sorte satisfait les dirigeants du régime, pour qui, comme nous le savons, la vie des Ukrainiens ne semble pas avoir beaucoup d'importance. Le combat à Bakhmut a suffi à rehausser le statut et la popularité de Syrsky, le lançant non seulement dans la course à la tête des forces armées, mais aussi dans des postes plus élevés.

En fait, les choses ne vont pas bien pour Zelensky. Le président commence déjà à être critiqué à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine. La longue tournée internationale qu'il a effectuée récemment, soi-disant à la recherche d'un soutien diplomatique, a été ressentie comme une sorte de "fuite". Comme on pouvait s'y attendre, le fait que le dirigeant n'ait pas été en Ukraine pendant les jours les plus difficiles du conflit - les derniers jours de la bataille de Bakhmout - a suscité le malaise et le dégoût.

Évidemment, pour un pays en guerre, le pire scénario est que le dirigeant national soit considéré comme un lâche ou un déserteur. Ainsi, si l'on considère que Zelensky n'a pas pu obtenir beaucoup de soutien international pour son voyage et qu'il n'était pas non plus à Kiev pour recevoir et récompenser ses soldats après la bataille, les chances qu'il reste longtemps au pouvoir semblent douteuses.

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À cet égard, l'hypothèse d'un remplacement de Zelensky par Zaluzhnyi (photo) a longtemps été évoquée. Le commandant militaire est considéré comme un leader plus fort et plus capable, à la fois de faire face aux moments difficiles du conflit et de rechercher éventuellement des négociations s'il n'y a pas d'autre alternative. Cependant, Zaluzhnyi ne semble pas être le seul en lice.

Comme nous l'avons mentionné, Alexander Syrsky a gagné en prestige auprès des autorités ukrainiennes, et il est donc possible qu'il soit dans la course à la présidence - malgré sa responsabilité dans ce qui s'est passé à Bakhmut. Mais il n'est certainement pas le seul rival de Zaluzhnyi et Zelensky.

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Le chef des services de renseignement ukrainiens, Kirill Budanov (photo), est également un nom que certains initiés suggèrent comme futur président. Il est évident que sa position lui confère un statut très privilégié au sein des autorités du pays, ce qui explique le grand prestige dont il jouit, apparaissant aux côtés de Zaluzhnyi et Syrsky dans la course. Dans un pays en guerre, les forces armées et les services de renseignement sont certainement les plus susceptibles de prendre le pouvoir en cas de destitution du dirigeant civil, il est donc possible que Budanov ait une chance dans ce défi.

Comme nous pouvons le constater, les conflits s'intensifient. Zelensky semble de plus en plus menacé par ceux qui devraient être ses proches alliés. Certains médias décrivent la situation comme une guerre de "tous contre tous". Zaluzhnyi reste le favori pour remplacer Zelensky. Syrsky, bien que respecté par les autorités, est une personnalité notoirement cruelle et peu fiable, comme l'a montré le "hachoir à viande" de Bakhmut. D'autre part, Budanov nuit souvent à son image en Occident par ses déclarations controversées dans la presse, comme ce fut le cas récemment lorsqu'il a admis la participation de l'Ukraine au meurtre de civils russes. En ce sens, Zaluzhnyi apparaît toujours comme un dirigeant plus "sobre" et plus réaliste. Mais cela pourrait changer à tout moment, en fonction des intérêts des sponsors occidentaux dans le choix d'un remplaçant.

Cependant, parallèlement à la course à la présidence, il y a toujours la dispute pour le commandement des forces armées. Syrsky aspire également à ce poste, d'autant plus si l'ascension prévue de Zaluzhnyi à la présidence se confirme. De même, si Budanov finit par devenir président, il y aura une course à la tête des services de renseignement ukrainiens. Le scénario est en effet celui d'une contestation généralisée et incontrôlée. Et Zelensky ne semble pas avoir assez de pouvoir pour contrôler la crise ou empêcher sa destitution.

En fait, alors que les grands médias tentent de faire croire que Moscou est divisée par des conflits internes, dans le monde réel, c'est Kiev qui semble de plus en plus plongé dans une guerre de "tous contre tous". Les troupes russes utilisent souvent des techniques de guerre psychologique pour montrer leur désunion, alors qu'elles travaillent en fait de manière cohérente sur leurs stratégies. De leur côté, l'Ukraine et l'Occident tentent de montrer leur unité et leur cohésion, alors qu'ils ont de sérieux problèmes de gestion interne.

Source : Infobrics

lundi, 12 juin 2023

L'Europe perd au jeu mondial de Risk

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L'Europe perd au jeu mondial de Risk

par Antonio Lettieri

Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/25634-antonio-lettieri-nel-risiko-mondiale-perde-l-europa.html

Entre des accords jusqu'alors impensables, comme celui entre les Saoudiens et l'Iran, et de nouveaux acteurs comme le Brésil et l'Inde qui évitent de prendre clairement parti, la Chine continue d'étendre son influence. Le centre du monde se trouve désormais dans le Pacifique, tandis que le Vieux Continent est de plus en plus périphérique

Prédire l'avenir en matière politique a toujours été risqué. Elle l'est d'autant plus dans un contexte de guerre. Ce qui semblait être une question de frontières entre l'Ukraine et la Russie est devenu une confrontation impliquant une grande partie du système mondial.

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À la fin de l'année 2021, tout semblait s'orienter vers de nouvelles relations en Europe. Ce n'est pas un hasard si Angela Merkel, à la veille de prendre sa retraite après 16 ans à la chancellerie, a établi d'importants partenariats avec la Russie. Lors d'une réunion à Moscou en septembre, l'ouverture du deuxième gazoduc qui fournira du gaz russe à l'Allemagne et à d'autres pays européens a été finalisée.

Moins de deux mois se sont écoulés entre le départ à la retraite d'Angela Merkel en décembre 2021 et l'ouverture du conflit. Les historiens qui approfondissent le sujet pourront nous donner de meilleures explications sur un changement, à bien des égards imprévisible, capable de modifier radicalement le scénario international.

Dans un pays à l'histoire et à la composition linguistique aussi diverses que l'Ukraine, la solution appropriée semblait, jusqu'à l'éclatement du conflit à l'hiver 2014, être l'articulation régionale. Cela n'aurait rien eu de nouveau. La Belgique et l'Espagne ont une configuration régionale et des langues différentes. En Belgique, on parle le wallon et le flamand ; en Espagne, à côté du castillan, dix millions de citoyens parlent la langue catalane. En Ukraine, la légitimité de la langue russe pourrait être reconnue dans les régions où le russe est la langue historiquement et populairement utilisée. Mais aujourd'hui, il est inutile de revenir sur ce qui aurait pu être fait et ne l'a pas été.

Les alliances

La guerre en cours n'implique pas seulement l'Ukraine, mais, plus ou moins directement, une grande partie de l'ordre mondial. Le gaz russe qui devait être acheminé vers l'Europe a trouvé de nouveaux débouchés en Chine et en Inde. Si, d'une part, nous considérons la Russie comme un allié de la Chine, d'autre part, nous voyons l'alliance composée des pays les plus développés de l'hémisphère nord : les États-Unis, le Canada, le Japon et, en Europe, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et l'Italie. L'Australie, quant à elle, fait partie d'une nouvelle alliance triangulaire avec les États-Unis et le Royaume-Uni, ce dernier étant engagé dans la construction de sous-marins à propulsion nucléaire. En substance, l'Ukraine est entourée des principaux pays du capitalisme mondial.

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Dans l'hémisphère sud, d'autres alliances se sont formées, dont certaines étaient imprévisibles. C'est le cas de l'accord triangulaire entre la Chine, l'Arabie saoudite et l'Iran. Un accord qui a suscité la consternation à Washington, l'Arabie saoudite étant le principal allié des États-Unis au Moyen-Orient.

L'influence de la Chine s'étend également à l'Asie centrale. En mai, Xi Jinping a rencontré à Pékin des délégations de cinq pays d'Asie centrale qui entretiennent d'importantes relations avec la Russie : le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan.

Outre l'intensification des relations économiques et commerciales, la Chine a accepté la construction d'une nouvelle ligne de chemin de fer orientée vers l'ouest, avec un itinéraire alternatif au Transsibérien, un itinéraire qui peut relier la Chine à la Turquie et à l'Europe sans passer par la Russie.

La Russie, quant à elle, a conclu un accord avec Téhéran pour le transfert du gaz russe vers le golfe Persique et, de là, vers le Pakistan et l'Inde. Il s'agit d'une alternative importante à l'itinéraire actuel qui, partant de Vladivostok dans le nord de la Russie, doit atteindre les océans Pacifique et Indien au moyen de "méthaniers" spéciaux transportant du gaz liquide, pour débarquer dans les ports des deux plus grands pays asiatiques.

Le réalignement des alliances affecte l'ensemble du Moyen-Orient. Après plus de dix ans de rupture, le ministre saoudien des affaires étrangères s'est rendu à Damas, inaugurant une nouvelle phase de coopération avec le gouvernement de Bachar al Assad, qui entretient quant à lui des relations étroites avec la Russie. La Syrie a ainsi réintégré la Ligue arabe qui comprend, entre autres, les Émirats arabes unis, l'Irak, l'Égypte, l'Algérie et le Maroc. Il s'agit en fait d'une réorganisation politique du Moyen-Orient menée par l'Arabie saoudite, dont les relations s'étendent de la Chine au seuil de l'Europe.

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Le rôle du Brésil

La reconfiguration des relations politiques en Asie n'est pas la seule nouveauté. Le président brésilien Lula da Siva s'est rendu en Chine après avoir rencontré le président Biden à Washington.

Lors de sa rencontre avec Xi Jinping à Pékin, Lula a réitéré la position de neutralité du Brésil à l'égard du conflit en Ukraine, réaffirmant sa volonté de travailler à une médiation capable de résoudre la question frontalière, tout en reconnaissant l'appartenance historique de la Crimée à la Russie.

D'autres aspects de la réunion ont couvert l'ensemble des relations internationales. Pour le Brésil, il est nécessaire de surmonter la domination du dollar dans le commerce international et les réserves monétaires, domination actuellement garantie par le rôle du Fonds monétaire international. La critique de la domination monétaire des États-Unis n'est pas sans précédent. Les lauréats du prix Nobel Joseph Stiglitz et Amartya Sen ont vu dans l'imposition du dollar dans le commerce international une mesure à l'avantage des États-Unis et au détriment des pays en développement soumis aux fluctuations de la monnaie américaine.

Lors de la réunion de Pékin, la Chine et le Brésil ont réaffirmé leur décision d'utiliser leurs monnaies nationales respectives, le yuan et le real, dans les relations commerciales à la place du dollar. Dans cette perspective, la Nouvelle Banque de Développement, formée par les cinq pays des Brics - Brésil, Russie, Chine, Inde et Afrique du Sud - doit devenir un instrument essentiel pour échapper à la toile d'araignée du dollar. Et ce n'est pas un hasard si la réunion de Pékin a décidé de nommer Vilma Rousseff, déjà deux fois présidente du Brésil, à la tête de la nouvelle banque de développement. A laquelle des pays de différents continents et de différentes couleurs politiques ont demandé à adhérer, dans le but de former un système monétaire polycentrique comme alternative à la domination du dollar et du FMI.

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L'Europe divisée

La définition de nouveaux accords économiques internationaux a trouvé un point d'ancrage important et inattendu en Europe. Lors de son voyage à Pékin en avril, Emmanuel Macron a d'abord discuté du conflit en Ukraine avec le président Xi Jinping. Comme on pouvait s'y attendre, la Chine a réitéré sa position en faveur d'une confrontation directe entre la Russie et l'Ukraine pour trouver une solution. Mais l'aspect le plus important de la rencontre entre Xi et Macron - à laquelle ont assisté une cinquantaine de représentants du système économique et commercial français - a été la réaffirmation et l'expansion des relations économiques et commerciales entre les deux pays.

Ce n'était toutefois pas le seul aspect pertinent du voyage. En effet, la position de M. Macron sur Taïwan a surpris et alarmé les États-Unis et l'Union européenne lorsqu'il a déclaré que la question devait être abordée et résolue dans le cadre de relations directes entre la Chine et les États-Unis. "Nous ne pouvons pas nous impliquer dans des crises qui ne nous appartiennent pas", a-t-il déclaré, car être un allié ne doit pas signifier être un "vassal". Une position qui n'est pas étrangère à la tradition française. Charles de Gaulle, auquel Macron aime à se référer, était convaincu qu'avec la fin de la guerre froide et l'isolement de la Russie, l'Europe pouvait jouer un rôle mondial en étendant le réseau des relations politiques "de l'Atlantique à l'Oural".

Sur la base des positions actuelles, l'affrontement avec la Russie pourrait avoir une durée et des conséquences difficilement prévisibles en Europe et dans le monde. Les sanctions qui font partie du conflit touchent les couches les plus fragiles des populations. "Ces dernières années, écrit Francisco Rodriguez, professeur d'affaires internationales à l'université de Denver, les sanctions.... l'outil de politique étrangère de choix des pays occidentaux pour faire face aux acteurs internationaux hostiles... sont généralement suivies d'une baisse des dépenses en matière de santé publique, d'éducation et d'assistance... les faits montrent que, si l'on est contraint de réduire les dépenses, les conséquences se répercutent au détriment de la population la plus vulnérable" (Financial Times, 5 mai 2023).

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Le cas le plus évident des conséquences du conflit est celui de l'Allemagne, la plus grande économie d'Europe, qui est sujette à une récession inattendue au cours du dernier trimestre 2022 et à une croissance nulle au cours des premiers mois de la nouvelle année. Selon les instituts de prévision allemands, l'année 2023 se terminera par une croissance de 0,4%, étonnamment inférieure à la prévision du FMI de 0,7% pour la Russie. Un renversement des prévisions qui assignaient à la Russie une profonde récession.

Le Financial Times propose un résumé inhabituel des effets et de la guerre dans les pays occidentaux. "Les marges bénéficiaires des entreprises américaines, écrit-il, ont atteint leur plus haut niveau depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale en 2022... Selon les recherches de la banque française Natixis, les entreprises de la zone euro ont connu au cours des deux dernières années la plus forte expansion de leur rentabilité depuis la crise financière de 2008" ("Central banks warn business over price gouging",31 mars 2023).

L'affrontement avec la Russie peut être difficile à prévoir. Les Etats-Unis se sont retirés d'abord du Vietnam et finalement de l'Afghanistan après deux guerres qui ont duré entre dix et vingt ans. Ce qui est nouveau, c'est que la guerre implique les grandes puissances mondiales. La durée et les conséquences sont difficiles à prévoir.

Il est difficile et abusif de prophétiser l'avenir. Mais les changements en cours ont déjà modifié le scénario mondial. Les relations économiques et politiques internationales ont leur centre sur les rives du Pacifique où s'affrontent les États-Unis d'une part, et la Chine, alliée de la Russie, d'autre part. L'Europe s'est confinée dans une position périphérique. Elle a renoncé à la possibilité de jouer un rôle propre, en prenant part à un conflit sans précédent dans l'histoire de l'après-guerre, qui n'était pas dans ses intentions et encore moins dans ses intérêts.

dimanche, 11 juin 2023

La revue de presse de CD - 11 juin 2023

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La revue de presse de CD

11 juin 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« Mon but n’avait pas été seulement d’éveiller une curiosité du passé, voire d’entretenir une nostalgie, mais de persuader que si nous avions – grâce au progrès – gagné, nous avions aussi perdu. L’erreur moderniste n’était pas de changer, ni d’accepter un changement même coûteux, mais de l’avoir précipité comme une liquidation. »

Philippe Ariès, in Le temps de l’histoire. Le Seuil, 1986. Première édition : Rocher, 1954.

EN VEDETTE

Un dirigeant de l’OMS appelle à adopter des mesures « restreignant les libertés individuelles » pour lutter contre les prochaines pandémies

Un lapsus ou une véritable « déclaration d’intention » ? Lors d’une table ronde organisée le 22 mai 2023 en marge de la 76e Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève, le co-président d’un groupe de travail de cette instance internationale a ouvertement appelé les États membres à se doter de « mesures qui restreindraient les libertés individuelles », afin de lutter contre les prochaines pandémies. Cette édition est dédiée au Traité sur les Pandémies, qui prévoit « d’habiliter l’OMS à remplir son mandat en tant qu’autorité de direction et de coordination du travail sanitaire international, y compris pour la préparation et l’intervention en cas de pandémie ». Il s’agit là de l’une des propositions émises en juin 2022 par l'Organe intergouvernemental de négociation (OIN), initié en décembre 2021 par les 194 États membres de l’OMS et « chargé de rédiger et de négocier une convention, un accord ou un autre instrument international de l’OMS sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies ».  Après cette première réunion de juin 2022, cet organe s'est de nouveau réuni en juillet 2022 pour convenir que ce Traité sur les pandémies sera adopté en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS et sera « juridiquement contraignant » pour les signataires.

francesoir.fr

https://www.francesoir.fr/societe-sante/oms-appelle-mesur...

COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

Quand Éric Dupond Moretti s’intéresse à « la vie des autres »

La droite sénatoriale vient une fois de plus de se déshonorer en apportant ses voix sénatoriales à Éric Dupond Moretti pour un projet de loi parfaitement scélérat. L’effondrement de la culture des libertés publiques chez ces gens, ouvre un boulevard à Emmanuel Macron pour installer la société de surveillance autocratique et antidémocratique dont il rêve. Le Sénat a en effet approuvé en première lecture, la mesure parfaitement liberticide inséré dans l’article 3 du projet de loi Justice présentée par le Garde des Sceaux au nom du gouvernement.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/06/quand-eric-dupond-moret...

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Edward Bernays, le père du lobbying : mensonges et manipulation contre le peuple

Il est le père du lobbyisme, le maître dans l’art de manipuler l’opinion que ce soit à des fins politiques ou publicitaires. Edward Bernays, c’est une vie consacrée à l’une des tâches majeures de notre siècle : celle qui consista à pervertir les démocraties pour faire plier les volontés des masses, afin de satisfaire des élites gouvernementales et ensuite des multinationales. Né en 1891 et mort en 1995, à l’âge de 103 ans. Edward Bernays était le double neveu de Sigmund Freud car sa mère, Anna était la sœur de Sigmund Freud et son père Eli était le frère de la femme de Freud, Martha Bernays. Il est mort dans l’indifférence, presque oublié du grand public alors qu’il a inventé l’un des grands maux du XXe siècle : la manipulation de masse par de fausses informations.

lemediaen442.fr

https://lemediaen442.fr/edward-bernays-le-pere-du-lobbyin...

DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/DÉBILITÉ

L'éco-extrémisme comme nouvelle religion

Cette pensée, sponsorisée, financée par des organisations étrangères veut imposer, pour les entreprises, des modes de vie, des bouleversements économiques avec la transition énergétique comme la voiture électrique, l'alimentation synthétique et divers aménagements

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/06/02/l...

Pays-Bas. Rotterdam inaugure la statue d’une femme noire en survêtement qui « représente l’avenir » [Vidéo]

Une statue de quatre mètres de haut représentant une femme noire en tenue de sport a été installée devant la gare centrale de Rotterdam, aux Pays-Bas. Les explications de l’artiste ayant réalisé « l’œuvre », et lui aussi d’origine extra-européenne, valent le détour. À Rotterdam, la statue d’une extra-européenne en survêtement… C’est une bien curieuse « œuvre » qui a été installée devant la gare centrale de Rotterdam il y a quelques jours. Le 2 juin, une statue en bronze de quatre mètres de haut représentant une jeune femme a été dévoilée dans ce lieu très fréquenté de la ville hollandaise. Pourtant, à y regarder de plus près, un détail interpelle : la jeune femme présente les traits d’une personne d’origine extra-européenne. Sommes-nous toujours aux Pays-Bas ? Cheveux en chignon, mains dans les poches de son pantalon de survêtement et arborant une paire de baskets Nike aux pieds, son visage regarde vers l’horizon. Cette sculpture intitulée « Moments Contained » (« moments contenus ») n’est effectivement pas une statue classique et traditionnelle d’un roi ou d’un héros de guerre, mais celle d’une femme noire fictive en tenue de sport. À l’origine de cette « œuvre », on trouve l’artiste britannique Thomas J Price (42 ans). Lequel, selon le quotidien néerlandais De Volkskrant, ne souhaite pas que ses sculptures dégagent un sentiment de puissance, « bien au contraire ». Pour autant, Thomas J Price précise que la nonchalance de la femme d’origine extra-européenne qu’il a représentée est feinte : « on voit les jointures de son poing dans les poches de son pantalon », indique le titre de presse hollandais, ajoutant que pour l’artiste, cette statue « incarne la résilience, l’assurance et la vulnérabilité ».

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/06/09/221106/rotterdam-s...

DÉSINFORMATION/MÉDIAS/CORRUPTION/CENSURES

Valeurs actuelles au cœur de la guerre des droites

C’est visiblement le souhait de l’actionnaire libanais Iskandar Safa qui a décidé de la mise à pied de Geoffroy Lejeune, actuel directeur de la rédaction de VA : « Geoffroy Lejeune est “mis à pied à titre conservatoire“ et convoqué le 12 juin à “un entretien préalable” dans le cadre d’une procédure qui “pourrait aller jusqu’au licenciement” », a indiqué à l’AFP la direction du groupe de presse Valmonde, propriétaire de Valeurs actuelles. La Lettre A explique que Charles-Antoine Rougier avait été désigné en septembre dernier par l’actionnaire, Iskandar Safa, pour éloigner le magazine d’une ligne trop droitière voulue par Geoffroy Lejeune : « […] Mais ce dernier n’est pas parvenu à mener assez rapidement le recentrage de la ligne éditoriale de Valeurs actuelles aux yeux de l’actionnaire. Ces derniers mois, Charles-Antoine Rougier s’était même à l’inverse rapproché de la rédaction, qu’il a pris soin de consulter assidument dès son arrivée. Les journalistes appréciaient l’implication de cet homme […] ». Énarque, directeur de cabinet de l’ex-président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré, Jean-Louis Valentin aura donc pour mission de réorienter dans les faits Valeurs actuelles vers une droite plus traditionnelle. Les journalistes de Valeurs actuelles devraient réserver un accueil glacial à leur nouveau numéro un. Alors que la situation n’a jamais été aussi houleuse, les prochains mois risquent de voir s’affronter le clan des fidèles d’Iskandar Safa et la rédaction emmenée par Geoffroy Lejeune. Au point de faire imploser le journal ?

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/06/09/457932-valeurs-ac...

Élections : erreur d’analyse

Par Jean-Baptiste Noé. Entre annonces fracassantes et prévisions erronées, nombreux sont les experts atteints de pensée auto-réalisatrice : réaliser les analyses non pas en fonction de ce qui pourrait se passer, mais en fonction de ce que l’on aimerait qu’il se passe. Les récentes élections en Grèce, Espagne et Turquie l’ont encore démontré. On se souvient de Donald Trump, qui ne pouvait pas être élu, et du Brexit, qui ne pouvait pas arriver. C’était surtout que nombreux étaient les commentateurs qui ne voulaient pas que cela arrive. Et qui ont projeté sur la réalité leurs propres pensées. Aujourd’hui, beaucoup continuent à expliquer ce vote par les trolls russes sur les réseaux sociaux et le « complotisme » : c’est parce qu’ils ont été influencés par de faux comptes russes que les Américains ont voté pour Trump et les Anglais pour la sortie de l’UE. Une façon de ne pas prendre la peine d’analyser les élections et les raisons du vote. Une justification bien commode, qui refuse de voir la situation telle qu’elle est.

institutdeslibertes.org

https://institutdeslibertes.org/elections-erreur-danalyse/

5 chaînes en un jour = le contenu de l’ORTF en un mois

C’est la question que pose Pierre Rimbert dans les colonnes du Monde Diplomatique du mois de juin. À travers cette interrogation que l’on pourra juger provocatrice, le journaliste lance une passionnante réflexion sur l’évolution du traitement de l’actualité par les médias télévisuels et sur l’actuelle surabondance d’informations immédiates qu’il juge profondément contre-productive et même dangereuse. Constatant qu’actuellement les cinq chaînes qui produisent de l’information en continu (LCI, Cnews, BFMTV, France 24 et Franceinfo) diffusent à elles seules davantage d’actualités en une journée que jadis l’ORTF en un mois, l’auteur s’alarme de cette massification qui produit « un brouillard d’images et de paroles » peu propice à l’analyse et à la réflexion. Pour lui, l’immédiateté, l’hyper-réactivité, l’injonction permanente à réagir à chaud, la « passion du faits divers » et l’absence de hiérarchisation provoquent chez le spectateur un phénomène de « sidération » interdisant la prise de distance et la bonne compréhension des événements relatés. La « censure par saturation » prend alors la place de la vieille et obsolète « censure par privation ». Ce système informatif incontinent engendre une « micro-société non élue de décideurs et d’experts qui travaillent plus leur maquillage que leurs dossiers » dont les infinis palabres déversés sur tous les sujets masquent des problématiques majeures au profit de thèmes plus anecdotiques, ou déjà exagérément traités, accordant, par exemple, plus de place à « l’affaire Palmade » qu’aux séismes en Turquie, ou masquant le drame du Yémen au profit d’une surexposition des seuls événements d’Ukraine.

ojim.fr

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La gauche contre les corps

Au début du mois de mai, l’émission Quotidien faisait encore parler d’elle en plantant ses caméras dans une salle de musculation pour un reportage particulièrement malhonnête visant à assimiler le sport à une addiction. Loin d’être un faux pas, cette tentative de dévaluation de l’activité physique est une conséquence logique de la vision du monde de la nouvelle gauche. Quel était donc le but de cette immersion dans la sueur et les grognements ? Sans aucun doute célébrer cette belle jeunesse qui entretient son corps, ce qui permet de réduire les dépenses de santé donc de renflouer les caisses de la sécu donc d’étendre la CMU à l’ensemble des habitants de la Cuvette congolaise. Faux ! vous rétorquais-je la bave aux lèvres, écumant sous l’effet d’une rage de fort bon aloi. Car en trois minutes d’antenne, Quotidien a encore saisi une occasion de prouver son statut d’ennemi de l’Occident, ce qui est encore éventuellement tolérable, de la beauté du monde, ce qui commence à l’être moins, et des postérieurs galbés, ce qui devrait par contre valoir des supplices du plus raffiné des sadismes. Examinons ce cas.

lincorrect.org

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Menhirs détruits à Carnac : la bureaucratie française en cause ?

Cela pourrait être le prochain album d’Astérix : Obélix et les 40 menhirs. Mais ce n’est pas une fiction : 39 menhirs ont disparu à Carnac (Morbihan), dans la Z.A. de Montauban. Oh, pas de ces mégalithes qui font la réputation mondiale du site, pas des microlithes non plus : des pierres d’une cinquantaine de centimètres de haut. Elles sont parties dans des bennes de gravats et de terre lors des travaux de construction d’un magasin Mr Bricolage, ont peut-être été, depuis, concassées en gravier et on n’a pas le cœur à rire devant ce fiasco patrimonial qui vient d’être dénoncé sur www.sitesetmonuments.org, en date du 2 juin, par un Carnacois, Christian Obeltz, prospecteur-correspondant du Laboratoire de recherche archéologie et architecture de l’université de Nantes.

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Laure Adler, papesse féministe de la mitterrandie culturelle

« Je me sens africaine, pas française ! De par mes sensations, perceptions, notamment des odeurs. » De sa thèse d’histoire sur le féminisme aux nombreuses biographies qu’elle a consacrées, tout au long de sa carrière, à des grandes figures féminines, Laure Adler n’aura cessé d’être fascinée par les glorieux destins de femmes et, à sa manière, en aura incarné un. En bonne héritière des idéaux de 68, elle prend sa retraite radiophonique à 73 ans pour laisser la place aux jeunes et à leur « citoyenneté engagée ».

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Colère plébéienne contre l’écologie des classes supérieures : le cas hollandais

La coalition libérale qui gouverne les Pays-Bas fait face à la progression fulgurante du parti « Agriculteurs-citoyens » (BBB), d’obédience populiste de droite. À l’origine : une tentative gouvernementale de réduire le cheptel hollandais, qui a mené à une révolte d’agriculteurs. Celle-ci a constitué l’étincelle d’un vaste mouvement de protestation, hétéroclite et dominé par des secteurs populaires et périphériques, qui prend pour cible la coalition dirigée par Mark Rutte. En filigrane, c’est le refus d’une écologie des classes supérieures qui se dessine. Les couches populaires hollandaises, victimes d’une décennie de néolibéralisme à marche forcée, délaissées au profit des métropoles globalisées, ont cristallisé leur colère autour des dernières mesures écologistes (pourtant timides) du gouvernement. Par Ewen Engelen, originellement publié sur la NLR, traduit par Alexandra Knez pour LVSL.

Le Vent Se Lève

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Le Club de Rome : comment l’hystérie climatique est utilisée pour créer une gouvernance mondiale

Par Brandon Smith. Pour être clair, il n’y a aucune preuve d’une crise climatique causée par les émissions de carbone ou de gaz à effet de serre produites par l’homme. Aucun événement météorologique ne sort de l’ordinaire par rapport à la chronologie historique du climat de la Terre. Aucune preuve ne vient étayer les théories relatives au « point de basculement » des températures. En outre, la température de la Terre a augmenté de moins de 1°C en 100 ans. Les relevés de température officiels ne remontent qu’aux années 1880, et c’est cette période étroite que les climatologues financés par les Nations unies et les gouvernements utilisent comme point de référence pour leurs affirmations. J’explique pourquoi il s’agit d’une science frauduleuse dans mon article intitulé « La peur des cuisinières à gaz est une fraude créée par les partisans autoritaires du changement climatique ». Le fait est que l’ONU a encouragé l’hystérie autour d’un faux scénario climatique apocalyptique, tout comme le WEF et l’OMS ont encouragé l’hystérie et la peur autour d’une non-menace comme la crise Covid. Tout a commencé au début des années 1970 avec un groupe lié à l’ONU, le Club de Rome.

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ÉCONOMIE

Comment leurs privatisations ne sont que des privations ?

Un état ne peut pas être privé. Ces intrus qui, sans aucun sens de l’intérêt général, n’y viennent que pour leurs uniques petites affaires si égoïstes. Avec comme résultats si désastreux de bâcler la vie des énormes majorités à qui appartient l’état public (selon les articles 2 et 3 de la Constitution de 1958, sans lesquels aucun article 40 ne peut exister tout seul…Enfin, enfin c’est l’unité de la loi qui seule existe. Et non les choix arbitrairement piochés des associations de malfaiteurs privés. Qui ne diffusent que du superflu artificiel.). Privations complètes pour celles et ceux qui, par leurs impôts volontaires, avaient construits les si démocratiques services publics. Un pays sans services publics est bien un pays barbare. Livré aux mains des…gangsters mafieux ! Un pays non civilisé. Toute ressemblance avec la vraie situation actuelle en France devient si flagrante. C’est bien – derrière tous leurs mots truqués – ce qui pourrait se mettre en place en 2023. Mais – pour eux – est d’une incroyable fragilité extrême. Pour le moment, les gouvernements ne peuvent ni assumer ni supporter l’acide de ces élucidations. De ces puissants arguments et de leurs démonstrations. Mettons-nous-y donc tous. Toute division est un service rendu à l’ennemi insensé. Oui une haute trahison des valeurs. L’individualisme égoïste passe bien après. Il faut faire partir, et d’urgence, cette pire que peste des grandes régressions…

imagiter.fr

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Pourquoi les prévisionnistes se sont-ils trompés sur leurs estimations du PIB de la Russie pour 2022. Et pourquoi ils pourraient encore se tromper pour 2023…

Par Jacques Sapir. Les sanctions mises en œuvre contre la Russie depuis le début des hostilités en Ukraine ont été profondes et étendues. Elles viennent s’ajouter aux sanctions mises en place après les événements de 2014. Les prévisionnistes, tant en Occident qu’en Russie, ont produit des prédictions souvent catastrophiques sur ce que deviendrait l’économie russe d’ici la fin de 2022. Néanmoins, rien de dramatique ne s’est produit. Cette situation nous rappelle alors un autre échec majeur des prévisions en 1998-1999 à la suite du krach financier russe. Dans cet article, nous essaierons de comprendre pourquoi de tels échecs de prévision se sont produits, pouvaient-ils être évités et pourrions-nous établir des prévisions plus précises sur l’économie russe pour les temps à venir.

les-crises.fr

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ÉDUCATION

Depuis quelques semaines, des « bataillons » (par exemple 10 inspecteurs pour une école de 90 élèves) de l’Éducation nationale aux « pratiques scandaleuses » et inhabituelles investissent les écoles catholiques hors-contrat

Alors que le ministre de l’Éducation a été mis en cause dans l’affaire Lindsay par les parents de la défunte adolescente de 13 ans, qui accusent aussi l’établissement et l’académie de Lille de non-assistance à personne en danger, on apprend que ces dernières semaines, des inspections massives, façon « commando », ont été diligentées… dans des écoles catholiques hors contrat.

LePanacheFrançais

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ÉNERGIE

Loïk Le Floch-Prigent : « On a le coût d’électricité le plus faible d’Europe en France et le prix le plus cher » ; « le problème c’est le mécanisme de la commission européenne ; or il n’y a aucun traité de l’énergie, nous sommes libres de revenir au coût »

Prix de l'électricité : en septembre Emmanuel Macron disait aux entreprises de ne surtout pas signer de contrat à des prix x2 ou x3, « pas de panique ». Aujourd'hui les prix des factures peuvent être multipliés par 20 ou +. Explication.

fdesouche.com

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ÉTATS-UNIS

Les Américains sombrent dans le chaos

En 2022, une historienne américaine, spécialiste des conflits civils (Historical Foundation of the States), a poussé un coup de gueule en affirmant qu'à partir de la littérature d'analyse historique générale, on pouvait énumérer un certain nombre de points de crise permettant de prédire le risque imminent d'une flambée de « stasis » (de troubles sociaux bouleversants sinon révolutionnaires). Selon Barbara F. Walter, les États-Unis sont aujourd'hui un pays-candidat parfait pour basculer dans la guerre civile. Elle a été suivie dans son analyse par d'autres auteurs et de nombreux médias, tant américains que britanniques, ont amplifié le thème en le plaçant au centre du débat public.

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Biden ment à l'Amérique mais l'Europe est la victime

Le président américain Joe Biden, en baisse dans les sondages, et l'ancien président Donald Trump, en hausse dans les condamnations, ont déjà entamé leur campagne électorale. Chacun à sa manière, mais tous deux sans argument décisif en matière de politique étrangère et de sécurité, ou de politique économique ou sociale. Tous deux savent cependant que la première, la politique de défense, n'aura aucune importance pour le vote. Biden a tenté de se présenter comme le président qui a resoudé l'OTAN, rétabli l'hégémonie sur l'Europe et ainsi obtenu un soutien pour la guerre en Ukraine. Ces déclarations ont convaincu la quasi-totalité des alliés européens, mais pratiquement personne dans notre camp. Non pas parce qu'elles sont fausses, mais parce qu'elles sont « éloignées » de la géographie et de la pensée américaines. Paradoxalement, M. Biden peut compter sur le soutien de l'Europe à la guerre parce qu'il n'a jamais expliqué clairement aux citoyens américains ce que signifie la guerre en Ukraine et quels sont les intérêts et l'engagement des États-Unis. Il s'est toujours limité à une rhétorique anti-russe et à une prétendue défense de la liberté et de l'idéologie occidentale.

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FRANCE

Des ONG financées par des pays étrangers fragilisent l'industrie de défense française

Malgré la guerre en Ukraine et un budget en hausse, l’armée française demeure sous-équipée. Et en plus, au nom de l'écologie, des ONG s'attaquent à la Base industrielle et technologique de défense (BITD). Certes, la loi de programmation militaire adoptée le 7 juin en première lecture à l’Assemblée augmente le budget des armées de 40 % (soit 413,3 milliards sur sept ans). Mais le texte prévoit aussi que nos forces recevront moins de chars, de Rafale ou de frégates que ce qui était prévu dans la précédente LPM. Certes, la loi entend « moderniser » l'appareil militaire : 10 milliards pour l'innovation, 6 milliards pour « l'espace », 4 milliards pour le « cyber », 5 milliards pour les drones, etc. Mais cela masque mal le sous-dimensionnement des armées. La France n'est pas en mesure de protéger son immense espace maritime, le deuxième du monde après les États-Unis, avec ses 11 millions de km2 de zone économique exclusive (ZEE) répartis sur toutes les mers du globe. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu dit « privilégier la cohérence sur la masse » : recevoir moins de matériel mais s'assurer qu'il soit opérationnel et que les militaires y soient entraînés. Fort bien. Mais cet expédient n’interdit pas de reposer la question de fond, comme le fait Fabien Roussel (PCF) déplorant un « modèle d'armée qui découle d'une stratégie militaire toujours au service de l'Otan et de la politique étrangère des États-Unis ». Si l’Alliance atlantique permet à la France de profiter d'une structure militaire plus vaste, cette allégeance l'empêche de ne compter que sur ses propres forces, même si notre degré d'indépendance est sans commune mesure avec celui de l'Italie ou de l'Espagne, par exemple. Reste qu'un cadre souverain postule que l’armée dispose, en permanence et non en pointillé, de tous les attributs de la puissance, et tant pis si cela coûte cher.

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Le Green Deal va appauvrir la France, augmenter la dette comme les impôts et n’aura aucun impact sur le climat !

Le Green Deal impose à la France de diminuer de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Un rapport de France Stratégie a été remis à Elisabeth Borne pour la mettre en garde contre l’inutilité d’une telle contrainte et, pire, du risque d’appauvrissement des Français et de l’augmentation de la dette publique…

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La France sous l’emprise de la drogue

Cause et symptôme de l’ensauvagement d’une société déboussolée, la drogue installe son emprise sur tout le territoire français. Métropoles, villes moyennes, bourgs, campagnes... aucun lieu n’est préservé. Aucun âge non plus : les victimes directes – consommateurs, vendeurs – sont de plus en plus jeunes, mais la terreur s’étend à toutes les générations : habitants des zones de « deal », simples passants agressés ou victimes collatérales d’une balle perdue, automobilistes accidentés... L’affaire Palmade, très médiatisée en raison de l’identité du chauffard drogué et alcoolisé, n’est que l’un des accidents de la route attribués à la consommation de stupéfiants qui font quelque 700 morts par an. La drogue détruit des familles et ronge les cerveaux (souvent irrémédiablement chez les plus jeunes). Selon le ministère de l’Intérieur, 10 % des auteurs d’homicides conjugaux en 2021 avaient consommé des substances psychoactives. Et près de la moitié des femmes ayant subi un viol ou une tentative de viol, estimaient que leur agresseur était sous l’influence de l’alcool ou de la drogue. Celle-ci est aussi souvent consommée par des terroristes pour se donner du « courage » avant de passer à l’acte, tels les « assassins » (« ḥašišiywn », en persan) membres d'une secte musulmane qui tuaient sous l’emprise du haschisch.

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Emmanuel Macron : le Bernard Madoff français de la politique

La pyramide de Ponzi est une fraude qui consiste, par un montage, à rémunérer les investissements des personnes déjà clientes, par les fonds qui sont apportés par les « nouveaux entrants ». Pour que cette chaîne prospère, il faut nécessairement de nouveaux pigeons et l’absence d’une crise d’ampleur qui donnerait l’idée aux investisseurs de reprendre tous, en même temps, leurs capitaux. Sous l’influence de la Macronie, la France est-elle devenue une gigantesque pyramide de Ponzi ? Emmanuel Macron est-il le Bernard Madoff de la politique ? Car derrière quelques promesses auxquelles ne croient plus que quelques doux naïfs, dont celle d’une « start-up nation » pleine d’avenir ou d’une « guerre » efficacement menée contre la Covid-19, se cache en fait un vide sidéral financé avec de la dette à tout-va. Un vide dans lequel ne s’exerce plus qu'une communication bien huilée, une vraie machine à bobards, qui a par exemple réussi à vendre à l’opinion publique l’efficacité des masques, des confinements et de vaccins expérimentaux. Coût de l’opération ? Plus de 400 milliards d’endettement, sans compter le prix d’obscurs contrats d’achat de vaccins qui nous condamnent, SMS-Gate oblige, à une gabegie hors norme.

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GAFAM / IA

Comment les villes intelligentes vont enfermer l'humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert

Par David Sorensen. Une ville intelligente est un environnement urbain où les technologies de surveillance et de collecte de données sont omniprésentes et où les détails les plus intimes et les plus personnels de chacun sont surveillés et enregistrés. L'objectif est de tout savoir sur tout le monde : ce que vous mangez et buvez, où vous allez, ce que vous achetez, qui vous rencontrez, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, vos opinions, vos habitudes, votre état de santé et de vaccination, etc. Tout. Chaque détail. Cette surveillance tous azimuts est justifiée par le fait qu'elle est soi-disant essentielle pour « sauver la planète » du changement climatique. Ils garantissent également que cela rendra votre vie plus connectée, plus sûre et plus saine. Chaque aspect de la vie dans une ville intelligente sera surveillé par un large éventail de technologies de collecte de données : SMART Lights, SMART Poles, SMART Cars, SMART Neighborhoods, SMART Homes, SMART Appliances, SMART Energy, SMART Transportation et bien d'autres technologies SMART. Ensemble, elles formeront une grille de surveillance omniprésente, collectant en permanence toutes les informations sur les moindres détails de la vie des citoyens.

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GÉOPOLITIQUE

Carte. Le djihad, entre l’Europe et le Moyen-Orient

Europe – État islamique, aller-retour pour le djihad. Une carte qui montre les liens établis entre les populations, les aéroports de transit, les routes de circulation. Établie par Fabrice Balanche et Hugo Micheron, elle permet de comprendre les logiques de connexion à l’œuvre dans le bassin méditerranéen. Elle montre les espaces, que sont les pays concernés, ceux qui émettent des départs vers l’État islamique et ceux qui en reçoivent ; les points, qui sont les lieux de passage (aéroports, ports) ; les lignes, que sont les routes et les flux. Les principaux pays de départ sont peu nombreux et concernent essentiellement ceux où la population musulmane est la plus nombreuse : Allemagne, Royaume-Uni, France, Belgique, Pays-Bas. Ce sont les mêmes qui ont connu la majorité des attentats islamistes.

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Pas de trêve pour le Heartland

Nous tous, soi-disant analystes géopolitiques, avons une dette envers Halford John Mackinder. Son article de 1904, « The Geographical Pivot of History » (Le pivot géographique de l’histoire), est à la base de la quasi-totalité de la pensée stratégique dans les salles politiques, les groupes de réflexion et les académies militaires de l’Occident d’aujourd’hui. Nous avons tous entendu les trois premières règles de Mackinder : Qui domine l’Europe de l’Est dirige le Heartland ; Qui domine le Heartland dirige l’île monde ; Qui domine l’île monde dirige le monde. En raison de la domination des idées de Mackinder et des politiques mises en place pour les soutenir, le monde a été soumis à des conflits sans fin autour de sa conception de « l’île monde », qui est essentiellement l’Eurasie. C’est pourquoi l’Occident ne peut pas perdre en Ukraine. Pour les Mackinderistes au sommet des structures de pouvoir à Londres, Washington D.C. et Bruxelles, perdre l’Ukraine signifie perdre le monde entier, parce qu’ils ont cette vision très dépassée de la géographie mondiale.

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La doctrine Brzezinski

Zbigniew Brzeziński dont le père était diplomate de la République de Pologne, a fait ses études à Montréal puis à Boston. Le père de Zbigniew était en poste diplomatique au Canada en 1939 au moment du Pacte germano-soviétique, empêchant ainsi la famille de rentrer en Pologne. Il est aussi l'un des artisans de l'Opération Cyclone, par laquelle Washington soutient les moudjahidins afghans dès juillet 1979. Brzeziński écrit une note au président après que celui-ci a décidé d'aider les moudjahidins, pour indiquer que l'aide provoquerait à son avis l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS, ce qui s'est effectivement produit en décembre. Deux décennies plus tard, se félicitant que les Soviétiques se soient épuisés dans le « piège afghan », il répondra à l'accusation d'avoir provoqué l'intervention soviétique : « Nous n'avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu'ils le fassent. » Il programme par ailleurs l'Opération Eagle Claw (avril 1980) visant à libérer les otages de Téhéran, dont l'échec mena à la démission de Cyrus Vance. Lors des événements en Pologne, Brzeziński adopta aussi une posture dure vis-à-vis de toute possibilité d'invasion du pays par les forces soviétiques, rompant ainsi avec l'attitude de Washington lors de l'insurrection de Budapest (1956) et du printemps de Prague (1968). Brzeziński devint progressivement le membre le plus impopulaire de l'administration Carter, et se fit copieusement huer à la Convention démocrate par les supporters de Ted Kennedy à la candidature présidentielle de 1980.  En 1997, il écrit Le Grand Échiquier (traduit la même année chez Hachette). Ce livre n'étant plus vraiment d'actualité suite aux attentats du 11 septembre 2001, qui lui valurent des critiques pour son rôle dans le soutien aux moudjahidines, il en édita une version actualisée sous le titre Le Vrai Choix en 2004 (The Choice : global domination or global leadership, paru chez Basic Books). Sa théorie exposée dans cet ouvrage se base sur l'idée que l'amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l'hégémonie américaine. Toute puissance concurrente est dès lors considérée comme une menace pour la stabilité mondiale. Son discours est franc et direct, ce qui n'exclut pas un certain cynisme. Mais contrairement à l'unilatéralisme du président George W. Bush, il est plutôt pro-européen, dans la mesure où selon lui le leadership américain, qui seul pourrait sauver le monde du chaos, ne peut être pleinement réalisé et atteindre ses objectifs qu'en coopérant avec l'Europe. Selon ses propres mots : « Sans l'Europe, l'Amérique est encore prépondérante mais pas omnipotente, alors que sans l'Amérique, l'Europe est riche mais impuissante. » Il voit dans l'alliance USA-Europe un axe qui permettrait à chacune des parties de devenir plus puissante tout en ayant un impact plus fort sur la paix et le développement dans le monde.

pierre-lamble.eu

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HONGRIE

László Toroczkai : « Orbán fait massivement appel à la main d’œuvre étrangère en Hongrie » [Interview exclusive]

László Toroczkai est une figure incontournable du nationalisme hongrois depuis 25 ans. Sa biographie n’a guère d’équivalents dans cette famille politique : jeune collaborateur parlementaire du MIÉP (un parti nationaliste représenté au Parlement de 1998 à 2002) à la fin des années 1990, reporter de guerre au Kosovo de 1999, fondateur du mouvement de jeunes nationaliste HVIM (implanté également dans les pays limitrophes de la Hongrie, où l’on trouve d’importantes communautés hongroises outre-frontières), fondateur du journal hebdomadaire Magyar Jelen, fondateur du festival Magyar Sziget, meneur des émeutes anti-gouvernementales de l’automne 2006, maire de Ásotthalom (2013-2022) faisant face aux hordes migratoires dans les années 2010, vice-président du Jobbik (2016-2018) avant de le quitter suite au changement de cap politique de ce dernier, fondateur du parti nationaliste Mi Hazánk en 2018 et chef du groupe parlementaire de ce parti depuis 2022. Il est totalement interdit d’activité sur Facebook depuis 2019 (la plateforme censure tout contenu où figure son nom ou son visage), ce qui l’a poussé à développer ses activités de vlogueur sur YouTube ou plus récemment TikTok. Il a d’ailleurs entrepris une action en justice contre Facebook.

breizh-info.com

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IMMIGRATION

Passage à l’acte : choix d’opportunité ou portée symbolique ?

La journée du 29 octobre 2020 a été marquée par plusieurs actes violents, relevant ainsi l’évaluation de la menace au niveau Alerte Attentat du plan Vigipirate. Ces différentes attaques ne semblaient pas coordonnées ni mutualisées, toutefois leur concomitance semble difficilement fortuite. Dès lors, il est utile de chercher à déterminer si une logique commune peut tenter de les relier ou de les expliquer. En d’autres termes, la date d’une attaque provient-elle d’une préméditation ou est-elle la résultante d’événements géopolitiques Une définition simple et usuelle du terrorisme est l’utilisation de la violence à des fins politiques. Ce but recherché ne peut être atteint que si un écho médiatique vient renforcer l’acte terroriste. Pour cela, les attaquants doivent paramétrer non seulement le mode opératoire, mais également déterminer une date symbolique pour le passage à l’acte, et un lieu emblématique, afin d’avoir la plus grande publicité possible. Ce « quasi dogme » de la cible et de la date symboliques dans le mode opératoire a d’ailleurs été publié, au lendemain de l’attaque contre le parlement britannique le 22 mars 2017, dans leur propre débriefing opérationnel. Il est donc intéressant de mieux comprendre la symbolique de ces deux variables. Explications et analyses.

cf2r.org

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Annecy. Migrant, gauchistes… tous coupables ! [Vidéo]

Par Nicolas Faure. Sommaire : 00:00 Intro 01:28 Les accusations de récupération 06:48 La responsabilité des gauchistes 15:40 La religion du criminel 20:00 Port d’arme 22:35 Référendum 23:53 Offensive. Intéressante réaction à chaud de

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Abayas et qamis, l’entrisme islamiste continue, dans l’indifférence du ministre de l’Education nationale

Depuis 2022, une guerre larvée mais réelle a lieu dans les établissements scolaires, sans que le ministre dit de l’éducation nationale n’y trouve à redire de sérieux et de concret en tout cas. Il faut ajouter qu’il a fait du slogan ne rien voir, ne rien entendre, ne pas parler, sa ligne de conduite, sauf bien évidemment pour distiller son venin à tous ceux qu’il considère comme étant de la mouvance de « l’ultra-droite ». Pourtant, les services du renseignement ont alerté sur l’apparition de plus en plus importante d’abayas et de qamis (le pendant pour les garçons), dans les enceintes scolaires. De nombreux incidents se sont produits, alors que les services de renseignements évoquent : « un entrisme salafo-frériste ».

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Les médias choisissent Tariq Ramadan plutôt que la dénonciation de l’islamisme

Tariq Ramadan, célèbre islamiste, était à Nice pour un déjeuner payant regroupant 60 personnes. Florence Bergeaud-Blackler, chercheur spécialisé dans la dénonciation des réseaux islamistes, s’est exprimée gratuitement dans un forum de débats du festival de Nice devant près de 400 personnes. Mais de qui BFMTV a-t-elle parlé ? De l’islamiste, bien sûr.

polemia.com

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LECTURE

Le livre Transgression. Voyage du camp du ‘bien’ vers le camp du ‘mal’ présenté hier à la presse parisienne

Jeudi 8 juin, une conférence de presse était organisée à Paris afin de présenter le nouveau livre édité par Synthèse nationale, Transgression. Voyage du camp du ‘bien’ vers le camp du ‘mal’. Cette conférence était présentée par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et éditeur du livre. Pendant près de deux heures, les journalistes et amis présents ont ainsi pu écouter et interroger successivement Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polemia, qui a préfacé l’ouvrage, et les deux auteurs, Pierre Cassen, co-fondateur et animateur de Riposte laïque, et Bernard Germain, animateur de la coordination Partout Callac. Point commun entre ces deux derniers : leur militantisme passé, trotskiste et syndicaliste, à la Ligue communiste révolutionnaire et à la CGT pour le premier, à l’Organisation communiste internationaliste et à Force ouvrière pour le second… Un parcours et une évolution similaires, du camp du « bien » vers le camp du « mal », qui est justement le sujet de ce volume d’un peu plus de 200 pages écrit à deux mains… (Ce volume comprend aussi en annexe huit témoignages de d'ex-cadres gauchistes aux parcours similaires).

Pierre Cassen et Bernard Germain, Transgression. Voyage du camp du ‘bien’ vers le camp du ‘mal’. Synthèse nationale, 2023.

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Selon un universitaire américain, les bas salaires aux USA contribuent à la précarisation, au morcellement des classes moyennes et à la baisse de la fécondité

Les salaires réels aux États-Unis stagnent depuis cinq décennies. Depuis 2021, l’inflation dépasse la croissance des salaires réels, entraînant une baisse du niveau de vie de nombreux travailleurs américains. Cependant, les économistes et les commentateurs politiques de la droite libertarienne et d’une grande partie de la gauche progressiste considèrent les bas salaires comme une facette malheureuse mais inattaquable de l’économie moderne mondialisée. Les bas salaires sont le prix à payer pour le libre-échange, les marchés efficaces et les prix bas. Si les progressistes et les libertariens divergent du consensus néolibéral, c’est uniquement sur la meilleure façon de réagir aux bas salaires. Les progressistes peuvent soutenir les allocations publiques pour compléter les bas salaires, tandis que les libertariens soutiennent que la redistribution dissuade les travailleurs de s’améliorer ou de se déplacer vers des industries et des professions plus demandées, mais tous acceptent les bas salaires comme le sous-produit naturel du progrès technologique (c’est-à-dire de l’automatisation) et des marchés libres mondiaux des biens et du travail qui font baisser les prix pour tout le monde. Dans son nouveau livre, Hell to Pay : How the Suppression of Wages Is Destroying America, Michael Lind rejette ce statu quo. Permettre aux employeurs de verser des bas salaires, affirme-t-il, est un choix politique. Loin d’être naturels ou inévitables, les bas salaires sont le fruit d’une guerre victorieuse menée par les employeurs contre le pouvoir de négociation des travailleurs.

Michael Lind, Hell to Pay : How the Suppression of Wages Is Destroying America. Portfolio/Penguin, 2023.

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Paul Morand et la carrière diplomatique

Il est une tradition française, depuis le XIXe siècle, de l’écrivain-diplomate (Chateaubriand, Claudel, Saint-John Perse, Giraudoux, Gary, Berthet, Ruffin …). Paul Morand a mené de front les deux carrières, celle d’écrivain ayant d’abord pris le dessus. Le tragique de l’Histoire et ses compromissions ont ensuite inversé les ordres. Mais Morand eut après la guerre une troisième carrière, purement littéraire, qui le conduisit à l’Académie française. Presque cinquante ans après sa mort, et au-delà du cliché du grand mondain et du pilote d’Aston Martin, demeure l’œuvre toujours très lue d’un auteur dont la précision et la cadence du style n’en est pas moins foisonnante, chatoyante et poétique.

revueconflits.com

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Vous avez dit : « rhinocéros » ?

En musulman, « rhinocéros » se dit « voile islamique » ou « abaya ». La pièce d’Eugène Ionesco abonde en allusions à peine voilées à la phraséologie et au comportement nazis, mais fait également référence au stalinisme. La perspective se veut générale, Ionesco condamnant tous les intégrismes contemporains, occidentaux ou non… Sous ce jour, Rhinocéros apparaît donc comme une mise en garde, un cri d’alarme contre les mirages qui occultent l’irrémédiable… Ceci étant, Ionesco était pleinement conscient d’aller à contre-courant, l’important étant d’ « oser ne pas penser comme les autres »… Depuis longtemps, Ionesco considère que bien des intellectuels ont été complices des idéologies totalitaires par goût des utopies, par naïveté, par intérêt, par haine de la démocratie bourgeoise, ou tout simplement en raison d’un esprit contestataire chronique qui fait le jeu des extrémistes… Rhinocéros émane donc d’un Ionesco engagé –non pas doctrinaire car il hait toutes les doctrines- témoin de son temps, luttant avec les moyens qu’offre l’art, contre l’emprise d’un mal polymorphe. Extrait…

Eugène Ionesco, Rhinocéros. Édition folio théâtre, 2003.

lesalonbeige.fr

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MONDIALISME

L’ombre de Soros s’étend sur le Liban

Fondée en 1979 par le milliardaire américano-hongrois George Soros (né György Schwartz), l’Open Society, présentée comme un projet « philanthropique » sensé promouvoir la gouvernance démocratique, les droits de l’homme et des réformes économiques « progressistes », est considérée par ses nombreux détracteurs comme l’une des principales armes de « soft power » des intérêts américains, visant à araser les souverainetés et les particularismes nationaux et locaux pour le plus grand profit de l’oligarchie financière globalisée. Agissant partout sur la planète (voir notamment : George Soros et l’Open Society en Roumanie. Première partie), la fondation est une véritable pieuvre politico-économique qui finance une myriade d’associations et de médias au service de son projet libéral et mondialiste (voir : La galaxie médiatique de Soros passée au crible). L’un de ses objectifs du moment semble être le Liban, pays plongé dans une grave crise institutionnelle et économique dont la population peine à entrevoir l’issue.

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RÉFLEXIONS

Au cœur du narcissisme occidental : le protestantisme zombie

Alors que 75 % de la planète refusent de nous suivre, comme le démontre le soutien ou pas à la Russie, nous ne cessons pas pour autant de nous autodésigner – nous l’Occident - comme la « communauté internationale ». Nous sommes le monde, alors même que le monde est exaspéré par ce qu’il perçoit comme un conflit entre Européens de l'Ouest (nous) et de l'Est (les Russes). En cause, selon Emmanuel Todd : ce fond protestant qui a irrigué le Nord et l’Est de l’Europe, dont l’Allemagne. Une chronique parue dans Marianne du 1er juin 2023.

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Information, libre pensée et démocratie

À l'ère de la mondialisation, une information correcte revêt une importance vitale car elle nous permet de connaître les dynamiques politiques, géopolitiques, sociales et culturelles qui affectent notre société et nous relient au monde entier, un monde qui semble toutefois avoir annulé les identités, le respect et la protection des pays individuels : chaque pays est contraint de s'adapter aux processus de cette mondialisation sans tenir compte de ses intérêts, de ses besoins et de ses potentialités. Il s'agit d'une réalité amplifiée dans laquelle un pays individuel a d'énormes difficultés à s'intégrer, aussi et surtout parce que ses citoyens sont privés des informations qui pourraient garantir la possibilité d'évaluer les choix politiques les plus avantageux pour eux-mêmes et pour la nation dans son ensemble. Je dirais que le principe de base de la démocratie réside précisément là, dans la capacité d'un peuple non seulement de pouvoir choisir mais de savoir choisir, c'est-à-dire de connaître les faits avec leurs implications conséquentes pour la compréhension réelle des propositions qui nous sont progressivement offertes par la politique, la politique qui devra ensuite nous représenter au Parlement et dans le gouvernement du pays.

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La Terre en voie de dépeuplement accéléré

S’il est vrai qu’« il n’est de richesse que d’hommes » (Jean Bodin,1529-1596), la principale cause du déclin de l’humanité est dans l’effondrement de la natalité. Vous avez dit « effondrement » ? C’est le mot qu’emploie le démographe Gilles Pison, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l’Institut National d’Étude Démographique (INED), dans l’entretien qu’il a accordé à Atlantico (en lien ci-dessous). Certes, explique-t-il, la population mondiale continue d’augmenter, mais cette croissance diminue d’année en année. Le ralentissement est tel que ce n’est pas la surpopulation qui menace l’avenir de l’humanité mais la dépopulation. Elle constitue « une nouvelle révolution démographique que personne n’attendait si tôt »

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RUSSIE

Nouvelles conditions de paix proposées par Moscou : l'Ukraine doit rester neutre et reconnaître le statu quo

Non reproduit dans nos « médias de grand chemin » ! Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Galouzine, a déclaré dans un entretien accordé à l'agence de presse publique russe TASS que les conditions d'un éventuel processus de paix dans la guerre en Ukraine avaient été actualisées et que Moscou avait pris de nouvelles orientations. Pour un « règlement du conflit », l'Ukraine doit cesser les combats et les pays occidentaux ne doivent plus livrer d'armes, explique clairement Galouzine. Pour parvenir à une paix « durable et juste », Kiev doit en outre revenir à son statut de neutralité et de non-alignement d'antan et reconnaître comme territoire russe les « nouvelles conditions territoriales », c'est-à-dire l'occupation des territoires ukrainiens conquis, qui ont également été officiellement rattachés à la Fédération de Russie en septembre 2022. Le ministre a ajouté que la protection des droits des citoyens russophones et des minorités nationales était également un élément central pour parvenir à la paix. La langue russe doit être reconnue comme langue officielle. Les droits de l'homme fondamentaux doivent également être garantis en Ukraine, y compris le droit à la liberté de religion, a-t-il ajouté. Du point de vue russe, ce dernier point n'est plus d'actualité depuis 2014 dans les régions de l'est de l'Ukraine, majoritairement peuplées de Russes.

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L’Ukraine détruit le barrage de Novaya Kakhovka et un pipeline d’ammoniac

Par Christelle Néant. L’Ukraine a détruit coup sur coup le barrage de la centrale hydroélectrique de Novaya Kakhovka et un pipeline d’ammoniac dans la région de Kharkov, provoquant par ses actes terroristes des catastrophes humaines et environnementales. Dans le même temps, depuis plusieurs jours, l’armée ukrainienne tente sans succès de percer les lignes de défense russes en région de Zaporojié et dans le sud de la République Populaire de Donetsk (RPD). Contrairement à ce qu’affirment les médias occidentaux, ce n’est pas la Russie, mais bien l’Ukraine qui est responsable de la destruction du barrage de Kakhovka. Il faut rappeler qu’elle a régulièrement bombardé ce barrage en 2022. En novembre 2022 par exemple, une caméra de surveillance avait capturé une frappe de l’armée ukrainienne sur le pont routier passant sur le barrage de Novaya Kakhovka.

donbass-insider.com

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SANTÉ

Pour ou contre Didier Raoult ? Le choc frontal

Plus que jamais, Didier Raoult divise les opinions. Depuis quelques jours, nous assistons à des attaques et contre-attaques en lien avec la publication des données concernant les traitements contre le Covid-19 dispensés à l’IHU Méditerranée entre mars 2020 et décembre 2021. Un choc frontal entre deux interprétations des faits. Pour les scientifiques (dont le Pr Alain Fischer) et sociétés savantes ayant signé une tribune publiée le 28 mai dans Le Monde, les travaux du Pr Raoult constituent « vraisemblablement le plus grand essai thérapeutique ‘sauvage’ connu à ce jour ». Ils l’accusent non seulement d’avoir administré ses traitements « sans bases pharmacologiques solides », mais aussi d’avoir persisté « pendant plus d’un an après la démonstration formelle de leur inefficacité ». Critiques rejetées par les signataires d’une contre-tribune en soutien à Didier Raoult (plus de 6000 au 6 juin, dont 812 médecins/scientifiques, avec en tête le Pr Christian Perronne). Selon leur point de vue, le « plus grand essai thérapeutique » a plutôt été la campagne massive de vaccination avec des produits expérimentaux. Des vaccins autorisés uniquement parce que l’existence de traitements contre le Covid-19 aurait été occultée, notamment par une étude frauduleuse mais influente (malgré sa rétractation) dans The Lancet, qui a discrédité l’hydroxychloroquine (HCQ). Les accusations du camp de Raoult et Perronne sont aussi – voire plus – lourdes que celles de leurs opposants : en utilisant des méthodes coercitives (passe sanitaire, perte d’emplois pour les soignants) pour promouvoir des vaccins encore au stade d’essai, les autorités auraient violé la déclaration d’Helsinki sur le consentement éclairé. On s’interroge par ailleurs sur les conflits d’intérêts : en totalisant la somme dans la base de données https://transparence.sante.gouv.fr des liens déclarés avec le secteur pharmaceutique des signataires de la tribune contre le Pr Raoult, un « collectif citoyen » est arrivé au chiffre de 18,5 millions d’euros…

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SERBIE

La prochaine guerre à l'Ouest de l'OTAN ? Le conflit en Serbie et au Kosovo

Alors que le conflit en Ukraine se poursuit, les États-Unis sont peut-être en train de créer un nouveau champ de bataille sur le continent européen, avec l'OTAN comme outil. La situation dans les Balkans semble explosive. Les forces de maintien de la paix dirigées par l'OTAN au Kosovo se sont heurtées à des manifestants serbes en début de semaine. Les tensions ont commencé à se manifester peu après que des Albanais de souche sont devenus maires dans la région à majorité serbe du nord du Kosovo, à la suite d'un boycott des élections par les Serbes. Comme le savent ceux qui connaissent l'histoire de la région, le Kosovo et la Serbie sont en proie à des tensions de longue date. Le Kosovo était à l'origine une province indépendante de la Serbie dans l'ancienne Yougoslavie. Depuis lors, avec le soutien des États-Unis et de l'Occident, le Kosovo a cherché à obtenir son indépendance, que la Serbie n'a pas reconnue. Cela a délibérément créé un conflit gelé dans la région, comme s'il s'agissait de le réactiver dans le futur.

euro-synergies.hautetfort.com

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SUISSE

Votation suisse : brochure sur la loi Covid

« Le virus n’est plus une menace. Laissons les mesures Covid-19 derrière nous. » C’est avec cette affirmation que débute un document mis à disposition par les opposants au maintien des dispositions légales spéciales entourant le Covid en Suisse, qui feront l’objet d’une troisième votation le 18 juin. Un site Internet – 28min.ch – a été créé pour la diffusion des arguments en faveur du non à la prolongation de la loi Covid, sous forme de vidéos, affiches et la fameuse brochure, ici reproduite en fin d’article. Un matériel très pédagogique fort bien fait.

covidhub.ch

https://www.covidhub.ch/votation-suisse-brochure-loi-covid/

TURQUIE

Pourquoi Recep Tayyip Erdoğan a-t-il été réélu ? Les six failles de l’opposition

En toute logique, le scrutin présidentiel de mai 2023 aurait dû mettre un point final à la carrière de Recep Tayyip Erdoğan. Tout du moins si l’on en croyait les unes des médias occidentaux, les instituts de sondages, les experts éclairés… Or, rien ne s’est passé comme prévu. Une fois de plus, Erdoğan a déjoué les pronostics. Par un excellent connaisseur de la géopolitique et de la culture turque, Tancrède Josseran.

revueconflits.com

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UKRAINE

Ukraine : Des experts de l’US National Security dénonce un « désastre total » et appellent à la paix

Le 16 mai dernier, le New York Times a publié une pleine page de publicité signée par 15 experts américains de la sécurité nationale au sujet de la guerre en Ukraine. Intitulée « Les États-Unis devraient être une force pour la paix dans le monde. » Elle a été rédigée par le Eisenhower Media Network. Tout en condamnant l’invasion de la Russie, la déclaration fournit un compte rendu plus objectif de la crise en Ukraine que celui que le gouvernement américain ou le New York Times ont précédemment présenté au public, y compris le rôle désastreux des États-Unis dans l’expansion de l’OTAN, les avertissements ignorés par les administrations américaines successives et l’escalade des tensions qui ont finalement conduit à la guerre.

les-crises.fr

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Comment les banques et les fonds d'investissement américains gagnent de l'argent en Ukraine

En février 2023, le président ukrainien Vladimir Zelenski a rencontré les dirigeants de JP Morgan, l'une des plus grandes banques d'investissement américaines et mondiales. Les parties ont discuté du financement nécessaire au « redressement » de l'Ukraine. Comme pour le fonds BlackRock, les activités de JP Morgan dans ce pays constituent un stratagème efficace pour détourner les actifs de l'État et les exploiter dans l'intérêt des pays occidentaux. En 2019, une banque d'investissement a directement prêté environ 350 millions de dollars au gouvernement ukrainien à court d'argent en rachetant les euro-obligations du pays. Il s'agit maintenant de créer une plateforme d'investissement, ce qui implique un volume d'affaires beaucoup plus important. Les obligations sont garanties par des actifs de l'État, à savoir des infrastructures, des centrales thermiques et nucléaires, des entreprises agricoles et manufacturières. Compte tenu de l'état actuel de l'économie, les euro-obligations ukrainiennes ne sont pas remboursables, ce dont profitent les grands investisseurs tels que JP Morgan. Si le gouvernement ukrainien fait défaut sur les euro-obligations, les actifs de l'État deviendront la propriété de la banque. Ce scénario est très probable, car le déficit budgétaire du pays slave est désormais couvert par le Fonds monétaire international (FMI).

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Pour ceux qui veulent connaitre la vérité. Patrick Lawrence : la guerre que nous sommes enfin autorisés à voir

Comme les lecteurs avisés le savent déjà, à part quelques incursions organisées près des lignes de front – officiellement contrôlées et surveillées, jamais sur les lignes de front – les correspondants du New York Times, des autres grands quotidiens, des agences de presse et des réseaux de diffusion ont accepté sans protester le refus du régime de Kiev de leur permettre de voir la guerre telle qu’elle est. Le contenu de ces mystifications professionnelles a été collecté dans des chambres d’hôtel à Kiev et ils ont raconté des histoires basées sur les récits d’événements manifestement peu fiables du régime, tout en prétendant que leurs histoires sont correctement rapportées et factuelles. Les exceptions ici sont les correspondants du Times tels que Carlotta Gall, dont la russophobie semble suffisamment déséquilibrée pour satisfaire le régime de Kiev, et les deux Andrews, Higgins et Kramer, qui ont un talent exquis pour les histoires qui n’ont absolument aucun sens. Ce sont les deux Andrews, vous vous en souvenez peut-être, qui ont fait bombarder par les Russes la centrale nucléaire qu’ils occupaient et, plus tard, bombarder leur propre camp de prisonniers de guerre dans l’est de l’Ukraine ! Si les correspondants ne peuvent pas voir la guerre et que cela leur importe peu, nous ne la verrons pas non plus. Le résultat a été deux guerres : celle présentée, la guerre mythique et l’autre, la réelle…

brunobertez.com

https://brunobertez.com/2023/06/04/superbe-pour-ceux-qui-...

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Politique de la terre brûlée. L'Ukraine fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa

Un groupe de sabotage ukrainien a fait sauter le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa dans la région de Kharkov. Il y a des victimes parmi la population civile, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense. « Le 5 juin, vers 21h00 heure de Moscou [18h00 GMT], un groupe ukrainien de sabotage et de reconnaissance a fait sauter le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa près de la colonie de Masyutovka dans la région de Kharkov », a indiqué le ministère russe.

numidia-liberum.blogspot.com

https://numidia-liberum.blogspot.com/2023/06/politique-de...

UNION EUROPÉENNE

SMSGate, QatarGate, soupçons de corruption... : face aux affaires, Ursula von der Leyen peut-elle se maintenir à la présidence de la Commission européenne ?

Après avoir déposé une plainte pénale visant la présidente de la Commission Européenne le 6 avril 2023, le lobbyiste Frédéric Baldan récidive. Son avocate, Me Diane Protat, a déposé une action en référé devant la Cours de Justice de l’Union européenne (CJUE), à l'encontre des commissaires européens. La requête est simple : demander la suspension des commissaires, tant qu'une action juridique pénale les concernant potentiellement est en cours, afin de garantir les droits fondamentaux, notamment vis-à-vis de la bonne conduite d’un dossier pénal et de son enquête. Ursula von der Leyen, non élue dans l’exercice de ses fonctions, est soupçonnée d'avoir négocié (et renégocié), en catimini, en dehors des prérogatives octroyées par son mandat, un « méga-contrat » d'achat de vaccins anti-Covid-19 auprès de l'industriel Pfizer. Des SMS ont été directement échangés entre la présidente de la Commission européenne et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, autour de tractations commerciales. Reçu par Xavier Azalbert, directeur de la publication et de la rédaction de France-Soir pour cet entretien, Frédéric Baldan exprime en premier lieu sa surprise quant au silence des médias français à propos du dépôt de sa première plainte, nonobstant une grande couverture médiatique internationale. Un « oubli » de la part des médias dits « mainstream » qui pose de nombreuses questions déontologiques, notamment au sujet du rôle de l'Agence France Presse (AFP). Les citoyens n'ont-ils pas le droit d'être informés d'une démarche ayant trait à la vérification d'une bonne gestion de la chose publique ? La liberté de la presse, qui donne des droits, mais aussi des devoirs aux journalistes, ne peut-elle plus s'exercer véritablement en France ?

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Une association communautariste dirigée par la coordinatrice Europe d’une influente ONG turque frériste et financée par l’UE animera un atelier au Parlement européen sur « le rôle de la race » dans les systèmes éducatifs européens

L’Atelier sera animé par Sobre los Márgenes et sa présidente Fatima Bourhim Messaoudi à l’EYE2023, la Rencontre des jeunes européens organisée par le Parlement Européen. Voici, entre autres joyeusetés, une déclaration de Bourhim Messaoudi relevé par Damien Rieu : « Je suis musulmane Marocaine et Espagnole, pourquoi suis-je obligée d’appartenir à une seule nationalité ? Nous faisons partie de cette société, qu’elle le veuille ou non. Je suis née ici et j’ai grandi ici, je fais donc partie de ce pays. Je suis Arabe parce que je parle arabe et Espagnole parce que je vis dans ce pays. » fdesouche.com

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L’Initiative des trois mers pourrait-elle concurrencer l’Union européenne ?

Initiée en 2016, l’Initiative des trois mers rassemble les pays d’Europe de l’Est. Oscillant entre une vision américaine et une vision européenne, cette initiative réorganise la pensée européenne.

revueconflits.com

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Sur la presse policière

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Sur la presse policière

par Georges FELTIN-TRACOL

Le polar présente volontiers un journaliste qui se lance dans une enquête criminelle en parallèle aux policiers ou aux détectives privés. Le métier de journaliste repose à l’instar de celui de magistrat ou de l’enquêteur de police sur la recherche patiente des indices, l’analyse des preuves éventuelles et des entretiens. Or les journalistes ne travaillent pas pour l’intérêt général; ils recherchent l’exclusivité de l’information afin que leur employeur bénéficie des retombées financières immédiates.

Cette quête du profit se complète de plus en plus de préoccupations morales qui virent vite en moraline quand les journalistes agissent en supplétifs zélés du Régime. Anglo-Saxons, Allemands et Belges sont en pointe dans ce domaine, mais ils ne surpassent pas leurs collègues français. Médiapart et Libération sont deux exemples probants de flicage journalistique.

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Libération du 14 avril dernier s’attaque à David L’Épée, invité à un colloque organisé par le RN contre le wokisme. Le rédacteur en chef de Krisis et collaborateur d’Éléments n’a jamais écrit un seul article répréhensible, ce qui n’empêche pas les organisateurs de se soumettre à la fatwa de Libé et de remplacer l’intervenant suisse par François Bousquet. Le quotidien bobo-bancaire n’apprécie pas David L’Épée qui contribue aussi à Front populaire, la revue de Michel Onfray. L’incroyable attaque personnelle de la part de ce journal n’est pas un acte isolé, mais participe à une véritable campagne médiatique complotiste qui plonge le lecteur dans un monde parallèle.

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Chaque livraison (ou presque) de Libération témoigne d’une obsession quasi-pathologique pour les droites radicales, l’extrême droite et l’ultra-droite. Deux jours après la demi-finale du 14 décembre 2022 entre la France et le Maroc, le journal-phare de la gauche caviar ose titrer « Nuit bleue, peste brune » au motif que quelques militants identitaires auraient eu l’intention citoyenne de calmer l’exubérance malsaine des supporteurs des « Lions de l’Atlas ». Le numéro du 5 mai 2023 comporte un dossier de quatre pages sur ces supposées violences en utilisant des éléments directement extraits des fichiers de police. Une réelle collusion existe entre certains plumitifs et des services de police. Un mois auparavant, le 5 avril, Libération se focalise sur « les menaces terroristes de l’ultra-droite ». On y lit qu’en 2021, une trentaine de personnes suspectées de terrorisme ultra-droitier a été interpellée, soit un chiffre en augmentation alarmante. On connaît maintenant les responsables des fusillades sanglantes à Marseille, à Nantes, à Grenoble, à Paris…

Le 7 mai, Libération consacre deux pleines pages sur la « menace identitaire à Bordeaux ». Le problème ne serait-il pas plutôt la gestion municipale grotesque des Verts ? Le 10 mai, le journal titre sur le magnifique défilé parisien du 6 mai en hommage à Sébastien Deyzieu. Dans ce même numéro, l’un de ses éditorialistes, Thomas Legrand, nie le wokisme ambiant alors qu’il imprègne bien des rédactions depuis plusieurs années. Il faut néanmoins reconnaître que dans le numéro du 15 mai, le même Thomas Legrand estime que « même les fachos ont le droit de manifester ». Il craint en effet que ces  précédents concernent un jour prochain les rassemblements de la gauche radicale.

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Son opinion assez censée se noie dans un océan de conformisme béat. Pour preuve, le numéro du 12 mai revient sur les oppositions populaires légitimes à Callac et à Saint-Brévin. Un long article dénigre notre ami Roland Hélie. Ainsi, « sous l'impulsion de Roland Hélie, ex-FN à la tête d'un “ blog d'information sur le combat national “, et des figures locales de Reconquête la commune de Callac (Côtes d'Armor) subit les assauts de l'extrême droite». Bigre ! Le  directeur – fondateur de la revue Synthèse nationale commanderait-il pour l’occasion une division de Panzer Tigre ?

Bouffi de subventions publiques, L’Humanité du 24 mai joue à son tour la pitoyable ritournelle « fachophobe ». L’ancien organe officiel du communisme en France dénonce en une « Le terrorisme, l’autre face de l’extrême droite ». Un article au ton excessif, intitulé « “ Partout Callac “, la pieuvre brune » signale que les ouvrages de Bernard Germain, maître d’œuvre et fer de lance de cette belle réaction, « figurent […] dans le catalogue de Synthèse éditions, au côté d’ouvrages d’auteurs suprémacistes, fascistes et/ou négationnistes tels Paul-Louis Beaujour, Alain Renault, François Duprat ou encore Vittorio Mussolini, le fils du Duce ». L’auteur de cet article stupide semble ne pas apprécier des faits historiques qui vont à l’encontre de ses idées mortifères.

Libération du 26 mai s’indigne qu’« au RN, le retour des vieux réseaux de la Nouvelle Droite ». Son auteur, Nicolas Massol, y qualifie la ré-information de « lubie classique de la Nouvelle Droite » qu’il définit par ailleurs comme un « courant de pensée racialiste qui met l’accent sur l’idée d’un peuple de souche européenne ». Quelle horreur ! Il doit ignorer le concept d’ethno-différentialisme qui englobe et dépasse la notion de racialisme. Il comprendrait mieux s’il se mettait à lire les nombreux ouvrages de Pierre-André Taguieff.

Un summum est cependant atteint avec la livraison du 18 mai qui publie une enquête sur « L’inquiétant profil d’un flic de la BRAV-M ». Par pétition interposée, la gauche réclame la dissolution de cette unité de maintien de l’ordre. L’un de ses membres combine à la perfection toutes les détestations médiatiques du moment. Il passe bientôt en jugement pour violence sur son ancienne compagne et pour usage de cocaïne. Mais tout le début de l’article s’attarde sur ses orientations politiques. Il porterait en tatouage une fleur de lys et la lettre Lambda reprise par les Identitaires. Il aurait aussi invité ses collègues policiers sur les réseaux sociaux à participer à des ratonnades. Il ne manque plus qu’une affaire de corruption et/ou d’espionnage pour la Russie pour atteindre la perfection. Ce dossier à charge laisse à la fois songeur, dubitatif et sceptique tant la personne incriminée coche toutes les cases rêvées du Système.

Il ne fait aucun doute que la presse policière, celle qui verse régulièrement dans des actions de très basse police de la pensée, a un très grand avenir dans l’Hexagone. Démonter les mensonges et autre semi-vérités propagés par les petits soldats de l’indifférenciation générale relève d’une nécessité vitale. La ré-information et l’examen critique des récits officiels contribuent à l’action militante permanente. Notre vision du monde organisée autour du Beau, du Bon et du Vrai doit se confronter directement aux constructions informationnelles fallacieuses de Cosmopolis afin de les démolir aussitôt.

GF-T

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 77, mise en ligne le 6 juin 2023 sur Radio Méridien Zéro.

vendredi, 09 juin 2023

En raison du surendettement et des émeutes permanentes, la France menacée d'une dégradation de sa notation

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En raison du surendettement et des émeutes permanentes, la France menacée d'une dégradation de sa notation

Source: https://zuerst.de/2023/06/09/wegen-ueberschuldung-und-dauerkrawallen-frankreich-droht-schlechteres-rating/

Paris. La France, deuxième économie de l'UE après l'Allemagne, est en difficulté. L'agence de notation S&P Global menace désormais de dégrader sa note de crédit. Des fuites indiquent que la note actuelle du pays, "AA-", sera probablement abaissée, car la dette française, qui s'élèvera à 111,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2022, est l'une des plus élevées de l'UE et que le déficit annuel est légèrement inférieur à 5% du PIB.

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Une autre agence de notation, Fitch, a déjà abaissé la note de la France de 'AA' à 'AA-' fin avril, justifiant cette décision par des plans de réduction de la dette insatisfaisants et des troubles sociaux persistants ( !).

Le gouvernement Macron se montre toutefois confiant dans sa capacité à maîtriser la dette et à éviter la dégradation de la note. Nous avons une "stratégie crédible pour accélérer le désendettement de la France", a déclaré le ministre de l'Economie Le Maire, qui s'est engagé à réduire la dette à 108,3% d'ici 2027.

Le pays est également sorti de la pire phase de la crise inflationniste, a déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Tout compte fait, "nous serons intransigeants" sur le plan de réduction de la dette, a annoncé M. Le Maire.

Les Français en ont déjà eu un avant-goût désagréable. La fameuse réforme des retraites devrait permettre à elle seule d'économiser jusqu'à 13,5 milliards d'euros d'ici 2030. En outre, les chômeurs seront soumis à une pression accrue et la vaste aide à l'énergie sera réduite au profit d'une aide plus ciblée. Ces mesures ne devraient pas contribuer à la paix sociale (mü).

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Deux vidéos de Nicolas Bonnal

L'anarcho-tyrannie à l'oeuvre

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L’anarcho-tyrannie à l’œuvre

par Georges FELTIN-TRACOL

Pendant le pont de l’Ascension, l’anarcho-tyrannie était à l’œuvre dans l’Hexagone et cette œuvre n’était ni française, ni européenne. On doit cette expression à l’essayiste étatsunien Samuel Todd Francis (1947 – 2005), éditorialiste conservateur proche du francophone Jared Taylor, responsable du cercle de réflexion américain d’origine boréenne American Renaissance.

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L’anarcho-tyrannie désigne, d’une part, les tracasseries quotidiennes et la répression impitoyable des citoyens ordinaires par un despotisme étatique et, d’autre part, l’extrême laxisme du dispositif régalien à l’égard des racailles. Le terme a commencé à se répandre en France au moment du délire covidien visible avec l’auto-attestation de sortie, les contrôles et les verbalisations de toute personne ne portant pas ou portant mal le masque sanitaire par les flics sur les plages.

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Entre le 18 et le 21 mai dernier, les exemples d’anarcho-tyrannie en France se sont multipliés. Sur l’ordre du « sinistre » de l’Intérieur, le préfet de police de Paris interdit à 15 h le samedi le colloque d’hommage à Dominique Venner, une décennie après son acte sacrificiel, prévu le lendemain en début d’après-midi. Cette réunion intellectuelle pourrait propager un discours « discriminatoire et  haineux ». Un autre prétexte justifiant cette mesure inique insiste sur la condamnation du futur fondateur de La Nouvelle Revue d’Histoire à dix-huit mois de prison en… 1961 pendant la Guerre d’Algérie ! Et la prescription, bordel ? Il existe pourtant depuis 1968 une loi d’amnistie.

Les autorités ont déniché un procédé pervers qui contourne la remise en cause de la décision. Le référé-liberté déposé aussitôt est rejeté le lundi 22 mai parce que l’événement était passé. N’y a-t-il donc pas des magistrats administratifs d’astreinte un dimanche ? Par cette entourloupe, la juridiction compétente n’étudie pas sur le fond cette scandaleuse interdiction, établit une présomption de culpabilité et ne condamne pas une nouvelle fois la préfecture de police.

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Une semaine plus tôt, le tribunal administratif de la capitale avait levé les interdictions de manifestation en l’honneur de Jeanne d’Arc et d’un colloque annuel tenu par les royalistes néo-maurrassiens. En revanche, il avait maintenu l’interdiction d’une rencontre européenne des Nationalistes d’Yvan Benedetti au motif fallacieux que ce dernier a été condamné pour des délits d’opinion politique. Les Nationalistes ont passé outre. Résultat, la police a sommé Yvan Benedetti de se présenter dans ses locaux afin de s’expliquer. Encore heureux que le RAID, le GIGN et la BIR ne vinrent pas chercher à l’heure du laitier ce grand sceptique du vivre ensemble inclusif, festif et séropositif !

Une condamnation judiciaire d’ordre politique empêcherait-elle donc à l’avenir d’organiser toute manifestation politique ? Signalons au passage qu’Alain Juppé, condamné en appel en 2004 pour prise illégale d’intérêts à 14 mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité siège aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Faut-il par conséquent arrêter les sessions fréquentes de cette institution ?

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Entre-temps, Villegongis, village d’une centaine d’habitants, accueillait à son corps défendant et malgré l’interdiction formelle de la préfecture du département de l’Indre, le trentième « Teknival » de musique électronique. Les gendarmes ont-ils délogé les « teufeurs », grands consommateurs d’alcool et de drogues diverses ? Pas du tout ! La force publique n’a mobilisé que trois à quatre cents membres pour environ... trente mille participants. Certes, il y a eu des contrôles d’identité et des amendes dressées pour détention et usage de stupéfiants, mais jamais les accès routiers n’ont été bloqués. Pis, pompiers et service médical se sont installés à proximité du terrain agricole occupé sans la moindre autorisation aux frais du contribuable. Posons par ailleurs une question incorrecte : quel est le bilan carbone de ces trois jours de festivités illégales ? Les festivaliers ont laissé sur le champ des milliers de tonnes de déchets, mais les responsables de cette partouze sonore l’auraient parfaitement nettoyé...

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Cependant, on attend toujours la réaction indignée de Greta Thunberg et de Camille Étienne, nouvelle égérie des détraqués climatiques, pour les graves atteintes à l’environnement et aux éco-systèmes environnants. On a néanmoins appris que des vipères auraient mordu quelques « teknivaliers ». Nous savons tous que ces vipères, naguère lubriques, appartiennent dorénavant à l’ultra-droite !

Le traitement médiatique, judiciaire et politique de ce Teknival détonne avec les défilés impeccables du 6 mai à Paris et du 16 mai à Annecy. Dans la capitale, six cents militants se souvenaient de Sébastien Deyzieu mort vingt-neuf ans plus tôt en défilant avec tenue et dignité. Cette manifestation sans casse, ni violence ne pouvait qu’effrayer les belles âmes. En plus d’être tout de noir vêtus (Black lives matter oblige, non ?), les manifestants avaient le visage masqué. N’étaient-ils pas soucieux d’empêcher toute nouvelle contamination virale ou bactérienne ? La caste politico-médiatique n’a surtout pas apprécié d’entendre scander dans les rues de Paris « Europe ! Jeunesse ! Révolution ! » qui vaut mille fois mieux que le lamentable « Femme ! Vie ! Liberté ! ». L’hommage mérité rendu à Sébastien Deyzieu a déclenché l’ire du locataire de la place Beauvau qui dégaine plus vite que son ombre les décrets de dissolution.

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Quant à la manifestation nocturne à Annecy où retentit le superbe chant Les Lansquenets, elle n’était pas déclarée. Si elle avait été déposée en préfecture, les autorités compétentes l’auraient interdite ! Observons que le RN et Reconquête ! se dédouanent volontiers de ces deux actions pacifiques dans l’espoir hypothétique de complaire aux prescripteurs d’opinion. La  « dédiabolisation » est un leurre dangereux et incapacitant.

Pour interdire colloques et manifestations, le régime anarcho-tyrannique s’appuie sur une jurisprudence administrative de 2014 concernant les spectacles de Dieudonné que votre serviteur mentionnait dans En liberté surveillée. Réquisitoire contre un système liberticide (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2014).

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Pendant ce temps, de Villerupt en Meurthe-et-Moselle à Marseille en passant par Valence dans la Drôme et Paris, les fusillades mortelles se généralisent sur fond de rivalités croissantes pour le trafic de drogue. La véritable menace n’est-elle pas l’achat et la consommation de cette merde qui accélère la zombification du pays ? En voulant légaliser les drogues dites « douces », odieux euphémisme, Insoumis, Verts, socialistes, communistes et aile sociétale du macronisme portent une lourde responsabilité morale dans ces règlements de compte sanglants. La réponse du Régime reste fragile, faible et inapproprié.

Un nouveau palier d’oppression vient d’être franchi. Aux manifestations et réunions publiques censurées de manière préventive viendront après la fermeture administrative des librairies amies dans la capitale française (Librairie Vincent, Librairie Française, Librairie Duquesne Diffusion, La Nouvelle Librairie), à Nancy (Les Deux Cités) et au Puy-en-Velay (Arts enracinés), puis, à l’instar des précédents d’Al-Manar, la chaîne du Hezbollah libanais, de Spoutnik et de RT, la suspension définitive des sites Internet avant de s’en prendre finalement aux maisons d’édition, aux journaux, aux revues et à leurs collaborateurs.

Le propos est volontiers pessimiste. Julien Freund avait l’habitude de dire qu’en politique, il faut toujours envisager le pire. Il est temps d’en prendre conscience et d’agir en conséquence. 

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  • « Vigie d’un monde en ébullition », n° 76, mise en ligne le 30 mai 2023 sur Radio Méridien Zéro.

jeudi, 08 juin 2023

Stefano Vernole à l'agence TASS: "L'OTAN joue un rôle négatif dans les Balkans et mène une guerre hybride contre la Serbie à travers le Kosovo"

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Stefano Vernole à l'agence TASS: "L'OTAN joue un rôle négatif dans les Balkans et mène une guerre hybride contre la Serbie à travers le Kosovo"

Propos recueillis par Vera Chtcherbakova pour Tass

Source : https://www.cese-m.eu/cesem/2023/06/stefano-vernole-a-tass-la-nato-gioca-un-ruolo-negativo-nei-balcani-e-intraprende-una-guerra-ibrida-contro-la-serbia-attraverso-il-kosovo/

Les États-Unis souhaitent miner la situation dans les Balkans afin d'affaiblir l'Europe en général, tout en menant une guerre hybride contre la Serbie au Kosovo en raison de son attitude positive vis-à-vis de la Fédération de Russie. Ce point de vue a été exprimé dans un entretien avec le correspondant italien de TASS, Stefano Vernole, vice-président du Centre d'études eurasiennes et méditerranéennes, samedi.

"L'OTAN a joué un rôle très négatif [au Kosovo], surtout au début, en encourageant un nettoyage ethnique contre les Serbes du Kosovo. Bien sûr, les États-Unis profitent de l'instabilité en Europe, qui affaiblit la grande puissance économique que représente cete dernière, et leur permet d'attirer les investissements aux États-Unis, où le climat semble plus stable", a-t-il déclaré.

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Selon M. Vernole, le point commun entre les situations au Kosovo et dans le Donbass réside dans la politique de deux poids, deux mesures à laquelle l'Occident a recours. "Le référendum albanais de 2008 sur l'indépendance du Kosovo a été reconnu, mais le référendum de 2014 sur l'indépendance d'une partie des territoires ukrainiens n'a été reconnu par personne, référendum auquel s'ajoutent ceux de l'Ossétie du Sud, de l'Abkhazie et de la Transnistrie. Tout cela n'a fait qu'accentuer le fossé géopolitique entre les pays occidentaux et l'Eurasie (la Russie et la Chine)", a-t-il déclaré, mentionnant également qu'un certain nombre de pays européens n'ont pas reconnu le Kosovo.

En outre, M. Vernole a cité l'avis d'experts selon lequel les événements au Kosovo et la nouvelle escalade peuvent être attribués à une "guerre hybride" contre la Serbie, dans laquelle l'OTAN poursuit l'objectif évident d'attaquer l'un des alliés de la Russie. "Depuis le début de l'Opération militaire spéciale en Ukraine, la Serbie a maintenu son amitié historique avec Moscou, refusant d'accepter les sanctions anti-russes. C'est pour cette raison que le pays est devenu la cible de l'impérialisme américain qui, par le biais des opérations de l'OTAN en Yougoslavie, a créé un avant-poste anti-serbe au Kosovo", a-t-il cité dans l'une des récentes publications de son centre d'études.

La situation dans les municipalités serbes du nord du Kosovo-Metohija s'est aggravée le 26 mai, lorsque les forces spéciales de la police du Kosovo ont occupé des bâtiments administratifs dans les municipalités de Zvecan, Zubin Potok et Leposavić. Les forces de sécurité ont tenté de faire en sorte que les maires des municipalités ayant remporté les élections, boycottées par la population serbe, prennent leurs fonctions. Le 29 mai, la Force de l'OTAN pour le Kosovo (KFOR) a bouclé les bâtiments administratifs, ce qui a déclenché des protestations de la part des résidents locaux, ce qui a ensuite débouché sur des affrontements.

Comme l'a déclaré le président serbe Aleksandar Vucic, 52 Serbes se sont rendus à l'hôpital de Kosovska Mitrovica pour demander des soins, trois d'entre eux étant gravement blessés. Le 29 mai, le ministre serbe de la défense, Milos Vucevic, a souligné que l'armée du pays avait été mise en état d'alerte en raison de la situation au Kosovo-Metohija et que ses unités avaient été déployées le long de la ligne administrative avec la province autonome serbe.

mercredi, 07 juin 2023

Comment les banques et les fonds d'investissement américains gagnent de l'argent en Ukraine

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Comment les banques et les fonds d'investissement américains gagnent de l'argent en Ukraine

Source: https://misionverdad.com/como-los-bancos-y-fondos-de-inversion-estadounidenses-ganan-dinero-en-ucrania

Illustration: Zelenski en compagnie de cadres de J. P. Morgan

En février 2023, le président ukrainien Vladimir Zelenski a rencontré les dirigeants de JP Morgan, l'une des plus grandes banques d'investissement américaines et mondiales. Les parties ont discuté du financement nécessaire au "redressement" de l'Ukraine.

Comme pour le fonds BlackRock, les activités de JP Morgan dans ce pays constituent un stratagème efficace pour détourner les actifs de l'État et les exploiter dans l'intérêt des pays occidentaux.

En 2019, une banque d'investissement a directement prêté environ 350 millions de dollars au gouvernement ukrainien à court d'argent en rachetant les euro-obligations du pays. Il s'agit maintenant de créer une plateforme d'investissement, ce qui implique un volume d'affaires beaucoup plus important.

Les obligations sont garanties par des actifs de l'État, à savoir des infrastructures, des centrales thermiques et nucléaires, des entreprises agricoles et manufacturières.

Compte tenu de l'état actuel de l'économie, les euro-obligations ukrainiennes ne sont pas remboursables, ce dont profitent les grands investisseurs tels que JP Morgan. Si le gouvernement ukrainien fait défaut sur les euro-obligations, les actifs de l'État deviendront la propriété de la banque. Ce scénario est très probable, car le déficit budgétaire du pays slave est désormais couvert par le Fonds monétaire international (FMI).

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Qui d'autre est impliqué dans l'achat des actifs de l'État ukrainien ? La société américaine de gestion de fonds d'investissement Vanguard Group les achète sous le prétexte d'une aide économique au régime de Kiev.

Fin avril 2023, des informations ont commencé à circuler selon lesquelles la société nationale ukrainienne de production, de transport et de traitement du pétrole et du gaz naturel Naftogaz était en pourparlers avec les géants Chevron, ExxonMobil et Halliburton en vue de vendre ses actifs. En conséquence, le contrôle de l'ensemble du secteur pétrolier et gazier du pays tombera entre les mains de ces entreprises.

Malgré l'apparence d'une concurrence, Chevron, ExxonMobil et Halliburton sont unies via la société financière Vanguard, qui détient la majorité des actions des trois premières et, de fait, contrôle et dirige leurs activités. Après avoir acquis les actifs des sociétés énergétiques ukrainiennes, Vanguard deviendra un monopole dans le secteur pétrolier et gazier du pays.

Ce n'est pas la première fois que Vanguard tente d'entrer sur le marché ukrainien. Entre 2020 - date à laquelle Zelenski a signé la loi sur l'ouverture du marché foncier - et 2022, Monsanto, Cargill et Dupont, dont les principaux actionnaires sont Vanguard et Blackrock, se sont emparés de près de 17 millions d'hectares de terres arables en Ukraine, soit environ 52 % de l'ensemble des terres agricoles du pays.

Informations extraites de Rybar.

Une inflation à deux chiffres pour les denrées alimentaires en Europe. Sauf en Russie : l'effet des sanctions...

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Une inflation à deux chiffres pour les denrées alimentaires en Europe. Sauf en Russie : l'effet des sanctions...

Enrico Toselli

https://electomagazine.it/inflazione-a-due-cifre-per-gli-alimentari-in-europa-tranne-che-in-russia-effetto-sanzioni/

Hongrie +39% ; Slovaquie +25,4% ; Estonie +23,4% ; Serbie +23,1% ; Ukraine +22,2% ; Lituanie +21,9% ; Lettonie +20,2%. Il s'agit des pays européens où la hausse des prix des denrées alimentaires a été la plus forte en avril par rapport à l'année dernière. Toutefois, même pour l'Italie, la croissance est à deux chiffres. Il n'y a qu'un seul pays où les prix des denrées alimentaires ont baissé, c'est la Russie. Miracles des sanctions très efficaces imposées par Biden. Évidemment pour détruire les peuples européens, plutôt que pour nuire à Moscou.

Pourtant, les larbins atlantistes du gouvernement italiote font comme si de rien n'était. Mica, vous ne pouvez pas admettre que les sanctions sont des conneries. Mica ne peut pas expliquer que l'argent public sert à acheter des armes et n'est pas là pour augmenter le pouvoir d'achat des familles.

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Et puis, il y a les spéculateurs. C'est d'abord la hausse des prix de l'énergie qui a fait grimper les prix des denrées alimentaires. Puis l'énergie a baissé, mais pas les prix des denrées alimentaires. C'est la faute aux stocks, expliquent-ils. Il fallait les écouler et les consommateurs devaient en payer le coût. Puis les prix ont augmenté à cause de la sécheresse. Puis ils ont augmenté à cause des pluies. Il est évident que les inondations en Romagne ont eu une influence. Oui, en Romagne. Alors pourquoi devons-nous payer le prix fort pour des cerises cueillies dans d'autres régions italiennes ?  Est-ce à cause du coût de l'électricité ? Des armes ? Des salaires inchangés des travailleurs ?

Peut-être le coût du transport. Dommage que les fameux produits à zéro kilomètre coûtent encore plus cher. Pour une raison mystérieuse que le consommateur ignore mais qui ne manquera pas de se manifester. Ou peut-être pas.

Alexandre Douguine et la géopolitique de l'opération spéciale en Ukraine

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Alexandre Douguine et la géopolitique de l'opération spéciale en Ukraine

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/06/02/aleksandr-dugin-ja-ukrainan-erikoisoperaation-geopolitiikka/

"La géopolitique se construit autour de l'éternelle confrontation entre les puissances maritimes (thalassocraties) et les puissances terrestres (tellurocraties)", affirme Alexandre Douguine.

Dans l'Antiquité, ces prémisses s'exprimaient de manière éclatante dans les affrontements entre "la Sparte de la terre et l'Athènes des ports, la Rome terrestre et la Carthage maritime".

"Ces deux civilisations diffèrent non seulement en termes de stratégie et de géographie, mais aussi dans leur orientation principale", explique Douguine. L'empire terrestre est fondé sur une "civilisation de l'esprit", "la tradition sacrée, le devoir et une hiérarchie verticale dirigée par un empereur".

Les empires maritimes sont des oligarchies, "des systèmes commerciaux dominés par le progrès matériel et technologique". Pour Douguine, ce sont "essentiellement des États pirates". Leurs valeurs et leurs traditions sont "conditionnelles et en constante évolution - comme l'élément marin lui-même". D'où leur caractéristique de "progrès, surtout dans la sphère matérielle". En revanche, la puissance terrestre, la "Rome éternelle", se caractérise par "la permanence de son mode de vie et la continuité de sa civilisation".

Lorsque la politique est devenue globale et s'est emparée de l'ensemble du globe, les deux civilisations ont fini par acquérir leurs propres sphères d'influence : "La Russie et l'Eurasie sont devenues le noyau de la civilisation terrestre, et le pôle de la civilisation maritime s'est fixé dans la sphère d'influence anglo-saxonne, de l'Empire britannique aux États-Unis et au bloc de l'OTAN", conclut Douguine.

L'Empire russe, l'Union soviétique et la Russie moderne ont hérité du bâton de la civilisation terrestre. Dans le contexte de la géopolitique, la Russie est la Rome éternelle, la troisième Rome, et l'Occident moderne est la Carthage classique".

L'effondrement de l'Union soviétique a été un grand triomphe pour la civilisation thalassocratique de l'Occident et de l'OTAN et un terrible désastre pour la civilisation de la puissance terrestre russe. Cette faille dans l'histoire est toujours en cours de réparation, comme le reflète l'"opération militaire spéciale" de la Russie ; comme l'a dit l'initié de l'élite américaine Zbigniew Brzezinski, "sans l'Ukraine, la Russie cessera d'être un empire".

Pour Douguine, la thalassocratie et la tellurocratie sont "comme deux vases communicants, de sorte que les territoires qui ont échappé au contrôle de Moscou se sont retrouvés sous le contrôle de Washington et de Bruxelles". Cela a touché l'Europe de l'Est et les républiques baltes, qui se sont détachées de l'Union soviétique, puis ce fut le tour des États post-soviétiques.

Dans ce cas, la défaite de Moscou a conduit à la mise en place d'un système colonial en Russie dans les années 1990 - les atlantistes ont créé un "déluge", avec leurs agents aux plus hauts postes de l'État. C'est ainsi que s'est formée "l'élite moderne de la Russie, prolongement de l'oligarchie occidentale", sous le contrôle d'une civilisation maritime.

Plusieurs anciennes républiques soviétiques ont commencé à se préparer à une intégration complète dans la civilisation maritime occidentale. D'autres (comme la Hongrie ?) ont suivi une stratégie plus prudente, ne se précipitant pas pour rompre les liens géopolitiques historiquement établis avec Moscou.

Deux camps ont émergé : le camp eurasien (Russie, Belarus, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan et Arménie) et le camp atlantique (Ukraine, Géorgie, Moldavie et Azerbaïdjan). "L'Azerbaïdjan s'est toutefois éloigné de cette position extrême et a commencé à se rapprocher de Moscou", affirme Douguine.

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Tout cela a également conduit aux "événements en Géorgie en 2008, puis, après le coup d'État pro-OTAN en Ukraine en 2014, à la sécession de la Crimée et au soulèvement dans le Donbass". Certaines régions des entités nouvellement créées ne voulaient pas rejoindre la "civilisation maritime" et se sont rebellées contre ces politiques, cherchant le soutien de Moscou.

Moscou, en tant que civilisation terrestre, "s'est suffisamment renforcée pour s'engager dans une confrontation directe avec la civilisation maritime en Ukraine et pour inverser la tendance croissante de la thalassocratie et de l'OTAN" vers la tellurocratie du monde russe.

C'est ainsi qu'est né le conflit géopolitique d'aujourd'hui: la Russie, comme Rome, luttant contre la Carthage anglo-américano-juive et ses satellites coloniaux. Le porte-parole des néoconservateurs de Washington, Antony Blinken, sait tout cela, mais, s'exprimant aujourd'hui à Helsinki, il a encore laissé entendre que l'Ukraine "ne fera jamais partie de la Russie" (l'Ukraine cessera-t-elle d'être ?).

Ce qui est nouveau dans cette géopolitique, selon Douguine, c'est que la "Russie-Eurasie" ne peut pas être la seule représentante de la civilisation des puissances. C'est pourquoi le penseur russe évoque le concept de "heartland décentralisé". Outre la Russie, "la Chine, l'Inde, le monde islamique, l'Afrique et l'Amérique latine" deviendront également des "pôles de civilisations terrestres" dans les nouvelles circonstances.

Douguine suggère que les "grands espaces" thalassocratiques, de l'Europe aux Amériques, pourraient également devenir des "heartlands" tellurocratiques. "Aux États-Unis, Trump et certains républicains qui s'appuient sur les États du centre du continent appellent presque ouvertement à cela. En Europe, les populistes et les partisans de la 'Forteresse Europe' s'orientent intuitivement vers ce scénario", confirme l'homme politique russe.

lundi, 05 juin 2023

Capitalisme néolibéral et politiques progressistes d'ouverture des frontières: un seul front, selon le Prof. em. Mark Elchardus

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Capitalisme néolibéral et politiques progressistes d'ouverture des frontières: un seul front, selon le Prof. em. Mark Elchardus

Peter W. Logghe

Source: https://www.facebook.com/peter.logghe.94

Dans l'édition du week-end dernier du journal De Morgen, le professeur Mark Elchardus a publié un article qui fait l'effet d'une bombe. Cette fois-ci, il traitait du troublant pacte migratoire de Marrakech et du rapport encore plus troublant de la Banque mondiale, ou de la fusion du néolibéralisme et des politiques progressistes en matière d'ouverture des frontières. On appréciera la suite: "Le réveil est brutal: la crise bancaire et financière, les récessions, la crise des réfugiés et de l'immigration, la corruption, la guerre, les pénuries d'énergie, l'inflation... Cependant, à chaque coup de poignard et de douleur, un peu de lumière filtre à travers l'aveuglement général.

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Les deux livres du Prof. Elchardus qui font un tabac en Flandre et qui mériterait d'être débattus dans les parties non néerlandophones du pays.

Cela permet de comprendre que si le salut est venu, c'est grâce à un effort commun de l'État et du gouvernement. Même lorsque tout va bien, ceux-ci se révèlent plus importants qu'on ne le pensait. Le libre-échange crée la prospérité, pour autant que vous ne croyiez pas à cette absurdité néolibérale selon laquelle les choses s'arrangent avec beaucoup de marché et peu de gouvernement, et que l'individualité et l'intérêt nationaux sont obsolètes. Ni les Chinois ni les Américains ne tombent dans ce piège. Leurs gouvernements misent beaucoup sur le soutien et l'innovation dans leurs propres entreprises et universités. Par rapport à eux, les Européens se sont ratatinés et sont devenus des acteurs industriels et numériques de troisième ordre.

Réussissons-nous encore la réindustrialisation, la souveraineté numérique ? Comment retrouver la foi dans le progrès ? Comment construire une communauté forte, sûre d'elle et capable de relever les défis ? Les ordres de marche qui semblaient clairs deviennent flous. Il ne suffit apparemment pas de fixer des objectifs climatiques ambitieux. Les progrès sont faibles, le soutien s'érode. La raison impose désormais de s'adapter au climat, d'établir des priorités et d'envisager une pause. Cela conduit à son tour à une escalade verte sous la forme d'une pensée type Pol Pot: la décroissance. Seul un régime dictatorial se lance dans une telle entreprise.

La politique devient à nouveau une confrontation entre rêves d'avenir qui s'affrontent. La contradiction centrale pourrait être la suivante: mon pays est celui où je peux gagner le plus d'argent, alors que je voudrais que tout le monde soit bien loti dans mon pays. La Banque mondiale vient d'annoncer de quel côté elle se situe.

Cette institution publie régulièrement un rapport sur le développement dans le monde, qui prétend montrer la voie à suivre. L'épisode 2023 traite des "Migrants, réfugiés et sociétés". Il préconise "la migration en tant que mouvement transfrontalier de travailleurs vers des pays où leur travail peut être utilisé de manière plus productive que dans leur pays d'origine" (p. 25). Les personnes sont ainsi réduites à la valeur marchande de leur travail et considérées comme globalement échangeables.

Le rapport ne s'arrête jamais sur les conséquences sociales et culturelles pour les communautés d'origine et de destination. Les divisions et les problèmes sont toujours là, le rapport s'attarde. C'est ainsi que les pères fondateurs du néolibéralisme voyaient les choses, un marché mondial, une terre plate, pas de pays ou de civilisations avec une individualité, rien qui donne du relief, juste un réservoir mondial de main-d'œuvre bon marché. "La libre circulation des personnes est l'élément clé du fonctionnement efficace de l'économie mondiale" (p. 25), selon la Banque mondiale. Les néolibéraux et les partisans progressistes de l'ouverture des frontières font front commun.

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Réduire les gens à la valeur marchande de leur travail est une noble cause, selon la Banque mondiale. Quiconque prend en compte les autres particularités des gens est un raciste (p. 197-198). En effet, selon la Banque mondiale, il n'y a aucune raison autre que le racisme pour que l'Europe soit plus clémente dans l'accueil des Ukrainiens que des Somaliens. Si vos voisins sont plus proches de votre cœur que des voisins lointains non reconnus, eh bien, vous êtes un raciste.

Une épine dans le pied de la Banque mondiale est la distinction entre migrants légaux et illégaux. Après tout, ces derniers sont une source de main-d'œuvre bon marché. C'est pourquoi elle ne parle pas de migrants illégaux, mais de "réfugiés climatiques", de "migrants de survie", de "réfugiés de la nécessité" et généralement de "migrants en détresse". Le rapport sait également avec certitude que ceux qui migrent illégalement le font parce qu'ils "n'ont pas d'alternative viable chez eux" (p.12). Toute tentative de contrôle des migrations est donc inhumaine, car elle prive les gens d'une chance de vivre.

Pour la Banque mondiale, la convention sur les réfugiés est obsolète. Elle fait une distinction arbitraire entre les motifs de protection fondés et non fondés (p.252). La Banque mondiale préfère le Pacte pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, connu sous le nom de Pacte de Marrakech (p. 26-27). Celui-ci parle des migrants en situation de vulnérabilité et estime qu'ils méritent toujours une protection. De cette manière, toute forme de migration s'auto-légitime. En effet, en migrant illégalement et en donnant l'argent de sa famille aux trafiquants d'êtres humains, le migrant se met dans une situation difficile, il est en détresse. C'est alors une raison suffisante pour lui accorder l'asile. Ceux qui n'ont pas encore compris à quoi sert le pacte de Marrakech peuvent lire ce rapport de la Banque mondiale et comprendre de quoi il retourne.

Ce pacte ne nous engageait à rien, a-t-on prétendu. Pas plus qu'un rapport de la Banque mondiale ne nous engage à quoi que ce soit. En revanche, il érige en norme la politique migratoire prônée par le pacte de Marrakech et choisie par les partis de l'actuelle coalition Vivaldi (Belgique). Chaque fois que l'occasion se présentera, la Banque mondiale fera la promotion de cette politique en échange d'un soutien. Par exemple, les pays pauvres et à revenus moyens seront poussés à adapter leur éducation non pas à leur propre développement mais aux besoins des pays riches et à promouvoir l'émigration (p. 10, 16). La fuite des personnes les plus instruites comme nouvelle stratégie de développement ? Ce sera alors la version de la Banque mondiale de l'outgrowth".

Il n'est pas nécessaire d'être d'accord avec le professeur sur tous les points pour voir l'importance de sa contribution !

La prochaine guerre à l'Ouest de l'OTAN? Le conflit en Serbie et au Kosovo

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La prochaine guerre à l'Ouest de l'OTAN ? Le conflit en Serbie et au Kosovo

Markku Siira

Source: https://markkusiira.com/2023/05/31/nato-lannen-seuraava-sota-serbian-ja-kosovon-konfliktin-tarkastelua/

Alors que le conflit en Ukraine se poursuit, les États-Unis sont peut-être en train de créer un nouveau champ de bataille sur le continent européen, avec l'OTAN comme outil.

La situation dans les Balkans semble explosive. Les forces de maintien de la paix dirigées par l'OTAN au Kosovo se sont heurtées à des manifestants serbes en début de semaine. Les tensions ont commencé à se manifester peu après que des Albanais de souche sont devenus maires dans la région à majorité serbe du nord du Kosovo, à la suite d'un boycott des élections par les Serbes.

Comme le savent ceux qui connaissent l'histoire de la région, le Kosovo et la Serbie sont en proie à des tensions de longue date. Le Kosovo était à l'origine une province indépendante de la Serbie dans l'ancienne Yougoslavie. Depuis lors, avec le soutien des États-Unis et de l'Occident, le Kosovo a cherché à obtenir son indépendance, que la Serbie n'a pas reconnue. Cela a délibérément créé un conflit gelé dans la région, comme s'il s'agissait de le réactiver dans le futur.

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L'implication de l'OTAN a encore exacerbé le fossé entre le Kosovo et la Serbie, entraînant des conflits militaires entre les parties et compromettant la paix dans les Balkans occidentaux. Ces dernières années, la Serbie a envoyé à plusieurs reprises ses troupes à la frontière du Kosovo en réponse à des troubles.

Des forces multinationales dirigées par l'OTAN ont été déployées dans quatre municipalités du Kosovo pour réprimer les manifestations liées à l'élection du maire. Il s'agit là d'un récit officiel, mais l'histoire ne s'arrête pas là. D'aucuns ont émis l'hypothèse qu'il pourrait s'agir du début d'une nouvelle guerre.

D'un côté, l'OTAN appelle à une désescalade des tensions, mais de l'autre, elle renforce sa présence militaire dans la région. L'OTAN est-elle en train de gagner du temps pour coopter le Kosovo, comme elle l'a fait avec l'Ukraine ? Les États-Unis peuvent certes prétendre vouloir la paix en concluant des accords, mais les promesses de protéger les Serbes du Kosovo n'ont pas été tenues.

Les troupes de l'OTAN ne sont pas en Serbie et au Kosovo pour "maintenir la paix", mais pour préserver "l'indépendance du Kosovo" et contrôler les Serbes pro-russes (les manifestants serbes ont peint des Z sur les véhicules de l'OTAN lors des manifestations du début de la semaine). Dans cette équation, la Serbie ne doit pas être une puissance souveraine, et encore moins se retrouver du "mauvais côté", c'est-à-dire du côté de l'Eurasie.

La guerre par procuration entre la Russie et l'Occident en Ukraine ne montre aucun signe de conclusion, mais la possibilité d'une reprise du conflit existe également dans les Balkans. "Puisque le conflit en Ukraine n'a pas produit le résultat escompté par les États-Unis, Washington veut créer une nouvelle guerre en Europe", a estimé l'expert militaire chinois Song Zhongping.

Comme je l'ai moi-même affirmé, les États-Unis ne veulent pas que l'Europe soit un acteur géopolitique fort et indépendant, mais cherchent, au nom d'un faux partenariat qualifié de "transatlantisme", à maintenir les pays de l'euro subordonnés à la politique de puissance américaine. C'est la raison d'être de l'"Alliance de l'Atlantique Nord", mais elle tente de masquer ce fait pourtant patent par l'usage d'un jargon évoquant une "politique de sécurité".

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L'instabilité de l'Europe et la dépendance des pays du continent à l'égard des États-Unis conviennent parfaitement à Washington. Les entreprises américaines se sentent en sécurité de l'autre côté de l'Atlantique, où les entreprises européennes sont également incitées à soutenir l'économie américaine aux dépens des pays de la zone euro.

Peut-être Washington pense-t-il que si (et quand) la Russie remporte trop de succès en Ukraine, la défaite humiliante pour l'Occident devra être couverte par le déclenchement immédiat d'un nouveau conflit ailleurs ? De cette manière, l'attention du public sera détournée, tandis que le battage médiatique qui manipule les masses fera le reste. Bien sûr, les points chauds dans le monde créés par l'Occident ne manquent pas et les États-Unis n'hésitent jamais à créer le chaos à leur profit.

Il reste à voir si la situation va dégénérer entre la Serbie et le Kosovo (et si l'Occident va perdre son pari en Ukraine), mais dans tous les cas, l'objectif ultime de Washington est d'essayer de maintenir la Russie et l'Europe (sans parler de la Chine et des autres puissances émergentes) dans un état d'affaiblissement, conformément à la stratégie mondiale de l'Amérique visant à maintenir sa suprématie.

dimanche, 04 juin 2023

La revue de presse de CD - 04 juin 2023

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La revue de presse de CD

04 juin 2023

Revue de presse garantie sans aucune intervention d’intelligence artificielle

LA CITATION DE LA SEMAINE

« C’est la grande nouveauté par rapport à l’Empire romain finissant et même peut-être par rapport au communisme. De tout temps, on a su que les hommes politiques devaient être prêts à trahir et à mentir, le cas échéant aussi à retourner leur veste. Sauf qu’à présent ils n’y pensent même plus, c’est devenu automatique. Les choses se font toutes seules, y compris les retournements de veste. Car ce n’est pas moi qui retourne ma veste : c’est le robot que je suis devenu. »

In Antipresse n° 390. Conclusion de la rubrique Enfumages d’Éric Werner intitulée : De la corruption à la robotisation.

EN VEDETTE

« Une société se juge à la façon dont elle traite ses prisonniers » : Lettre de Julian Assange au roi Charles III

« À Sa Majesté le Roi Charles III, à l’occasion du couronnement de mon souverain, j’ai pensé qu’il était tout à fait approprié de vous inviter à commémorer cet événement capital en visitant votre propre royaume au sein d’un royaume : Belmarsh, la prison de Sa Majesté. Vous vous souviendrez sans doute des sages paroles d’un célèbre dramaturge : ‘’La clémence n’est pas une qualité qui exige des efforts. Comme une douce pluie, elle tombe du ciel sur la Terre.’’ » Et aussi Chris Hedges : Julian Assange et la Journée mondiale de la liberté de la presse. Discours à New York lors d’une manifestation réclamant la libération immédiate de Julian Assange à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

les-crises.fr

https://www.les-crises.fr/une-societe-se-juge-a-la-facon-...

AFRIQUE

Afrique du Sud : après les discriminations d’État dans l’emploi, les subventions etc… les Blancs seront discriminés pour l’accès à l’eau, une ressource pourtant vitale pour les nombreux fermiers

Dans la foulée des projets de quotas raciaux récemment publiés au Journal officiel et destinés à interdire à des groupes entiers de Sud-Africains de travailler dans certains secteurs et certaines provinces, le gouvernement de l’ANC a également publié au Journal officiel des quotas raciaux qui détermineront l’accès à l’eau en fonction de la couleur de la peau.

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/06/02/afrique-du-sud-apres...

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CHINE

Entretien avec son Excellence Lu Shaye, ambassadeur de la République Populaire de Chine en France (Vidéo)

« Nous avons commencé il y a maintenant plus d’un an un modeste travail de ré-information à partir de ce blog et de sa chaîne YouTube correspondante. Il m’était apparu indispensable d’essayer de s’opposer au déferlement de propagande du système médiatique français qui avait épousé les pires comportements des médias occidentaux. À base de partialité, d’oublis calculés, souvent de mensonges avérés, de militantisme agressif et le tout sous-tendu par une russophobie confinant parfois au racisme. Même si à l’écoute des télévisions et des radios françaises, nous pouvons avoir le sentiment selon la belle expression de Simon Bolivar, de « labourer la mer », même si l’on subit parfois des pressions, nous allons continuer ce travail de ré information. La Chine considérée par la presse occidentale comme l’allié de la Russie dans le conflit fait elle aussi l’objet d’un traitement qui peut parfois prendre des formes indignes. La façon dont LCI a utilisé une interview donnée par l’ambassadeur de Chine en France, l’instrumentalisation de ses propos par une escouade de parlementaire et de folliculaires petits télégraphistes de l’Empire en sont un bel exemple. J’ai sollicité un entretien auprès de Monsieur l’ambassadeur Lu Shaye, qu’il m’a fait l’honneur d’accepter. J’ai la faiblesse de penser, que le meilleur moyen d’accéder au réel est de laisser les gens s’exprimer, construisant un véritable débat contradictoire. » Régis de Castelnau.

vududroit.com

https://www.vududroit.com/2023/06/video-entretien-avec-so...

COMPLOTISME (C’est-celui-qui-dit-qui-est !)

« Le mythe du Che a été la campagne de marketing la plus réussie des temps modernes » : Entretien avec María Werlau.

María Werlau est cofondatrice et directrice exécutive de Cuba Archive, un groupe de réflexion à but non lucratif qui défend les droits de l’homme, et auteur de nombreux ouvrages en anglais et en espagnol sur divers sujets liés à Cuba. Elle a notamment publié L’intervention de Cuba au Venezuela et Les victimes oubliées de Che Guevara. Elle est titulaire d’une licence en service extérieur de l’université de Georgetown et d’une maîtrise en études internationales de l’université du Chili. Notre confrère Alvaro Pena a réalisé un entretien pour The European Conservative que nous avons traduit et que nous vous proposons ici.

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/06/02/220829/le-mythe-du...

DÉCONSTRUCTION/SCHIZOPHRÉNIE/DÉBILITÉ

« Vous n'êtes pas woke ? Nous vous supprimons » : quel est le système de notation de la CEI, de Soros et de BlackRock pour faire chanter les entreprises ?

Ce défilé sans fin de drapeaux arc-en-ciel qui infestent les logos des entreprises du monde occidental chaque mois de juin, ces improbables témoignages trans et non-binaires qui surgissent dans les campagnes publicitaires des plus grandes multinationales mondiales ne sont pas placés là pour « soutenir la cause LGBT », « l'inclusion », pour « donner de la visibilité à l'arc-en-ciel opprimé » : elles doivent être interprétées comme une sorte de « gabelle idéologique » à payer aux lobbies politiques financés par les « usual knowns » (nous y reviendrons) afin de maintenir un score de « crédit social » crucial pour le maintien ou la destruction de l'activité d'une entreprise.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/05/26/v...

Et maintenant, Brighelli drague les trans !

Un nouveau et inquiétant totalitarisme transgenre émerge, observe notre chroniqueur. Au secours ! Après avoir assidument courtisé les pédagogistes, les islamistes, les féministes de deuxième dégénération, les intellectuels de Saint-Germain-des-Prés, les gens de gauche et la plupart des gens de droite, les adolescents de degré zéro et les crétins de toutes farines, notre chroniqueur tente de séduire les transgenres. Ne le décourageons pas, quoique l’issue d’une telle drague soit courue d’avance.

causeur.fr

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DÉSINFORMATION/MÉDIAS/CORRUPTION/CENSURES

L’édifiante couverture de la progression russe à Backhmout/Artyomovsk par les « grands » médias français

Nous allons examiner au sein de cet article la couverture presse française précédant la prise de Backhmout par la Russie et le groupe Wagner. Un exemple parfait de la désinformation quotidienne de nos médias de grand chemin…

lesakerfrancophone.fr

https://lesakerfrancophone.fr/l-edifiante-couverture-de-l...

Tribune : soutien international au Professeur Raoult et à l’équipe de l’IHU méditerranée

Suite à la tribune parue ce lundi dans le monde de médecins français, c’est un soutien international que reçoit ce jour le Professeur Raoult dans une tribune initiée par l’association Bonsens.org. Cette tribune a déjà recueilli plus de 50 signatures de médecins et scientifiques de divers pays (France, Royaume-Uni, Afrique du Sud, Brésil, États-Unis…). Un élan de solidarité de la communauté scientifique internationale est apparu dans les dernières 24 heures en réponse aux attaques constantes subies par l’ancien directeur de l’IHU Méditerranée et ses chercheurs. Nous avons pu consulter les messages de soutien des divers scientifiques et médecins qui se sont mobilisés rapidement pour apporter non seulement un soutien au Professeur Raoult mais aussi aux autres chercheurs et professeurs de l’IHU qui sont visés et attaqués dans la tribune publiée dans Le Monde. Dans la tribune reproduite ci-après, l’association BonSens.org a sollicité dans un premier temps des médecins ou scientifique dans le domaine de la Santé ou de la biologie. D’autres scientifiques puis personnalités se sont joints aussi.

francesoir.fr

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Selon le Dr David E. Martin, le SARS-CoV-2 est « un acte de guerre biologique », produit d’une longue recherche

Après la 1ère édition en Italie, à Rome (2021), après la 2ème édition en France, à Marseille (2022), la 3e édition de l'International Covid Summit (ICS 2023) s'est déroulée en Belgique, au Parlement européen à Bruxelles, du 2 au 4 mai dernier. Si cet événement ne correspond pas, bien évidemment, à une séance plénière capable de légiférer, celui-ci a bien sa place dans l’agenda de la vie démocratique européenne. Organisé par plusieurs parlementaires, le sommet a permis plusieurs interventions d’experts et de professionnels issus du monde scientifique et médical afin d’évoquer la gestion (ou l'origine en l'occurrence) de la crise sanitaire de SARS-CoV-2. L’un des orateurs a particulièrement provoqué l’effervescence sur les réseaux sociaux, le docteur David E. Martin. Selon ce spécialiste des dépôts de brevets, cette pandémie ne doit rien au hasard et n’est pas « naturelle ». Elle serait le fruit de dizaines d’années de recherches commencées au milieu des années 60, pour réaliser une guerre biologique contre l’humanité. Quelle démonstration et quels faits pour appuyer cette thèse ?

francesoir.fr

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Avisa Partners va aider l’Union Européenne à lutter contre la désinformation

Accusé l’an passé de manipulation de l’information, le cabinet français d’intelligence économique vient de remporter un important marché pour promouvoir la stratégie diplomatique de Bruxelles !

linforme.com

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ÉCOLOGIE (même si, parfois, il n’y a pas que des zozos !)

Vous crèverez de faim et vous serez heureux ?

Tout se déroule donc comme prévu, c’est-à-dire assez mal et avec une croissance alarmante des idées plus débiles les unes que les autres : puisque la pandémie n’a pas fait assez peur pour permettre un asservissement efficace de toute la population, il était entendu, dès l’année dernière, que les hystéries climatiques prendraient le relais. Grâce aux trépidations écologiques, il devient facile de mettre en place des politiques de plus en plus coercitives et de plus en plus violentes à mesure que les injonctions empiètent de façon croissante sur les libertés fondamentales des individus. Ces derniers ayant le toupet d’exister et de ne pas toujours être d’accord, il conviendra donc de les écraser (inclusivement néanmoins) afin de garantir que les petits projets écologistes soient mis en place sans obstacles.

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STMicroelectronics, ça sert aussi à faire la guerre (Sous le soleil de l’innovation, rien de nouveau)

Les scientifiques, les médias et leurs écologistes multiplient les révélations ces temps-ci. Après nous avoir appris l’importance vitale des « puces » (semi-conducteurs), pour l’équipement et le fonctionnement des sociétés informatisées ; et après avoir découvert que la fabrication de ces puces, enjeu d’une lutte féroce entre puissances industrielles, dépendait de matériaux aussi rares, bientôt, que l’eau et le silicium ; les voici qui nous alertent sur l’usage militaire, en Ukraine, de ces composants électroniques. Comme si la guerre au vivant, l’usage civil des nanotechnologies (smartphones, intelligence « artificielle » & Cie) - et notamment la « transition numérique » - n’était pas aussi destructeur que l’usage militaire. Comme si STMicroelectronics n’était pas, à l’origine - comme Lynred et Soitec - une start-up grenobloise du Commissariat à l’énergie atomique (1972, EFCIS, Études et fabrication des circuits intégrés), créée pour fournir du « silicium durci » aux centrales et sous-marins nucléaires. Mais continuez à lire et à écouter toutes ces autorités fiables et véridiques. Elles vous révèleront bientôt que « l’Anthropocène », « l’ère géologique de l’Humain », avec son effet de serre et son réchauffement climatique, correspondait en fait à l’ère industrielle – au Technocène - l’ère géologique de la Machine !

piecesetmaindoeuvre.com

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ÉNERGIE

La France et l’Allemagne en désaccord sur l’hydrogène vert

Le différend entre la France et l’Allemagne au sujet de l’hydrogène nucléaire vert met en évidence les divergences sur les politiques énergétiques européennes. La France demande que l’hydrogène fabriqué par électrolyse avec de l’électricité nucléaire soit qualifié de vert, mais l’Allemagne refuse… pour mieux vendre sa transition énergétique fondée sur le gaz russe et des énergies intermittentes. Où est la « solidarité européenne » ?

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/05/29/457229-la-france-...

Sanctions énergétiques contre la Russie : le narratif de l’UE ne colle plus

L’Union européenne ne dispose que de deux alternatives au sujet des ventes par l’Inde de carburant russe raffiné : maintenir l’accord en place qui ressort de l’intérêt pragmatique de toutes les parties, ou interdire les importations de ces produits pour des raisons idéologiques aux dépens de ces mêmes parties.

lesakerfrancophone.fr

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ESPAGNE

Un raz-de-marée conservateur en Espagne confirme une tendance européenne

Les élections municipales et régionales espagnoles du 28 mai dernier sont une claque magistrale pour la gauche au pouvoir depuis 5 ans. Le PSOE (socialiste) avec à sa tête le Premier Ministre Pedro Sanchez a gouverné avec l’appui de Podemos, parti de gauche radicale. C’est un triomphe pour le Partido Popular (PP : droite modérée) qui est en passe de remporter 14 régions sur 17. Le PP va devoir néanmoins s’allier avec la droite radicale représentée par Vox pour sceller la victoire de la droite dans plusieurs régions et villes. Cette union des droites s’est déjà faite en Castille-Léon gouvernée par une coalition PP-Vox. Le désaveu est tel pour le gouvernement de gauche que le Premier Ministre a annoncé que les élections générales (pour renouveler le parlement national) seraient avancées au 23 juillet prochain (au lieu de décembre). Aujourd’hui, le PP contrôle 88 sièges sur 350 au Parlement et Vox est déjà le troisième parti espagnol avec 52 sièges. Si ces deux partis parviennent à consolider une alliance nationale, il ne fait guère de doute qu’ils remporteront une large victoire dans 2 mois, affirme le magazine britannique The Spectator (voir l’article en lien).

laselectiondujour.com

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ÉTATS-UNIS

Voulez-vous déclencher une révolution ? Par Dmitry Orlov

Je vis maintenant en Russie, un pays heureux où environ 90 % de la population soutient le président et son opération spéciale dans l’ancienne Ukraine, estime que le pays va dans la bonne direction et est généralement unie et patriotique. C’est tout à fait différent des États-Unis, où j’ai vécu auparavant et où environ la moitié de la population déteste absolument le gouvernement, ce qui rend toute comparaison avec la Russie impossible. Qui plus est, l’autre moitié environ de la population américaine déteste absolument son pays, prenant plaisir à brûler des drapeaux et à renverser des monuments historiques. C’est un pays maniaque et bipolaire, avec un soupçon de schizophrénie.

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FRANCE

Viols de femmes âgées par des clandestins : le scandale caché

Marion Maréchal : « Il ne suffisait pas que nos petites filles soient menacées, et en disant cela, je pense bien évidemment à la pauvre petite Lola. Il faut maintenant que ce soit nos grands-mères qui soient menacées ! Il y a quelques jours, Monique, 83 ans et handicapée, a été agressée et violée par deux clandestins algériens, Benaouda Daoudi et Aness Benkhalefa. Ce ‘’fait divers’’ insoutenable n’est pas isolé. Depuis la Seine-Saint-Denis (93) où se drame a eu lieu, j’ai tenu à dénoncer un scandale totalement passé sous silence : en France, de nombreux viols sont commis par des clandestins sur des femmes âgées, voire très âgées, sans que le gouvernement en tire les conséquences. Alertons les Français, partagez cette vidéoJe vous invite à regarder la vidéo en cliquant ici ou sur le bouton ci-dessous. »

https://4cwt8.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/UddvHuNK4XWe-7O77R...

https://www.youtube.com/watch?v=z6QjFKeoeRA

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« Avec le plan Borne, on va accélérer la désindustrialisation ».

Le 22 mai, Elisabeth Borne a révélé une partie du plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France d'ici à 2030. Philippe Herlin, économiste et auteur d’une étude sur la transition énergétique pour l’Institut Thomas More, nous livre son analyse. 

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/pl...

Transformer les objets connectés en mouchards : la surenchère sécuritaire du gouvernement

Le projet de loi « Orientation et programmation du ministère de la Justice 2023-2027 » a commencé à être discuté au Sénat, et son article 3 fait déjà polémique. À raison. Au milieu de dispositions qui visent à entériner pêle-mêle les interventions à distance des médecins en cas de prolongation de la garde à vue et des interprètes dès le début de la garde à vue, ou l’extension des possibilités des perquisitions de nuit à des crimes de droit commun, est créé un nouvel outil d’enquête permettant d’activer, à distance, les appareils électroniques d’une personne à son insu pour obtenir sa géolocalisation en temps réel ou capter des images et des sons. Art. 3 points 12° et 13° et 17° à 19°. En clair, il s’agira par exemple pour les enquêteurs judiciaires de géolocaliser une voiture en temps réel à partir de son système informatique, d’écouter et enregistrer tout ce qui se dit autour du micro d’un téléphone même sans appel en cours, ou encore d’activer la caméra d’un ordinateur pour filmer ce qui est dans le champ de l’objectif, même si elle n’est pas allumée par son propriétaire. Techniquement, les policiers exploiteront les failles de sécurité de ces appareils (notamment, s’ils ne sont pas mis à jour en y accédant, ou à distance) pour installer un logiciel qui permet d’en prendre le contrôle et transformer vos outils, ceux de vos proches ou de différents lieux en mouchards.

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Pour lutter enfin contre la fraude sociale, le gouvernement prend des pincettes

Signe de « droitisation » ou simplement de réalisme ? Après avoir lancé un plan contre la fraude fiscale – mesure supposée plaire à la gauche –, le gouvernement annonce à présent un plan contre la fraude sociale – mesure supposée plaire à la droite. En fait, on ne voit pas quel Français pourrait s’accommoder d’un vol d’argent public dont chacun est finalement victime. S’agissant de la fraude sociale, voilà des années qu’elle est dénoncée comme étant particulièrement massive et ruineuse par Charles Prats (ancien magistrat de la délégation nationale à la lutte contre la fraude fiscale sociale au ministère des Finances). Selon lui, les mesures annoncées le 30 mai par Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, vont certes dans la bonne direction, mais restent bien timides au regard de l’enjeu (son interview dans Le Figaro du 30 mai en lien ci-dessous).

laselectiondujour.com

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GAFAM / IA

Google : un géant manipulateur

Le rachat de Twitter par Elon Musk l’année dernière a révélé l’intense implication des réseaux sociaux dans la politique américaine. Les « Twitter files » (voir LSDJ 1775), les dossiers rendus publics par le nouveau gardien de « l’oiseau bleu », montrent comment ce forum de discussion a participé avec zèle à la censure exercée en octobre 2020 pour cacher ce que contenait l’ordinateur portable d’Hunter, le fils de Joe Biden. Facebook (aujourd’hui Meta) était un autre réseau de masse contribuant à l’opération en contact régulier avec le FBI. « Big Tech », cette industrie toute-puissante de la Silicon Valley, qui a pesé de tout son poids pour assurer la victoire du camp démocrate. Un acteur, encore plus puissant que Meta ou Twitter est resté dans l’ombre, continuant son œuvre militante alors que ses acolytes étaient sous le feu des critiques… Google pèse mille milliards de dollars et bénéficie d’un quasi-monopole en tant que moteur de recherche sur internet.

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Le « pape de l’IA » quitte Google avec des regrets et des craintes pour l’avenir

Geoffrey Hinton, qui a reçu le « prix Nobel de l’informatique » pour ses travaux novateurs sur les réseaux neuronaux, est désormais libre de parler des risques de l’IA (Intelligence artificielle)

Geoffrey Hinton, qui, avec deux autres « parrains de l’IA », a remporté le prix Turing 2018 pour leurs travaux fondamentaux qui ont conduit à l’essor actuel de l’intelligence artificielle, dit maintenant qu’une partie de lui regrette l’œuvre de sa vie. Hinton a récemment quitté son emploi chez Google afin de pouvoir s’exprimer librement sur les risques de l’IA, selon une interview de l’homme de 75 ans publiée dans le New York Times. « Je me console avec l’excuse habituelle : si je ne l’avais pas fait, quelqu’un d’autre l’aurait fait », a déclaré Hinton, qui a travaillé chez Google pendant plus de dix ans. « Il est difficile de voir comment on peut empêcher les mauvais opérateurs de l’utiliser à des fins malveillantes. » Hinton a notifié sa démission à Google le mois dernier et s’est entretenu directement avec le PDG, Sundar Pichai, jeudi, selon le NYT. Les détails de cette discussion n’ont pas été divulgués.

les-crises.fr

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La nouvelle vérité optionnelle : vers une union du « siliconisme » et du wokisme

Après le règne de la post-vérité où toute considération de vérité est vidée, voire ignorée, dans le contenu et l’objectivité des médias, voici venu le temps de la vérité optionnelle. La vérité optionnelle, une vérité à la carte, simple option, par simple disposition intuitive, une vérité qui au lieu de résulter d’un examen et d’une vérification rationnelle, voire d’une concordance avec les faits, s’autolégitime par le simple désir, l’impulsion compulsive, l’optionnalité, le libre choix, l’affinité séductrice idéologique. C’est la version militante de la « véritude » (truthnes), désignant une « vérité » subjective qu’on croit être vraie de façon intuitive « avec les tripes » (from the gut) ou parce que « ça a l’air vrai », sans tenir compte des preuves du contraire, des faits ou d’une quelconque logique ou réflexion intellectuelle.

polemia.com

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GÉOPOLITIQUE

Vladivostok : le commencement d’une nouvelle ère dans la coopération sino-russe

L’ouverture de Vladivostok comme port de transit a de multiples impacts, tant économiques que géopolitiques. Elle pourrait rouvrir également, dans une certaine mesure, un dossier historique entre la Chine et la Russie.

revueconflits.com

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GRANDE-BRETAGNE

Ukraine : la folie belliciste britannique conduit l’Europe à la catastrophe

Du lobbying pour des avions de combat à la fourniture d’obus à l’uranium appauvri, le Royaume-Uni s’assure que l’escalade soit la seule voie possible. La semaine dernière, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fait un voyage inattendu en Grande-Bretagne dans le cadre d’une tournée des capitales européennes, pour obtenir des armes plus puissantes et de plus longue portée pour sa guerre contre la Russie. Le Royaume-Uni a montré, une fois de plus, le rôle prépondérant qu’il joue en Ukraine. L’année dernière, peu après le début de la guerre, Boris Johnson, alors Premier ministre, s’est précipité à Kiev – sans doute sur les instructions de Washington – pour persuader Zelensky d’interrompre les pourparlers de paix avec Moscou. À peu près au même moment, l’administration Biden a clairement indiqué qu’elle était favorable à une escalade des combats, dans le but d’« affaiblir » la Russie, un rival géostratégique au même titre que la Chine. Depuis lors, le Royaume-Uni a été à l’avant-garde des efforts européens pour aggraver le conflit, en faisant pression pour la fourniture d’armes, d’entraînement et de renseignements militaires aux forces ukrainiennes.

chroniquepalestine.com

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IMMIGRATION / ISLAMISME / REMPLACEMENT

« Les migrants seront bientôt les puissants » : un journal allemand provoque un tollé en publiant un article sur l’immigration affirmant que les Allemands de souche seront bientôt une minorité

Die Zeit a publié mardi 30 mai sur ses pages un article qui a provoqué une tempête sur les réseaux sociaux car il souligne l’irréparable changement démographique de l’Allemagne, avec la légende suivante : « L’intégration, c’était hier : l’Allemagne est le deuxième pays d’immigration au monde, et les Allemands d’origine sont vraisemblablement appelés à devenir une minorité parmi tant d’autres dans un avenir proche. Et maintenant ? » La photo d’accompagnement montrait un groupe de quatre jeunes immigrés à bord d’une décapotable, souriant à l’appareil photo, avec le titre suivant : « Ils seront les puissants ». Die Zeit a supprimé le lien vers l’article sur les réseaux sociaux après qu’un certain nombre d’utilisateurs ont exprimé leur indignation face à la rhétorique, bien que beaucoup d’autres ont félicité la publication.

fdesouche.com

https://www.fdesouche.com/2023/06/02/les-migrants-seront-...

Comment en finir concrètement avec l’immigration ? Quelques mesures de bon sens…

Le leitmotiv de nos élites concernant la question de l’immigration en France semble être : ne surtout pas questionner la population sur le sujet, car elle n’est pas assez intelligente pour débattre et proposer raisonnablement des solutions. Un leitmotiv que l’on retrouve un peu partout en Occident, imposé par une caste politique qui s’est reproduit pendant plusieurs décennies, et qui a fait de l’immigration à la fois une arme et un tabou ultime… immigration qui est pourtant clairement en train de changer la face ethnique de l’Europe.

breizh-info.com

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LECTURE

Criminalité liée aux trafics de drogues en France : une menace stratégique ?

Depuis une vingtaine d’années, la consommation de drogues illégales dans la société française a fortement augmenté. Dès lors, les trafics de drogues ne cessent de s’étendre et ne sont plus cantonnés aux grandes villes et à leurs banlieues. Une situation qui engendre une emprise territoriale de plus en plus grande du crime organisé, une montée des violences et de la corruption et pose un défi majeur de sécurité pour les prochaines années. Entretien avec Michel Gandilhon pour décrypter le marché français des drogues aujourd’hui. Il est expert associé au département Sécurité défense du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et membre du conseil d’orientation scientifique de l’Observatoire des criminalités internationales (ObsCI). Il travaille depuis de nombreuses années sur les questions liées à l’offre de drogues en France et dans le monde. Drugstore, drogues illicites et trafics en France, par Michel Gandilhon. Éditions du Cerf, 2023.

revueconflits.com

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Dimitrios Kisoudis: Europe centrale et multipolarité

L'Allemagne n'est pas l'Occident ou l'Est, mais les deux à la fois et surtout, elle est un pont. C'est la conviction de Dimitrios Kisoudis, journaliste et conseiller politique du porte-parole de l'AfD Tino Chrupalla au Bundestag allemand, et c'est dans ce petit volume concis et précis qu'il raconte la courte histoire de l'idée de Mitteleuropa. La Mitteleuropa est la figure géopolitique du tristement célèbre « Sonderweg allemand » (la « voie particulièrement de l'Allemagne »). L'Allemagne appartient au centre - ni géographiquement ni politiquement, l'Allemagne n'a jamais été « l'Ouest » : elle a été forcée de prendre le chemin de l'Ouest. Aujourd'hui, il apparaît que ce chemin n'est pas un chemin de salut. Qu'est-ce que les puissances victorieuses avaient identifié comme défauts allemands après 1945 ? Le militarisme et l'obéissance à l'autorité. Le « Pflichtethos » allemand originel a été réinterprété en « Kadavergehorsam » (obéissance perinde ac cadaver). La « rééducation » est passée par là !

Mitteleuropa und Multipolarität de Dimitrios Kisoudis. Collection Kaplaken, éditions Antaios à Schnellroda, 2023.

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« Ukraine : la Guerre des images, 50 exemples de désinformation »

Michel Collon est journaliste indépendant et essayiste belge. Il s'est notamment fait connaître en analysant la propagande de guerre au cours de la 1ère Guerre du Golfe puis de la guerre en Yougoslavie dans les années 1990. En 2004, il fonde le collectif Investig’Action, média alternatif spécialisé dans l’analyse de la propagande de guerre et des stratégies de désinformation. Chapitres de l'entretien : 00:02:19 : Les médiamensonges ; 00:07:18 : Ukraine, la Guerre des images ; 00:13:48 : Occulter l'Histoire ; 00:22:14 : Occulter les intérêts économiques ; 00:33:41 : Diaboliser l'adversaire ; 00:41:25 : Se présenter comme victimes ; 00:43:59 : Monopoliser et empêcher le débat ; 00:49:10 : Analyse du système médiatique ; 00:59:51 : Doit-on craindre une 3ème guerre mondiale ?

Ukraine. la Guerre des images, 50 exemples de désinformation, par Michel Collon, avec l’équipe Test média International. Investig’Action, 2023.

france-irak-actualite.com

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Le courage de la dissidence

Depuis plusieurs années un vent lourd souffle d’outre-Atlantique, pénible aux esprits libres. Dans les premières pages de son dernier livre, Bérénice Levet montre en France « une atmosphère toujours plus servilement diversitaire et victimaire ». Une malaria qu’on désigne désormais sous le nom générique de « wokisme », qui a contaminé les institutions culturelles, la plupart des médias, l’université, les grandes entreprises, les partis politiques (ceux de gauche postés à l’avant-garde)… et prend tous les traits d’un totalitarisme mou, d’une religion du Bien pourvue de ses prêtres, de ses croyants, de ses fanatiques et qui donc chasse les hérétiques, récrit l’histoire, déboulonne des statues, remise des tableaux au dépôt, expurge la littérature… contrôle le langage.

Le Courage de la dissidence, de Bérénice Levet. L’Observatoire, 2022.

mezetulle.fr

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Afrique du Sud : le livre d’André de Ruyter sur la faillite d’Eskom bat des records de vente !

Historique ! Selon la presse sud-africaine, jamais un livre écrit par un sud-africain n’avait connu pareil décollage ! André de Ruyter était l’ancien PDG (blanc !) de la compagnie publique d’électricité Eskom. Sa démission en décembre 2022 après trois ans d’exercice a été un coup de tonnerre en Afrique du Sud confrontée aux coupures d’électricité quotidiennes. Le géant Eskom, hérité du pouvoir blanc d’avant 1995, qui fournissait naguère tout le pays en électricité, est devenu un bateau ivre gangréné par la corruption, l’incompétence, l’absurdité et les lois raciales anti-blancs.

Pour se procurer l’ouvrage (uniquement en anglais) : Truth To Power, My three years inside Eskom, de André de Ruyter. https://www.graffitiboeke.co.za/af/389663/Boeke

breizh-info.com

https://www.breizh-info.com/2023/06/01/220766/afrique-du-...

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« La faute à Rousseau » d’Éric Naulleau

Un pamphlet en forme de mise en garde contre les dangers des nouvelles dérives totalitaires de notre époque.

Éric Naulleau est un éditeur, critique littéraire, essayiste et chroniqueur connu qui, bien que situé à gauche, semble payer son amitié avec un certain Éric Zemmour en étant régulièrement brocardé et mis au ban de certains cercles médiatiques. Son dernier essai sur Sandrine Rousseau ne devrait pas vraiment améliorer son image auprès d’une certaine partie de la gauche, bien qu’il n’ait plus grand-chose à perdre de ce côté-là.

La faute à Rousseau, par Éric Naulleau. Éditions Léo Scheer, 2023.

contrepoints.org

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La face cachée du foot français

Sport le plus populaire au monde, le football, en France, est devenu le business de tous les excès. Le dernier livre du célèbre journaliste sportif Daniel Riolo décrit les coulisses du virage (très) dangereux qu’emprunte ce sport depuis quelques années. On parle de grand banditisme, d’escroquerie, de corruption, autour de jeunes joueurs devenus des mines d’or que beaucoup s’arrachent par tous les moyens. De la Fédération Française jusqu’à la banlieue, ce livre recense un certain nombre d’anecdotes glauques et totalement lunaires concernant certaines stars du ballon rond.

Chaos Football Club, de Daniel Riolo, co-écrit avec Abdelkrim Branine. Éditions Hugo Sport, 2023.

VA Plus

https://www.youtube.com/watch?v=wDOTgx81fBU&t=1370s

MONDIALISME

OMS : coup d’État planétaire du Règlement sanitaire international

L’OMS exhorte les Etats à ne pas retarder les réformes pour se préparer à la prochaine pandémie.

La France de Macron anticipe la révolution de la santé mondiale en donnant un meilleur accès aux vaccins à ARN messager, c’est la mission que la France a choisie pour aider la prévention des futures pandémies. Mais sous ses faux airs de bienveillance, la France avance son agenda où la santé sera proposé à partir de traitement à ARN.

geopolintel.fr

http://www.geopolintel.fr/article3569.html

Le Forum économique mondial nous promet l’esclavage par l’intelligence artificielle

La mission du Forum économique mondial (World Economic Forum, WEF) est remarquablement simple : le gouvernement mondial doit être confié aux meilleurs et aux plus intelligents. En langage WEF, un schéma de supervision totale et de modification du comportement créera un avenir « durable » pour l’humanité. Les humains sont perçus comme des « choses » à compter, mélanger, catégoriser, étiqueter, surveiller, manipuler et contrôler. Ils deviennent de simples rouages de la grande machine technocratique transhumaniste du WEF.

reseauinternational.net

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La réunion du G7 s'est considérablement rapprochée du désastre

La réunion du G7 s'est considérablement rapprochée du désastre avec l'approbation d'une nouvelle proposition visant à donner à Zelensky des avions américains F16, ces avions de quatrième génération que les États-Unis fabriquent depuis des décennies et vendent à leurs alliés. Ils sont coûteux et représentent un bond en avant dans les capacités de Kiev à attaquer la Russie. La chute de Bakhmut, Artemovsk pour les Russes, a exacerbé la situation. Après des mois de propagande où les Ukrainiens eux-mêmes soulignaient l'importance stratégique de cette ville et d'envoi inconsidéré d'armes et d'hommes se fixant la tâche impossible de résister aux musiciens de Wagner, la défaite imminente a rendu la chose plus explicite. Finalement, ce qui était prévisible, mais non moins acceptable pour les dirigeants occidentaux, se produisit.

euro-synergies.hautetfort.com

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/05/25/la-reunion-du-g7-s-est-considerablement-rapprochee-du-desastre.html

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CBDC : la « monnaie intelligente » qui dictera nos vies ?

La suppression du cash envisagée un peu partout fera place à un argent digital centralisé qui permettrait de contrôler nos dépenses et nos comportements, comme le fait déjà la Chine. Peut-on s'y opposer ?

covidhub.ch

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ONG

Des programmes eugénistes à l’édition génétique : les « philanthropes » et leur quête d’une « espèce humaine améliorée »

Hier la Fondation Rockefeller, aujourd’hui la fondation Bill & Melinda Gates... Dotées de budgets colossaux, ces organisations dites philanthropiques, tout comme celles de Ford ou de Hewlett Packard, exercent une influence sans précédent sur les États et les organisations internationales. Si elles financent des recherches scientifiques, des campagnes de prévention, de vaccination ou encore des projets sociétaux, leurs efforts ne sont pas toujours désintéressés. Ces fondations aux ressources financières qui se chiffrent en dizaines de milliards de dollars, se targuent de pouvoir améliorer la santé humaine, voire d’« éradiquer toutes les maladies ». Afin d’y parvenir, certaines d’entre elles misent désormais sur l’édition génétique et affichent leurs intentions de façonner un tout autre monde... et une tout autre humanité ? Voilà qui n’est pas sans rappeler le financement de programmes eugénistes au début du 20e siècle.

francesoir.fr

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OTAN

Entretien avec le journaliste indépendant Franco Fracassi: des « biolabs » italiens au conflit ukrainien

Auteur du livre « Biolab », il aborde la thématique délicate de l'armement militaire biologique. D'après ses sources, il rapporte que l'Italie se serait décidée à installer 20 centres de recherche (soit un par région) dédiés à la mise au point de ce type d'armes. Le premier de ces centres devait être installé à Pesaro (région des Marches). Si ce dernier est présenté par les autorités scientifiques comme un laboratoire capable de mettre au point des traitements révolutionnaires contre le cancer, il contient de fait une structure classée « BSL3 ». Cette classification caractérise concrètement un lieu apte à manipuler des pathogènes virulents et dangereux, dans le cadre de ses expérimentations. Inquiète, la population locale a rapidement fait le rapprochement avec le laboratoire P4 de Wuhan et le risque de subir un jour la fuite d'un virus. Le 1er mai 2023, une manifestation de plus de 10.000 personnes s'est tenue afin de contester la mise en place du projet. Cette mobilisation a contraint les décideurs à « repenser » l'installation du laboratoire : une victoire selon le journaliste. Par ailleurs, Fracassi évoque la scène politique française, italienne et internationale.

francesoir.fr

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PAKISTAN

Le Pakistan à la croisée des chemins

Le Pakistan vit une crise politico-économique provoquée par des instabilités à l’intérieur du pays, qui se sont encore aggravées après les inondations de 2022. Malgré cette situation tendue, le Pakistan joue un rôle important dans la région grâce à sa population nombreuse et son emplacement géographique, sur la voie de plusieurs projets de transport gazier. Xavier Moreau et son invité, le général Alain Lamballe, ancien attaché de défense au Pakistan, directeur de recherche associé au CF2R et chercheur à Asie21, discutent de la situation à l’intérieur du pays à la suite de la libération de l’ancien Premier ministre Imran Khan, et évaluent la possibilité d’une nouvelle ère dans les relations bilatérales entre le Pakistan et l’Inde.

ÉchiquierMondial

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PARCE QUE ÇA FAIT DU BIEN RIRE !

Palme de la tarte à la crème

Désormais seuls les films subventionnés réalisés par Bernard-Henri Lévy seront autorisés à gagner la palme d'or !

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PROCHE-ORIENT

Yémen : la victoire des Houthis et la défaite de l’Arabie Saoudite

Les échanges de prisonniers et le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite peut-il augurer d’une paix au Yémen ? Cette guerre brutale qui a provoqué l’une des pires catastrophes humanitaires au monde est malheureusement loin d’être achevée.

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RÉFLEXIONS

La traite oubliée des esclaves blancs en Afrique du Nord

Dans sa chronique, l’historien Samuel Touron évoque un pan de l’histoire peu étudié : la traite des esclaves blancs en Barbarie qui concerna entre 1,3 millions et 2,5 millions de personnes dont une partie du Sud de la France, l’actuelle Provence et le Languedoc. Victor Hugo dans Ruy Blas créait le diabolique et manipulateur Don Salluste, odieux personnage qui, afin de retrouver les bonnes grâces de la monarchie espagnole n’hésite pas à faire livrer aux Barbaresques son neveu Don César. Cette pièce, qui entra dans la culture populaire avec le film de Gérard Oury, La Folie des grandeurs, où le génial Louis de Funès incarne l’affreux Don Salluste rendant la réplique à un fringant Ruy Blas joué par Yves Montand, montrait pour la première fois au cinéma un épisode très peu étudié par les historiens et largement méconnu en France : la traite des esclaves blancs en Barbarie.

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Reste du monde, jeu, set et match

La myopie et la corruption des dirigeants occidentaux nous ont mené au bord de l’abîme. La parole de l'Occident ne vaut plus rien. Comme le dollar américain. Lors d’un énième sommet « international » en Slovaquie ce 31 mai, il vient une fois de plus donner des leçons aux « Européens de l’Est » qu’il s’est évertué à humilier depuis 2017. Une paix qui respecte le droit international ? C’est parfaitement abscons puisque, s’il y a guerre, c’est que le droit international, droit « mou » s’il en est, est inopérant. Quant à déclarer que la paix doit se faire selon les conditions de l’agressé, c’est nier la nature de la guerre qui consiste à atteindre par l’usage de la force des objectifs politiques, qui seront peut-être matérialisés par un traité de paix. En d’autres termes, l’état du rapport de force à l’issue de la guerre génère le droit international, pas les crânes d’œufs et autres danseurs mondains de l’Onu, du quai d’Orsay, de l’Otan ou de l’UE. Si « l’élite », c’est cela, qu’on en change, vite ! Aparté : cette histoire de droit international et d’agressé s’avérera amusante si on l’applique à la Serbie (agressée illégalement par l’Otan en 1999) et à l’Irak (agressé illégalement par les États-Unis et ses alliés en 2003).

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L'Éclaireur - La lettre confidentielle des Alpes

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Le smartphone, un outil de contrôle social

D’un usage de plus en plus addictif pour la majorité des gens, les téléphones portables sont devenus, grâce au Covid, technologiquement prêts pour servir de laissez-passer universel. Comment opérer une « détox digitale » ?

covidhub.ch

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Le plus grand obstacle à la liberté d’expression c’est la croyance des gens qu’ils sont libres

Ce qui rend notre problème si historiquement unique, c’est que nous vivons dans un empire qui utilise largement la science post-Bernays de la manipulation psychologique à grande échelle pour faire croire à Ces sujets qu’ils pensent, parlent et recueillent des informations librement. De cette façon, nos dirigeants répriment toute révolution bien avant qu’elle ne commence, non pas en améliorant la vie des gens, ou par une répression violente, mais en manipulant les gens en leur faisant croire qu’il n’y a pas de quoi se révolter, car, leur dit-on, ils n’ont pas de dirigeants et ils sont déjà libres.

brunobertez.com

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RUSSIE

L’attaque contre le « Ivan Khurs » met fin à l’accord sur les céréales

Le 24 mai, « Ivan Khurs » dans les eaux neutres, à 140 kilomètres au nord-est du Bosphore, a été attaqué par trois bateaux sans pilote. Chaque bateau transportait jusqu’à cent kilogrammes d’explosifs, et pour un navire de reconnaissance d’un déplacement complet de quatre mille tonnes, même un drone pourrait être fatal. Le navire est bourré d’équipements radio, assez modernes (lancés en 2017) et pratiquement dépourvus d’armes. Bien sûr, si vous ne tenez pas compte de quatre mitrailleuses de 14,5 mm sur des installations de piédestal – deux plus proches de la proue et deux à l’arrière. Le navire est protégé des attaques aériennes par les MANPADS Igla et Verba. C’est précisément en raison de la protection symbolique que les Ukrainiens ont choisi « Ivan Khurs » comme cible. Mais pas seulement pour cette raison. Le point se situe dans le domaine de l’eau, coïncidant étonnamment avec les moyens de transport du grain depuis trois ports d’Ukraine – Odessa, Tchernomorsk et Yuzhny. Khurs était engagé dans l’exploration et la protection des gazoducs Turkish Stream et Blue Stream, qui sont devenus vitaux après l’attaque terroriste contre le Nord Streams.

reseauinternational.net

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Russie Occident, l’autre guerre de 100 ans (troisième partie)

Dans la seconde partie nous décrivions les phases de la guerre de 100 ans russo-occidentale, et montrions comment elles s’enchainent pour mener l’occident à « l’âge de la déraison » dans lequel il se débat aujourd’hui. Nous redéfinissions ensuite le conflit entre les USA et la Russie, comme celui opposant les pays producteurs de biens et ceux qui les consomment, et en tirions les conséquences, en particulier en termes d’affaiblissement de l’occident.

vududroit.com

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Extrait de la conférence de presse de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Moscou, 24 mai 2023.

Un peu de réinformation : tout ce que les médias de grand chemin n’ont jamais répercuté sur la guerre en Ukraine vue du côté russe…

mid.ru/en/press_service

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SANTÉ

Urgent : défendez la liberté de prescription

Des millions de Français risquent de faire les frais de la dernière charge de Monsieur Molimard contre le Professeur Didier Raoult. Cette attaque ne concerne pas que les problèmes personnels de ce monsieur en mal de notoriété, c’est surtout une grave attaque contre la liberté de prescription, et contre la prescription hors AMM quand on n’a pas mieux pour soigner. Qu’a fait le professeur Raoult ? Il a soigné des patients venus le lui demander, ce que doit faire tout médecin. Faute d’avoir un traitement adapté disposant d’une AMM, il l’a fait avec un produit éprouvé qui a déjà sauvé des centaines de millions de personnes dans le monde dans d’autres indications. C’est ce que font tous les médecins dans l’intérêt de leurs patients. En France, l’Académie de Médecine et l’Ordre des Médecins ont établi en 2020 que cela concerne 20 % des prescriptions médicales. Demain les médecins n’oseront plus le faire à cause de cette attaque. Sans compter tous les patients actuellement sous hydroxychloroquine, pour des maladies chroniques, qui vont stresser car on leur dit après des années que ce produit serait dangereux. Qu’a fait monsieur Molimard (Bordeaux) ? Prenant bien soin d’occulter les résultats et la transparence de l’activité du Professeur Raoult, il qualifie ces soins d’« expérimentation sauvage », alors que ce ne sont que des soins demandés par les patients, bien informés et avec leur libre consentement et prescrits dans le respect de la loi. C’est un peu fort de la part de quelqu’un qui a soutenu une expérimentation à grande échelle, sous contrainte, sans aucune transparence, avec des produits peut être approuvés, mais non éprouvés et encore sans AMM, occultant ses conséquences. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais !

covid-factuel.fr

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La natalité s’effondre dans tous les pays très vaccinés

Où sont les bébés ? Les observations de la gynécologue Laurence Kayser concordent avec celles du statisticien Pierre Chaillot. Le lien avec les doses anti-Covid est établi. Double interview en vidéo.

covidhub.ch

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Les grandes épidémies à travers les siècles

Si beaucoup peuvent penser que nous venons de traverser une pandémie majeure, qu’en est-il réellement ? Il est très probable que l’histoire n’en retienne pas grand-chose, sinon sa gestion médicalement déjantée. En effet, notre civilisation a connu bien pire. Les bactéries existent depuis qu’il y a de la vie sur terre, et les virus existent depuis que l’homme et les animaux existent, il en est de même des épidémies. On pourrait penser qu’avec les mêmes germes elles sont de plus en plus fréquentes et graves en raison d’une population plus importante se déplaçant plus, l’histoire ne le montre pas. Voici un tableau avec les plus grandes pandémies documentées depuis 15 siècles.

covid-factuel.fr

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SERBIE

De violents affrontements entre des Serbes et le Kosovo font des dizaines de blessés parmi les troupes de l’OTAN

Depuis plusieurs jours, des troubles éclatent dans les régions de la minorité serbe du nord du Kosovo après que des élections municipales controversées ont abouti à l’installation de maires d’origine albanaise dans des communautés dominées par les Serbes. Mais ce qui a commencé comme des affrontements entre des Serbes de souche et la police du Kosovo a dégénéré en violence, les troupes de l’OTAN s’efforçant de réprimer les manifestations qui font rage. Reuters a confirmé que les troupes de maintien de la paix de l’OTAN ont été blessées dans la ville de Zvecan, après que des manifestants serbes ont tenté d’entrer dans un bâtiment du gouvernement local. Les soldats de l’OTAN tenteraient également de protéger d’autres bâtiments municipaux.

aubedigitale.com

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SUISSE

« Loi climat : cette votation pourrait amener des procédures judiciaires sans fin »

Le 18 juin 2023 se déroulera en Suisse une votation sur une loi fédérale concernant les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique. Afin d’éclairer cette étape dans l’agenda politique helvétique, Europeanscientist a interviewé Michel de Rougemont, ingénieur, docteur en science et auteurs de plusieurs ouvrages, dont Réarmer la Raison et La grande illusion du sauvetage de la planète par une remise à zéro.

Le blog de Michel de Rougemont

https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/loi-climat-c...

SYRIE

Damas au cœur de la nouvelle géopolitique du Moyen-Orient

Ce qui saute aux yeux quand vous arpentez les rues de Damas est l’incroyable fierté et la résilience du peuple syrien. Il peut en effet être fier… Après avoir subi sur son sol la guerre par proxy des États-Unis et de leurs alliés de circonstance, Daesh et d’Al-Qaïda, pendant plus de 10 années, le peuple syrien relève la tête. Sa réintégration dans la Ligue Arabe, malgré la frilosité du Qatar, marque le début d’une nouvelle ère pour la Syrie ; difficilement acceptable pour les Occidentaux. La Russie et l’Iran, venus apporter leur aide et combattre les djihadistes en Syrie et la guerre en Ukraine, ont depuis contribué à précipiter les évènements et à redistribuer les cartes. Certains pays européens ont pris conscience de ce tournant majeur au Moyen-Orient : l’Italie a réouvert son ambassade à Damas, des discussions sont en cours avec l’Allemagne, l’Espagne et il faut espérer que la France accepte de se confronter à cette réalité.

geopragma.fr

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TURQUIE

Le Sultan 2.0 penchera fortement vers l’est

Ce n’est pas qu’Erdogan ait un plan pour se tourner vers l’Est aux dépens de l’Ouest. C’est simplement que les plus grands projets d’infrastructure, de développement et de géopolitique du monde se trouvent tous à l’est aujourd’hui. L’Occident collectif mourait d’envie de l’enterrer – encore une erreur stratégique qui n’a pas pris en compte l’humeur des électeurs turcs de l’Anatolie profonde. Finalement, Recep Tayyip Erdogan a réussi – encore une fois. Malgré tous ses défauts, tel un Sinatra néo-ottoman vieillissant, il l’a fait « à ma façon », conservant confortablement la présidence de la Turquie alors que les opposants l’avaient pratiquement enterré. Le premier ordre de priorité géopolitique est de savoir qui sera nommé ministre des Affaires étrangères. Le principal candidat est Ibrahim Kalin, l’actuel attaché de presse et conseiller principal d’Erdogan. Comparé au titulaire Cavusoglu, Kalin peut, en théorie, être qualifié de plus pro-occidental. Pourtant, c’est le Sultan qui mène la danse. Il sera fascinant d’observer comment la Turquie d’Erdogan 2.0 gérera le renforcement des liens avec l’Asie occidentale et l’accélération du processus d’intégration de l’Eurasie.

reseauinternational.net

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UKRAINE

L'Ukraine risque de subir une privatisation forcée de ces terres

Le véritable propriétaire de l'Ukraine sera celui qui détiendra sa principale richesse - des hectares de terres fertiles, ce qu'on appelle le « grenier de l'Europe ». Et depuis l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement pro-occidental en 2014, la majeure partie de ces terres est contrôlée par les investisseurs occidentaux. Avant le conflit armé, selon l'organisation Transparency International, l'Ukraine était le deuxième pays le plus corrompu en Europe, juste derrière la Russie, un refuge pour des contrebandiers, des trafiquants de drogue, des mafieux et des nazis. Lorsque les hostilités ont commencé en 2022, miraculeusement, sa position dans le monde a radicalement changé pour se classer 116e sur 180 pays. Depuis 2012, elle se situait entre la 140e et 150e place mondiale. Et au cours de cette période, elle a cessé d'être excessivement corrompue pour les médias occidentaux.  Un article du journal espagnol Rebelion note que l'Ukraine devra bientôt payer pour l'armement que l'Europe lui « fournit généreusement », et elle devra le faire précisément avec son territoire.

observateurcontinental.fr

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Colonel Douglas Macgregor : « Bakhmut est une catastrophe [pour l’Ukraine]… Les F-16 ne feront pas de différence »

La Russie a transformé Bakhmut en cimetière de la puissance militaire ukrainienne. Le colonel Douglas MacGregor (retraité) explique « ce qui va suivre » dans son dernier article d’opinion sur The American Conservative.

aubedigitale.com

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UNION EUROPÉENNE

QatarGate : Eva Kaili reprendra ses fonctions au Parlement européen, « elle pense être acquittée », selon son avocat

Eva Kaili est de retour au Parlement européen. Quelques mois après avoir été inculpée et écrouée pour son implication dans le scandale de corruption « QatarGate », l’eurodéputée grecque, déchue de son poste de vice-présidente du Parlement en décembre 2022, a été autorisée par la justice belge à retirer son bracelet électronique et a été libérée de son assignation à résidence. Son avocat a annoncé son retour au parlement pour exercer ses fonctions en attendant son procès, à l’issue duquel « elle pense être acquittée », dit-il. Début décembre 2022, l’élue socialiste, une des 14 vice-présidents du Parlement européen a été interpellée pour des soupçons de corruption. Elle est soupçonnée d’avoir été payée par le Qatar pour défendre ses intérêts, notamment sa réputation en matière de droits humains et de traitement des travailleurs étrangers.

francesoir.fr

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La mue soviétique de l’Union Européenne se poursuit : elle juge la Hongrie inapte à assurer sa présidence

La Hongrie ne se soumettant pas aux diktats sociétaux lgbtqi+ imposées par l’Union Européenne, le Parlement européen demande alors au Conseil de suspendre la présidence hongroise au second semestre 2024 en invoquant des doutes sur la capacité de Budapest à jouer le rôle de manière « crédible ». Le vote sur ce projet de résolution du Parlement européen aura lieu le 1er juin.

medias-presse.info

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Défense, politique étrangère : où nous mène la Commission européenne ?

Un article précédent décrivait la dérive prise par les institutions européennes et en particulier par la Commission, depuis la crise Covid-19. La récente crise sanitaire a permis de mettre en lumière l’absence de mandat dans le domaine de la santé de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Ce qui a donné lieu à la signature du plus gros contrat jamais signé par l’Union européenne (UE), sans garde-fou, de façon opaque. Aujourd’hui intéressons-nous au mandat dont Ursula von der Leyen disposerait en matière de défense et de politique étrangère, alors qu’elle est très présente dans ses actions et sa communication belliciste en faveur de l’Ukraine. À l’heure où le conflit ukrainien menace de s’étendre à tout moment, il semble nécessaire de revenir sur cette question et d’examiner les compétences réelles de l’UE et de ses institutions en matière de politique étrangère et de défense. Une fois de plus, nous serons surpris par la nouvelle place prise par la Commission et sa présidente.

francesoir.fr

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L’Europe aimerait tant censurer Twitter

La volonté de bannir Twitter de l’Internet européen soulève des questions sur la liberté d’expression et les mesures de censure. Mais quelle mouche le pique ? Dilaté comme jamais, un ministricule du gouvernement dont personne ne connaissait l’existence jusqu’à présent exprime tout soudain le désir de bannir Twitter de l’internet sinon européen, au moins français. L’information, rapportée avec ferveur par l’habituelle presse de révérence et gluante d’obséquiosité, laisse peu de place au doute : un certain Jean-Noël Barrot qui, selon ce média, serait le ministre français délégué au numérique, se serait déclaré en faveur de bannir Twitter de l’Union européenne si ce réseau social devait refuser de se conformer aux règles que cette dernière entend lui imposer. Pour le ministricule, c’est très simple : tout manquement aux règles édictées dans l’Union provoquera des sanctions sévères, comprenant des amendes pouvant aller jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial de la société concernée voire le bannissement pur et simple de la plateforme d’Elon Musk.

contrepoints.org

https://www.contrepoints.org/2023/05/31/457527-leurope-ai...

L’intégration des Balkans dans l’UE est un processus complexe.

Entretien avec Henry Zipper de Fabiani. Chercheur associé à l’IRIS, il a servi trente-six ans la diplomatie de la France (1978-2014) dont douze en qualité d’ambassadeur bilatéral (Tadjikistan, Bosnie-Herzégovine) et itinérant (déminage humanitaire, économie des régions).

revueconflits.com

https://www.revueconflits.com/lintegration-des-balkans-da...

 

samedi, 03 juin 2023

L'Allemagne veut des sanctions visant la coopération nucléaire entre la Russie et l'Europe

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L'Allemagne veut des sanctions visant la coopération nucléaire entre la Russie et l'Europe

Lucas Leiroz

Source: https://novaresistencia.org/2023/05/28/a-alemanha-quer-sancoes-sobre-a-cooperacao-nuclear-da-russia-com-a-europa/

Une fois de plus, l'Allemagne montre clairement qu'elle est prête à sacrifier ses propres intérêts stratégiques pour s'aligner sur les plans géopolitiques des États-Unis.

Le pays lance une campagne visant à étendre le boycott de la Russie en imposant de nouvelles sanctions contre le secteur nucléaire, ce qui nuirait gravement à Berlin et à d'autres États, mais favoriserait l'intérêt des États-Unis qui est d'accroître les tensions entre l'Europe et la Russie. Le projet se heurte toutefois à une forte opposition de la part d'autres nations du continent.

Berlin semble vouloir faire pression en faveur d'une interdiction totale de l'importation de combustible nucléaire russe en Europe. Le pays demande l'interdiction des liens entre les entreprises européennes et la société russe Rosatom, en invoquant principalement des préoccupations environnementales, mais aussi en soulignant l'importance d'isoler la Russie dans le contexte actuel de tensions et de rivalités qui a émergé après le début de l'opération militaire spéciale des Russes en Ukraine, considérée comme une "invasion injustifiée" par les Européens.

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Il est nécessaire de souligner l'aspect hypocrite des affirmations de l'Allemagne, car le pays se fait publiquement l'écho des préoccupations environnementales concernant l'énergie nucléaire, mais développe de plus en plus l'utilisation du charbon pour la production d'électricité. Berlin a abaissé ses lois sur la protection de l'environnement pour augmenter ses zones de déforestation légale tout de suite après le début des sanctions anti-russes, qui ont fortement affecté la coopération énergétique russo-européenne, car elles ont rendu l'approvisionnement en gaz et en combustible nucléaire en provenance de la Russie vers les pays de l'UE presque non viable. Le gaz et l'énergie nucléaire sont des sources d'électricité plus propres que le charbon, ce qui rend les "préoccupations environnementales" allemandes injustifiées et insignifiantes.

Sur la scène européenne, il existe deux blocs de désaccord sur la question du nucléaire. L'un est constitué d'États plus pragmatiques qui défendent une position privilégiant les intérêts européens. L'autre est formé par des États idéologiquement attachés à l'ordre unipolaire américain et désireux de servir les intérêts de Washington quelles qu'en soient les conséquences négatives pour le continent européen.

Le premier bloc comprend, outre l'Allemagne, la Pologne et les pays baltes. Des raisons historiques et géopolitiques expliquent la position de ces pays. En tant qu'anciens États communistes, la Pologne et les pays baltes sont devenus très réceptifs à la mentalité ultranationaliste et russophobe, raison pour laquelle ils agissent actuellement comme des agents déstabilisateurs en Europe de l'Est, en étant prêts à faire monter les tensions régionales au maximum.

D'autre part, l'Allemagne agit également de manière irrationnelle contre la Russie parce qu'elle est un pays pratiquement colonisé par les États-Unis, incapable de prendre des décisions souveraines. Avec la présence effective d'armes nucléaires américaines sur le sol allemand, on peut dire que l'Allemagne d'aujourd'hui est une zone d'occupation de l'OTAN, absolument incapable de défendre ses propres intérêts.

L'Autriche fait également partie du bloc des nations qui s'opposent à la puissance nucléaire russe, ce qui contredit le statut neutre et peu militarisé du pays. Selon sa propre législation, l'Autriche doit maintenir sa neutralité, c'est pourquoi elle n'est pas membre de l'OTAN et accueille plusieurs organisations internationales sur son territoire. Mais la mentalité anti-russe, déguisée en défense de la paix et du droit international, a pris de l'ampleur dans le pays, l'amenant à soutenir des mesures extrêmes visant à interdire l'énergie russe, à boycotter et à isoler Moscou.

Il y a ensuite les nations européennes pragmatiques comme la Bulgarie, la Slovaquie et la République tchèque où se trouvent des centrales nucléaires construites par la Fédération de Russie. Il est évident que ces pays sont sceptiques quant à la possibilité d'étendre les sanctions au secteur nucléaire et craignent pour leur propre sécurité énergétique si cela se produit.

"Il s'agit d'un comportement absolument aberrant de la part du gouvernement allemand, car la question de l'approvisionnement énergétique est une compétence nationale, la sécurité de l'approvisionnement énergétique est une question de souveraineté (...) Disposer d'un approvisionnement énergétique sûr, bon marché et prévisible à long terme et y parvenir en tenant compte des préoccupations environnementales (...) Il est clair que l'énergie nucléaire peut répondre à ces deux objectifs", déclarent certaines personnalités politiques.

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En outre, il convient de rappeler que Budapest construit actuellement, en coopération avec la Russie, une nouvelle centrale nucléaire, PAKS II, qui entre manifestement en conflit avec les projets allemands visant à sanctionner tous les pays qui ont des liens nucléaires avec Moscou.

La France soutient la Hongrie dans ses demandes non pas parce qu'elle a une attitude pacifique à l'égard de la Russie, mais parce qu'il est dans l'intérêt de Paris de rechercher une position de plus grande autonomie et de leadership pour l'Europe au sein même de l'ordre américain unipolaire. La France de Macron maintient une politique étrangère pragmatique à l'égard des intérêts européens, bien qu'elle maintienne une forte opposition à Moscou. En ce sens, la coopération pragmatique sur l'énergie nucléaire semble être favorable aux intérêts français.

Il est nécessaire de poursuivre l'analyse de la situation pour savoir quelle sera la position gagnante entre ces blocs. Le Parlement européen est majoritairement dominé par la mentalité irrationnelle et russophobe, ce qui tend à favoriser des demandes comme celles de l'Allemagne. Il reste à voir combien de temps ce type de position anti-stratégique sera viable en Europe.

Source : Infobrics